• Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

     

    Le chat aime le calme.

     

    « Foutez-moi la paix ! Du silence ! Du calme ! De l’air ! »Voilà ce qu’on rêve tous de dire par moments.

    Nous sommes pris à longueur de temps dans le tourbillon du bruit, des Klaxons, du stress, des portes du métro qui se referment, des sonneries de téléphone, des alertes de planning, des rendez-vous, des e-mails... mouvement incessant, bruyant qui use les nerfs.

     

    Le calme ressource le chat, il l’aime, le chérit, le recherche. Le calme extérieur nourrit son calme intérieur. Pourquoi ne pas essayer de prendre quelques instants chaque jour pour  vous baigner dans le calme absolu, dans le silence. N’écouter que vous, votre voix intérieure, votre cœur qui bat...

     

    Agrandir ainsi votre paix intérieure, la cultiver et l’entretenir chaque jour pour retrouver votre calme extérieur... Vivre mieux, simplement.

    Faites comme le chat, dès que l’occasion se présente, recherchez un peu de calme. Et si l’environnement ne s’y prête pas, faites comme lui également : partez vous isoler sans rien dire, dans un endroit que vous seul connaissez ! Et ne revenez qu’une fois votre besoin de calme assouvi, votre réserve d’énergie reconstituée.

     

    On peut supporter tout le bruit du monde tant qu’il ne nous est pas imposé par la contrainte, tant qu’il ne vient pas empiéter sur notre calme intérieur pour alimenter un stress inutile

    Créer vos conditions de calme régulièrement, c’est créer les conditions de votre bien-être,

    et la meilleure solution pour éviter les ulcères.

     

    Agir et penser comme un chat (10)


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

     

    Le chat sait prendre le temps de vivre

     

    Prendre le temps de vivre, c’est à l’inverse prendre conscience de chaque instant qui passe, de le prendre en considération ; de se l’approprier, pour mieux s’y baigner, et en jouir jusque dans la moindre fraction de seconde...

    Prendre le temps de vivre, c’est savoir profiter pleinement de la vie, et non pas d’y cumuler dans un planning fractionné à la minute tout ce qu’il « faut avoir fait », tout ce qu’il « faut avoir vu », « tout ce qu’il  faut avoir visité »... Même les vacances sont devenues pour certains une course exténuante et chronométrée pire qu’une semaine de travail !

    Débrayez, posez-vous, observez... Imitez votre chat, et sentez revenir en vous un peu de sérénité...

     

    vous connaissez l’adage :

    « vous avez bien pris le temps de naître, prenez le temps de mourir » et pour cela faites comme le chat : prenez le temps de vivre !

     

    Agir et penser comme un chat (9)


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

     

    Le chat a confiance en lui

     

    La confiance en soi relève autant de l’acceptation de ce que l’on est réellement, comme nous l’avons abordé, que de la fierté de ce que nous sommes, à la mesure de nos talents ou de notre système de valeurs.

    La confiance en soi, c’est par exemple pour le chat de venir spontanément vers nous en se disant : « je sais que tu m’aimes », et non pas : « m’aimes-tu encore aujourd’hui ? ».

    Par voie de conséquence, cette certitude qu’il a fait aussi partie de son aura, de son charisme, de son charme, de sa beauté, du simple fait que nous l’aimons.

    Beaucoup trop de gens souffrent de cette carence de confiance en eux, quand d’autres en débordent, parfois sans raison. Oui, il faut s’aimer pour avoir confiance en soi, il faut être suffisamment indépendant, entier, s’être affranchi du « qu’en-dira-t-on ? », etc. La confiance en soi n’est pas un concept jeté en l’air, mais un apprentissage, une somme de forces que possède le chat, des capacités à intégrer une à une, qui permettent de faire et de vivre mieux chaque jour.

    Les gens qui ont confiance en eux sont « au centre de l’attention », « libre », et « charismatique »... Ils sont heureux souvent pour beaucoup, mais ont su cultiver tous les paramètres qui permettent de développer au fil du temps cette confiance en eux. Copiez le chat en ce domaine, vous serez vous.

    « Ayez confiance en vous ! »,  serait une phrase facile pour ce type d’ouvrage, mais je peux vous promettre que cultiver les différents aspects qui la forgent, comme le fait le chat, vous offrira des joies et des victoires dans votre vie, ce qui la fera naître en vous naturellement.

     

    Agir et penser comme un chat  (8)


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

     

    Vous êtes persuadés que nous ne faisons rien de la journée car nous n’avons pas besoin de nous agiter comme vous le faites en permanence. En réalité, contrairement à ce que vous croyez, nous sommes très utiles à l’homme. En effet, lorsque vous revenez de votre travail, stressés, pleins de mauvaises humeurs, de mauvaises ondes que vous avez emmagasinées sans vous en rendre compte dans la journée, à votre avis qui s’occupe de vous libérer de tout cela ? Pourquoi après seulement quelques instants en notre compagnie, à nous caresser, vous sentez- vous mieux comme par miracle ? De plus en plus apaisés ? Nous, chats, sommes là pour ça. À notre contact, nous aspirons en vous toutes ces mauvaises vibrations qui vous rendent si triste, en colère, mal. D’ailleurs, vous vous en rendez compte, et pensez que seule notre présence est apaisante, mais nous faisons beaucoup plus que cela sans que vous vous en doutiez une seconde. Chaque jour, nous vous soignons de tous les maux que vous inflige la vie, car nous vous aimons.

     

    Agir et penser comme un chat (7)


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

    Le chat sait se pavaner, il est fier.

     

    L’image que vous avez de vous-mêmes dans ce que vous faites, dans ce que vous êtes, est tout aussi importante que votre confiance en vous. Si vous êtes en phase avec vos envies, vos besoins et vos rêves, alors, souvent, estime de soi et confiance en soi se rejoignent et se confondent pour atteindre l’apogée de votre épanouissement et votre grand bonheur.

     

    Soyer fier de la personne que vous êtes !

    En cela vous serez exceptionnel !

     

    Le chat est hermétique au jugement.

     

    Les preuves du « tout pour paraître » ne manquent pas dans notre société comme dans nos médias. L’image de soi est devenue un culte, non pour soi, mais pour le regard des autres, ce qui est le comble du mensonge que l’on peut se faire à soi-même.

    Le chat est entier, avant tout fidèle à lui-même, et nous ferions bien socialement de nous en inspirer, ne serait-ce- que pour ne pas vivre dans un grand lissage de pensées (uniques), de modes à l’emporte-pièce (stériles), de discours (convenus) et d’une morale (proprette) à géométrie variable.

     

    Affranchissez-vous du regard des autres !

    Restez vous-même.

     


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

     

    Le chat s’accepte tel qu’il est, le chat s’aime.

     

    C’est un fait, ne pas parvenir à s’accepter tel qu’on est ne fait qu’engendrer peine et déception. Nous sommes tous nés différents, et la plupart d’entre nous insatisfaits de leur condition, de leur corps, de leur position sociale… Beaucoup trop d’entre nous ne s’aiment pas.

     

    Nous voudrions tous si souvent être quelqu’un d’autre plutôt que d’accepter simplement qui l’on est. S’accepter, c’est aussi découvrir les richesses et les capacités que nous avons tous individuellement…

    Oui, contrairement au chat, nous réfutons trop souvent ce que nous sommes, pour envier ce que nous aimerions être….

     

    Pour être aimé, il faut commencer

    Par s’accepter et s’aimer soi-même.

     


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

    Le  chat pense à lui avant tout

     

    Comme nous l'avons vu, pour le chat, l'essentiel de sa vie  se passe à cultiver son bien-être avant tout. Et pour cela,  il faut parfois savoir, comme lui, être un peu égoïste, et ne  penser qu'à soi.  Cela ne veut pas dire être nombriliste, narcissique ou  égocentrique, mais s'autoriser à faire passer son bien-être  personnel avant celui des autres par moments.  On ne peut rien donner aux autres si l'on ne sait rien se donner à soi.  Que ce soit physiquement ou psychologiquement, avant  toute chose, prenez soin de vous, c'est la clef de votre bonheur qui en dépend.  Vous saurez d'autant mieux donner et partager que vous  serez heureux et épanoui dans votre vie. N'attendez pas après les autres pour vous créer votre bulle de bien-être et de douceur, cela ne dépend que de vous. Personne ne le fera pour vous, et d'ailleurs, personne ne peut savoir ce qui profondément compte pour votre bien-être.  Alors, prenez-vous par la main et, comme le chat, bâtissez votre territoire, votre zone de confort, vos conditions de bien- être et vos possibilités d'épanouissement personnel.  Cultivez vos petits plaisirs chaque jour, et ne manquez jamais  une occasion de vous offrir un bon moment ou de vous faire un petit cadeau à vous-même, parce que, oui, vous le méritez  bien! N'en doutez jamais!

     

    Pensez à vous, à votre bien-être,

    prenez soin de vous, personne

    ne le fera mieux et n'en fera

    plus pour vous que vous-même.

     

     


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

    Le chat est calme

     

    Pour entretenir votre calme et votre paix intérieure, comme le chat : identifiez la source de votre stress, résolvez le problème une fois pour touts, allez jusqu’au bout sans relâche et détachez-vous-en définitivement. On ne rumine pas, on ne ressasse pas, on s’en décharge à jamais et le calme revient et votre bien-être avec.

     

    Le chat est un vieux sage

     

    La sagesse n’est pas une matière qui s’apprend ni s’enseigne. Elle est un état, une posture un peu en retrait de l’agitation de la vie, pour mieux l’appréhender dans sa globalité. Le sage sait s’asseoir sur la lune pour regarder la terre, comme le chat est assis sur toit pour observer la lune.

     

     Agir et penser comme un chat (3)


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

    Le chat est charismatique

     

    Avec ces qualités de propreté, d’affection, de patience, de dignité et de courage que possèdent les chats, combien d’entre nous, je vous le demande, pourraient devenir des chats ? (Fernand Mery)

     

    Le chat n'a pas besoin de miauler, de sauter de partout ou  d'en faire des tonnes pour sortir du lot. On sent sa présence dès l'instant où il entre dans une pièce. Sans avoir besoin de s'agiter, son charisme à lui seul lui garantit d'être remarqué par l'assemblée. Sa discrétion et sa personnalité nous obligent à tourner la tête dans sa direction, à chaque fois qu'il se promène dans le salon. La classe, la très grande classe en fait! Qui ne rêve pas de posséder un tel magnétisme?  Que fait-il pour dégager autant de vibrations positives, autant d'admiration autour de lui? Rien. « IL EST. »

     

    Voilà la grande leçon à tirer du chat, pour acquérir un peu plus d'animalité, de charisme: il faut être!

    Ne pas se cacher, ne pas se mentir derrière des faux-semblants,  ne pas endosser un rôle, ne pas s'agiter en tous sens en faisant  de grands moulinets avec les bras, pour tenter d'hypnotiser I ‘assemblée présente ... Ne rien faire, simplement. Irradiez votre personnalité comme si vous étiez un émetteur,  une source de lumière. Ne vous étalez pas plus que nécessaire dans une discussion, ne monopolisez pas la parole pour vous faire mousser, vous ne ferez qu'ennuyer votre auditoire. Car  inconsciemment, ils ressentiront qu'à travers ces longs monologues, c'est avant tout vous-même, que vous tentez de convaincre ou de rassurer.  Ce n’est pas cela avoir du charisme, c'est juste être omniprésent,  envahissant. .. Jusqu'à en devenir presque pesant!  N'avez-vous jamais remarqué que les personnes les plus  charismatiques, comme les acteurs de cinéma dont on dit  qu'ils « crèvent l'écran » n'en font jamais des montagnes dans  leur jeu. Ils restent sobres dans leur propos, dans leur tenue  également.  Les personnes les plus charismatiques ne Sont pas les plus  extravagantes, elles Sont présentes, mais développent  toujours une certaine retenue.

     

    Pour irradier l’espace de votre présence, de votre charisme :

    Soyez sincère, soyez discret, soyez simple, soyez vrai !

     

    Le chat est charismatique


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  • Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »

    De Stéphane Garnier

     

    Nos amis les chats.

     

    « Les chats de gouttière même

    les plus loqueteux sont toujours nobles.

    Ils n'ont rien à prétendre.

    Ils sont chats ... et tout est dit. »

    FRÉDÉRIC VITOUX

     

    Les chats nous fascinent depuis la nuit des temps. À les observer, à tenter de les comprendre, il y a dans leurs  forces, leurs attitudes, leurs qualités, leurs habitudes, leurs  petites manies, une sorte de magie dans leur capacité à vivre  sereinement et à être heureux.  Autant d'atouts que possèdent naturellement les chats que  nous pouvons certainement utiliser dans notre quotidien,  notre vie personnelle et professionnelle. Ils appliquent une philosophie de vie qui peut paraître se résumer à quelques mots : mange, jouer, dormir, se préoccuper de leur  confort, et ne faire que ce qui leur plait. Ce qui est déjà beaucoup par rapport à nous ! Mais pas seulement, comme vous le découvrirez.

    Une hygiène de vie qui leur permet de vivre sans stress, car les chats n’ont qu’une seule priorité : leur bien-être !

    A travers eux, en nous rapprochant en partie de leur fonctionnement, nous pouvons nous ouvrir sur une autre perspective, une autre vision du monde, ainsi que sur une compréhension différente et plus épanouie de nous-mêmes.

    A présent bienvenue dans l’œil du chat, dans ses pensées et dans philosophie, pour nous permettre d’apprécier la vie comme lui !

     

     

    Le chat est libre

     

    « Au plus profond de nous, nous sommes tous motivés par les même urgences. Les chats ont le courage de vivre sans s’en préoccuper. »

    (Jim Davis

     

    Paradoxalement, nous avons tous une forte propension à cumuler les entraves et, souvent, à nous-même nous enchaîner, que ce soit à des emprunts bancaires qui nous obligent à travailler toujours plus, à des objets futiles mais si précieux à nos yeux, à des habitudes devenues des obligations que l'on ne voit même plus, à des personnes toxiques que l'on se force à supporter encore ... Peut-être est-il temps de faire un grand coup de balai dans votre vie ...

    Pourquoi ne pas essayer de ne conserver que ce que vous aimez, de ne préserver que les relations qui vous plaisent, de ne pratiquer que les activités et les métiers qui vous passionnent ?

     

    Vous voulez vivre comme un chat ? Soyez libre comme l’air !

    Et ne faites que ce que vous avez choisi !

     

    Minette.


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  • Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »

    De Fréderic LENOIR

     

     

    La vigilance des paroles l’est tout autant. Nos paroles, on le voit encore plus clairement, ont un impact considérable dans nos relations à autrui. Une parole peut tuer, comme sauver. La tradition bouddhiste tibétaine évoque ainsi les quatre vertus de la parole : ne pas mentir, ne pas prononcer de parole blessante, ne pas prononcer de parole de discorde et ne pas prononcer de parole futile. La sagesse populaire nous dit avec raison qu’il faut «tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler».

     

    Il y a aussi une petite pratique quotidienne que je te recommande vivement : celle de la gratitude. Dès que tu te lèves le matin, remercie la vie d’être en vie et en bonne santé (si c’est le cas) ; et quand tu te couches le soir, remercie-la pour ce qui t’a rendu heureux dans la journée. Remercie chaque fois que tu sens une joie inonder ton cœur, que tu reçois une bonne nouvelle, que la vie te fait un cadeau, que tu te sens en paix. Et quand tu progresseras en sagesse, tu apprendras aussi à remercier pour une difficulté, un échec ou une épreuve, car tu auras compris que tout obstacle peut être source de croissance, de conscience et d’amour. Cette pratique de la gratitude, que j’expérimente chaque jour depuis des années, a pour effet d’accroître l’amour et la joie dans notre cœur.

     

    L’amour, pour s’épanouir de manière juste, durable et profonde, appelle à la conscience de soi, à la lucidité, à la bienveillance et au don. Que ce soit notre conjoint, notre ami ou notre enfant, ayons toujours à l’esprit que l’autre ne nous appartient pas. L’aimer en vérité, c’est vouloir son bonheur - et c’est nécessaire dans une relation de couple ou amicale - autant qu’il veut le nôtre. Nous sommes heureux du bonheur de nos proches, même si les  leurs choix sont différents des nôtres. Fin

     

     

    Un livre que je vous conseille vivement.

     

     

     

    La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent (fin)

     

    Photo Renal

     


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  • Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »

    De Frédéric LENOIR

     

     

    La vertu morale de justice nous incite à ne pas user de notre force pour dominer les autres humains et les exploiter. Elle nous propose de nous mettre à la place des autres, de chercher à comprendre leurs intérêts avant d’agir. Elle nous conduit à protéger les membres les plus faibles de la société, qui aspirent aussi au bonheur.

     

    Les pensées ont un impact considérable, non seulement sur nous-mêmes, mais également sur les autres. Une mauvaise pensée peut être  un véritable poison qui obscurcit notre esprit et notre cœur

     

    Nos pensées positives peuvent avoir un effet bénéfique pour nous mêmes et pour les autres. Ce qu’on appelle la prière dans les religions, c’est d'abord une pensée positive émise en faveur de soi-même ou des autres. Que Dieu existe ou pas, la prière peut avoir un effet par la seule puissance de la pensée. C’est pourquoi la «garde des pensées» est une constante de toutes les traditions spirituelles de l’humanité.

     

    La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent (6)

    Photo Renal Janvier 2019


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  • Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »

    De Frédéric LENOIR

     

     

    L’amour universel (je préfère traduire ainsi agapé plutôt que par le mot «charité», trop connoté) est le plus spirituel et le plus désintéressé: nous n'aimons pas seulement nos proches, ceux que nous avons choisis, mais tout être humain et même tout être sensible. C'est l'amour prôné par le Bouddha ou par le Christ: un amour qui n'exige aucune réciprocité. Cet amour-là est créateur: nous n'aimons pas des êtres qui sont désirables ou aimables en eux-mêmes, mais nous rendons les êtres aimables et désirables par ce que nous les aimons. En aimant, nous donnons de la valeur à celui que nous aimons. C'est la définition même de l'amour divin tel qu'il est décrit dans la Bible: Dieu n'aime pas les hommes parce qu'ils sont aimables ou dignes d'être aimés, mais de manière gratuite. Parce que Dieu aime tous les hommes, nous dit le Christ, il leur confère une valeur infinie, et nous devons les aimer à notre tour. Le Christ nous invite donc à respecter notre prochain et à faire le bien, non par devoir mais par amour, en prenant comme modèle l'amour que Dieu a pour nous. Ce qui fera dire à Spinoza que le Christ nous a «libérés de la servitude de la loi et, néanmoins, la confirma et la grava à jamais au fond des cœurs». Le bouddhisme Mahayana a suivi la même évolution, passant de la loi de bienveillance (maîtri en sanskrit) à la compassion active envers tout être vivant (karuna). Ce n'est plus simplement pour obéir à la loi qu'on respecte son prochain, mais parce qu'on l'aime. Cet amour universel et désintéressé est le couronnement de la sagesse. Et je suis convaincu qu'il est d'autant plus juste s'il est étendu à tous les êtres dotés de conscience et de sensibilité, non pas seulement aux êtres humains. Pour moi, un sage authentique aime et respecte tous les êtres vivants,     autant qu'il le peut. (A suivre...)

     

    La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent (5)

    Photo Renal


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  • Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »

    De Frédéric LENOIR

     

     

    Lorsque nous pouvons agir pour aider une personne, soulager une souffrance, lutter contre une injustice, la sagesse nous invite à le faire car elle met l’amour, la compassion et la justice au sommet de toutes les vertus.

     

    Le bonheur le plus profond est lié à l’amour, à l’altruisme, à une juste relation avec les autres.

     

    L’amour est le sommet de la sagesse car lorsque nous aimons/lorsqu’il nous guide, nous voulons et faisons le bien sans que rien, sans qu’aucune loi, ne nous y contraigne.

     

    L'amour d'amitié (qui englobe aussi bien les amis que la relation qui unit un couple ou l'amour des parents pour leurs enfants) est beaucoup plus profond et spirituel: nous sommes bienveillants envers ceux que nous avons choisis ou désirés: notre conjoint, nos enfants, nos amis. Nous voulons leur bien parce que nous les aimons. (à suivre).....

    Martinique aout 2018, plage du Diamant.


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  • Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »

    De Frédéric LENOIR

     

     

     

    La sagesse nous invite à cesser d’accuser la vie, ou les autres, et à prendre notre vie en main en comprenant que la plupart de nos souffrances pourraient être évités si nous changions la représentation que nous avons de nous-mêmes ou du monde. Je dis bien « nos souffrances » et non « nos douleurs », car la douleur est universelle et ne peut l’éviter. Mais lorsqu’à la douleur physique ou morale s’ajoutent la colère, la tristesse, la haine, le ressentiment, le refus, le déni ou la plainte, alors la souffrance psychique et spirituelle vient s’ajouter la douleur objective que nous ressentons. Si on ne peut éviter la douleur, on peut éviter la souffrance par une orientation volontaire et positive de notre cœur et de notre esprit. La sagesse, ce n’est pas de ne plus avoir mal, c’est de transmuter notre douleur en sérénité.

     

    Il s'agit uniquement de dire «oui» à la vie, c'est-à-dire de l'aimer et d'accepter le réel tel qu'il est, et non tel que nous voudrions qu'il soit. C'est un chemin d'acceptation, de consentement, qui suppose un amour inconditionnel de la vie. «Et moi, j'aime la vie», disait Montaigne. C'est la porte d'entrée à toute sagesse, à toute existence profondément et durablement heureuse, quels que soient les événements qui surviendront.  La sagesse, ce n'est pas vivre sur un petit nuage ou dans un monde où tout va bien - cela n'existe pas;  c'est intégrer le tragique au bonheur. C'est accepter et aimer la vie avec ses hauts et ses bas, ses moments agréables et ses moments désagréables, ses joies et ses peines. C’est aimer toute la vie, avec son lot de difficultés et d’épreuves. (à suivre)

     

    La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent (2)

    Photo Renal


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  • Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »

    De Frédéric LENOIR

     

    L’idéal de la sagesse et la conception du bonheur qu'elle véhicule sont en effet aux antipodes de la vision du bonheur contemporaine la plus répandue dans nos sociétés matérialistes et consuméristes : être le meilleur, le plus compétitif, riche, reconnu, etc. À cette injonction contemporaine du «toujours plus », la sagesse oppose la quête du «mieux être » Le bonheur est davantage à rechercher dans l'ordre de l'être que dans l'ordre de l'avoir. J'ajouterais que la quête de sagesse est une quête exigeante. Elle requiert l'apprentissage d'un savoir, l'approfondissement d'une réflexion, le bon usage de la raison et la mobilisation de la volonté, une juste réorientation du regard et des désirs, etc. Bref, c'est une quête longue et ardue, aux antipodes des recettes faciles et rapides vendues par les charlatans contemporains du bonheur.

     

     

    Le bonheur, ce n’est plus simplement aimer la vie qu’on mène, mais aimer la vie tout court. Aimer la vie, avec ces hauts et ses bas, ses moments favorables et défavorables, son lot de joie et de tristesses. Le but de la sagesse, sans nier le caractère  imprévisible et fragile du bonheur, est d’essayer de le rendre plus profond et le plus permanent possible, au-delà des aléas de la vie, des événements extérieurs, des émotions agréables ou désagréables du quotidien. C’est aimer ce qui est. (à suivre)

     

    Martinique aout 2018

     


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  • Extraits du livre « La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent »

    De Frédéric LENOIR

     

     

    Résumé : « Tu aspires sans doute, ami lecteur, à une vie réussie. Non pas nécessairement à réussir dans la vie, mais à  mener une existence bonne et heureuse. Depuis toujours, partout dans le monde, des hommes et des femmes nourrissent cette aspiration et travaillent à la mettre en œuvre.  Tous estiment que ce qui donne sens à notre vie, c'est de grandir en humanité. Je suis pour ma part convaincu que cet idéal philosophique de sagesse reste l'objet d'une quête on ne peut plus actuelle, car nous ne sommes pas sur terre seulement pour assurer notre sécurité matérielle, nous divertir et consommer. » Comment être soi et s'accorder au monde? Devenir plus aimant et vertueux? Trouver le chemin de la libération intérieure? Grandir dans la joie et trouver la sérénité?

    Autant de questions auxquelles Frédéric Lenoir, lui-même en quête de sagesse depuis l'adolescence, répond avec sincérité et simplicité, nous conduisant à sa suite sur les traces de ses inspirateurs, tels Épicure, Épictète, le Bouddha, Tchouang-tseu, Montaigne, Spinoza ou Etty Hillesum, s'inspirant même de la sagesse des enfants.

    Un livre lumineux et dense comme la sagesse.

     

    Désirons être le plus profondément et durablement heureux, donnons-nous les moyens d'y parvenir, et les vents pourront nous être favorables. Désirons devenir des êtres humains plus intelligents, lucides, bons et responsables, et nous aurons toutes chances de devenir meilleur. Alors que si nous ne désirons rien de tout cela, il est peu probable que nous grandissions en humanité. Il faut vouloir faire de sa vie une œuvre d'art pour que celle-ci nous aide à y parvenir.

     

    Le philosophe désire la sagesse, mais il ne veut pas s'illusionner, c'est pourquoi il utilise son intelligence afin de discerner ce qui est vrai, ou juste, de ce qui ne l'est pas. Le philosophe n'est donc ni un intellectuel, ni un professeur, ni un spécialiste, mais un aventurier de l'esprit qui cherche à mener une vie bonne et heureuse avec lucidité. Comme le résume André Comte-Sponville: «La sagesse, c'est le maximum de bonheur dans le maximum de lucidité. »

    La philosophie telle que la concevait les Anciens n'a pas pour objectif de former des spécialistes, mais de former des hommes.

     

    Bref, philosopher, c'est apprendre à vivre. Et c'est la raison pour laquelle les écoles de sagesse grecques et romaines proposaient à leurs adeptes divers exercices spirituels: la pratique de l'attention, l'examen de conscience, l'apprentissage de maximes de vie, la maîtrise de soi, les thérapies des passions, les souvenirs de ce qui est bien, etc. Les pères de l'Église chrétienne se sont par la suite inspirés de certaines de ces pratiques en les réinscrivant dans une perspective religieuse. (A suivre)

     

    La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent (1)

    Martinique aout 2018

     


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  • Extraits du livre « La joie et l’allégresse »

    Du Pape François.

     

    Le saint est capable de vivre joyeux et avec le sens de l’humour. Sans perdre le réalisme, il éclaire les autres avec un esprit positif et rempli d’espérance. Être chrétien est « joie dans l’Esprit Saint », parce que « l’amour charité entraîne nécessairement la joie. Toujours celui qui aime se réjouit d’être uni à l’aimé. C’est pourquoi la joie est la conséquence de la charité.

     

    Je me réfère plutôt à cette joie qui se vit en communion, qui se partage et se distribue, car il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, et Dieu aime celui qui donne avec joie. L’amour fraternel accroît notre capacité de joie, puisqu’il nous rend capable de jouir du bien des autres : « Réjouissez-vous avec qui est dans la joie. » Nous nous réjouissons, quand nous sommes faibles et que vous êtes forts. En revanche, si nous nous concentrons sur nos propres besoins, nous nous condamnons à vivre avec peu de joie.

     

    La grandeur se montre dans ce qui est simple et quotidien. Il s’agit de ne pas avoir de limites pour ce qui est grand, pour ce qu’il y a de mieux et de plus beaux, mais en même temps d’être attentif à ce qui est petit, au don de soi d’aujourd’hui.

     

    Seul celui qui est disposé à écouter possède la liberté pour renoncer à son propre point de vue partiel ou insuffisant, à ses habitudes, à ses schémas. De la sorte, il est vraiment disponible pour accueillir un appel qui brise ses sécurités, mais qui le conduit à une vie meilleure, car il ne suffit pas que tout ailles bien, que tout soit tranquille. fin

     

    La joie et l’allégresse (fin)


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  • Extraits du livre « La joie et l’allégresse »

    Du Pape François.

     

     

    N’entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l’oraison et la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées.

     

    La force intérieure qui est l’œuvre de la grâce nous préserve de la contagion de la violence qui envahit la vie sociale, car la grâce apaise la vanité et rend possible la douceur du cœur. Le saint ne consacre pas ses énergies à déplorer les erreurs d’autrui ; il est capable de faire silence devant les défauts de ses frères et il évite la violence verbale qui dévaste et maltraite, parce qu’il ne se juge pas digne d’être dur envers les autres, mais il les estime supérieur à lui-même.

     

    Il n’est pas bon de nous regarder de haut, d’adopter la posture de juges impitoyables, d’estimer les autres indignes et de prétendre donner des leçons constamment. C’est là une forme subtile de violence.

    La joie et l’allégresse (5)


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  • Extraits du livre « La joie et l’allégresse »

    Du Pape François.

    La douceur est une autre expression de la pauvreté intérieure de celui qui place sa confiance seulement en Dieu. Quelqu’un pourrait objecter : «  Si je suis  trop doux, on pensera que je suis stupide, que je suis idiot ou faible. » C’est peut être le cas, mais laissons les autres penser cela. Il vaut mieux toujours être doux, et nos plus grands désirs s’accompliront : les doux « posséderont la terre », autrement dit, ils verront accomplies, dans leurs vies, les promesses de Dieu.

     

    Le monde des ragots, fait de gens qui s’emploient à critiquer et à détruire, ne construit pas la paix. Ces gens sont au contraire des ennemis de la paix et aucunement bienheureux.  Les pacifiques sont source de paix, ils bâtissent la paix et l’amitié sociale. A ceux qui s’efforce de semer la paix en tous lieux, Jésus a fait une merveilleuse promesse : Ils seront appelés fils de Dieu.  Et si parfois dans notre communauté, nous avons des doutes quant à ce que nous devons faire, « poursuivons donc ce qui favorise la paix », parce que l’unité est supérieur au conflit.

     

    Il n'est pas facile de bâtir cette paix évangélique qui n'exclut personne mais qui inclut également ceux qui sont un peu étranges, les personnes difficiles et compliquées, ceux qui réclament de l'attention, ceux qui sont différents, ceux qui sont malmenés par la vie, ceux qui ont d’autres  intérêts. C’est dur et cela requiert une grande ouverture d’esprit et de cœur, parce qu'il ne s'agit pas d'« un consensus de bureau ou d'une paix éphémère, pour une minorité heureuse » ni d'un projet « de quelques-uns destiné à quelques-uns. » Il ne s’agit pas non plus d'ignorer ou de dissimuler les conflits, mais d’accepter de supporter le conflit, de le résoudre et de le transformer en un maillon d'un nouveau  processus ». Il s'agit d'être des artisans de paix, parce que bâtir la paix est un art qui exige sérénité, créativité, sensibilité et dextérité. Semer la paix autour de nous, c’est cela la sainteté !


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