• Extraits du livre de François Garagnon

    Réussir dans la vie, ou réussir sa vie.

     

     

    Conseil à un jeune cadre ambitieux

     

    L’argent peut vous permettre d’acquérir :

    Un lit mais pas le sommeil

    Des livres mais pas la connaissance

    Des vêtements mais pas le temps

    Des vivres mais par l’appétit

    Une maison mais pas un foyer

    Des médicaments mais pas la santé

    Des employés mais pas des amis

    Des possessions mais pas la fidélité

    Des plaisirs mais pas l’amour

    Du luxe mais non du bonheur.

    (Emmanuel Faber (PDG de Danone) interview 04/04/2016 (les échos /Businesse)

     

    Réussir dans la vie, ou réussir sa vie. (4)

     

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    Réussir dans la vie, ou réussir sa vie.

     

     

    Dans la plupart des cas, réussir dans la vie exige un itinéraire reposant sur des efforts, un talent, un opportunisme fondamentalement individuel, orientés vers un profit personnel. Il s'agit, comme l'on dit, de se faire « une place au soleil », de sortir du lot, de se distinguer de la masse, d'exploiter ses atouts, d'accéder à des avantages et des privilèges auxquels les autres n'ont pas droit.

     

    Dans une orientation très distincte, réussir sa vie repose toujours de quelque manière sur une forme d'altérité partageuse et aimante, et comporte bien souvent une part de gratuité, voire de charité. La conscience de la précarité et de la beauté de l'existence conduit à relativiser la course au succès et à s'oublier soi-même pour mieux se trouver. Par leur capacité d'élucidation, les autres nous rapprochent de nous-mêmes. Dans cette optique, le succès ne repose plus sur une attitude prédatrice (je m'empare de tout ce que je peux atteindre, acquérir, posséder), mais sur une prospérité d'un autre ordre, générée par un état d'esprit DONATEUR. Il ne s'agit plus d'être le meilleur, mais de s'améliorer soi-même. De devenir peu à peu meilleur que ce que l'on est aujourd'hui ou que ce que l'on a été hier. On pourrait dire à la manière d'une devise: ÊTRE SOI DE PLUS EN PLUS ET DE MIEUX EN MIEUX.

    Réussir dans la vie, ou réussir sa vie.(3)

    Photo Renal

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    Réussir dans la vie, ou réussir sa vie.

     

     

    Dans l'expression réussir dans la vie, il est question d'aisance financière, de succès social, mondain, professionnel, de statut reconnu ou de notoriété. La réussite tient à ces quelques points: gagner de l'argent, avoir du succès, être connu, détenir du pouvoir, accéder à des honneurs. On remarquera que cette réussite est toujours d'ordre matérialiste évaluée par des avoirs (fortune personnelle, somme d'acquisition biens matériels, etc) pour aboutir à un niveau de vie associé à ce que l’on appelle un statut social

     

     

    L'expression réussir sa vie nous place sur un tout autre regard beaucoup plus personnel, peut-être même intime, et n'obéissant à aucun critère quantifiable. Il est question de plénitude et d'accomplissent d'adéquation entre ce que l'on a toujours rêvé ou voulu fortement, et ce que l'on a réalisé. Le spirituel prend le pas sur le matériel. Ici les enjeux sont grandement subjectifs, et le niveau de vie est une notion qui doit être revisitée pour s'appeler plutôt: niveau de contentement. Dans la hiérarchie des motifs d'accomplissement personnel, l'esprit précède les œuvres.  La richesse n'apparaît plus sous forme sonnante et trébuchante, mais plutôt de manière résonante et palpitante. Il est question, on l'aura  compris, de richesse intérieure.

     


     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    Réussir dans la vie, ou réussir sa vie.

     

     

    Résumé : Ne passez pas à côté de l'essentiel. Les temps ont changé. Aujourd'hui, la réussite matérielle n'est plus forcément un critère d'épanouissement, encore moins une quête ultime. Le matérialisme à tout prix s'estompe au profit de valeurs plus fondamentales et plus durables. Ce que l'on veut, c'est ne pas passer à côté de l'essentiel, s'accomplir, faire que sa vie ait un sens. Mais qu'est-ce que réussir sa vie? Est-ce aller au bout de ses rêves? Ne jamais renoncer, ne jamais déserter son idéal? Privilégier la quête du bonheur, de l'équilibre et de l'harmonie sur des choix plus éphémères? Opter pour une humilité radieuse plutôt qu'une rivalité prédatrice, pour des liens d'alliance et de coopération plutôt que des rapports de force systématiques? Et si réussir sa vie, c'était aimer et être aimé? Disposer son cœur à la gratitude? Découvrir sa vocation dans les profondeurs de l'intériorité? Rechercher des expériences de vie, plutôt que de faire carrière? Placer l'excellence dans une manière d'être, plus que dans des scores qui servent davantage l'ego que l'avenir de l'humanité? Cet ouvrage aborde toutes ces grandes questions de manière vivifiante. Par sa présentation attrayante et soignée, chaque page suggère un nouveau voyage intérieur. Approche philosophique, anecdotes vécues, petites chroniques, exploration de succès stories, trajectoire de célébrités, paradoxes saisissants  sur les chances et les périls de l'époque, citations galvanisantes, approches issues de la sagesse, du pragmatisme, d'un idéalisme visant un monde meilleur, témoignages vivants, règles pour mieux vivre sa vie ...  Cet ouvrage est un vade mecum de nature à accompagner toute personne en quête de sens et de profondeur dans son questionnement sur les finalités ultimes de l'existence et les secrets d'une vie heureuse.

     

    La question est moins de savoir ce que tu fais dans la vie que ce que fais de ta vie. Bien que notre société n’y incite guère, il te faut passer de l’extériorité à l’intériorité. Comprendre que ce qui se joue en toi a un impact autrement plus décisif que ce qui ses passe autour de toi.

     

     

    Il y a dans chaque être humain un désir de faire et un désir d’être. Un besoin viscéral de réaliser et tout à la fois de se réaliser. Pour représenter un accomplissement véritable, la réussite doit s’exprimer à travers les œuvres (les fruits de l’action) et à travers l’esprit (l’équilibre intérieur). La volonté et la grâce, si l’on veut. (A suivre....)

     

    Réussir dans la vie, ou réussir sa vie. (1)

    Photo Renal. Aout 2019 Presa de Escale Pyrenées espagnoles

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    C'est en comptant Sur les autres, c'est en comptant sur Dieu (il n'est pas incongru d'aborder la foi et l'amour de manière simultanée), que l'on passe de quelque chose à quelqu'un. Seuls la foi et l'amour peuvent nous donner la plénitude. Et tous deux, foi et amour, exigent pour se manifester, le bienheureux abandon.

     

    Quand on aime, quand on croit, on vit plus intensément, c'est-à-dire davantage. Quand on aime, quand on croit, on n'a pas besoin de preuves. C'est notre intime conscience qui s'exprime, c'est notre cœur qui vibre. Quand on aime, quand on croit, on est dans la toute confiance, on s'abandonne à une force qui nous dépasse, cette force même qui donne à notre vie une dimension nouvelle. Fin

     

    Ici se terminent les extraits de ce très beau livre. Merci de votre fidélité.

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. Fin

    Espagne aout 2019


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Dieu n'est pas un patron, ni un chef d'État, ni un régent. Si nous avons tant de mal à le découvrir ici-bas, c'est qu'il intervient dans le temporel, mais avec des signes d'éternité que nous ne sommes pas aptes à décrypter. Son pouvoir est au-delà de tous les pouvoirs. Il s'affirme en s'effaçant! Voilà quelque chose de bien extraordinaire pour notre psychologie humaine : s'affirmer en s'effaçant ... Et cependant, dans le domaine de pure gratuité, celui de l'amour par exemple (et c'est sans doute le meilleur exemple), on s'aperçoit que la plus belle manière de s'inscrire dans le cœur de l'autre, c'est de s'effacer, notamment lorsqu'il y a des querelles ou des motifs de discorde.

     

    Dieu nous dit : « Fais toi capacité, je me ferais torrent » ! Telle s’exprime la force de l’abandon ; en devenant force d’abondance !

    C’est en se plaçant sous le regard de Dieu, sous sa bienveillance et dans son amour, qu’on finit par s’abandonner.

     

    La confiance est la condition fondamentale pour croire et s’abandonner.

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (22)

    Photo Renal Perpignan Palais ses rois de Majorque. aout 2019


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Chaque être est une histoire sacrée, ce qui veut dire immense, unique et irremplaçable. Cette conviction est un gage d'unité par-delà les difficultés temporelles, parce qu'elle introduit une dimension de sacrement  dans la relation. Dans le domaine des sentiments, n'oublions pas que la comparaison est la principale source de mensonge: tout nous engage bien sûr à comparer les choses entre elles, dans leurs caractéristiques et leur fonctionnement; mais une personne n'est pas une chose: on ne saurait comparer quelqu'un qui est par nature unique. L'être que nous aimons, nous ne sommes pas là pour peser de lui le pour et le contre, mais pour l’accepter tout entier, tel qu’il est, dans ses faiblesses comme dans ses qualités. Cette évidence est malheureusement aujourd’hui assez désertée…

     

    « Laisser agir Dieu en soi » suppose une foi abreuvée aux sources de la confiance.

     

    C’est l’une des plus belles ruses de Dieu : faire ce qui est impossible sois possible autrement !

     

    Je pense que le Saint Esprit, par ses opérations secrètes, nous guérit de nos blessures, de nos souffrances aussi efficacement qu’un baume souverain qui pénètre en nous. Ce baume invisible comme une caresse, finit par apaiser notre douleur jusqu’à la faire disparaître tout à fait. Mais attention : les opérations de l’Esprit Saint se font toujours à cœur ouvert. Alors, ouvrez votre cœur, si vous voulez être vraiment guéri…

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (21)

    Photo Renal


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

     

    Notre difficulté d’aimer vient peut-être de notre mésestime de soi, de notre retenue à nous aventurer sur le territoire des autres. Il nous manque toujours une prodigalité du cœur. Si nous étions assez confiant, sil nous nous aimions suffisamment nous même, peut être ne serions-nous pas toujours en quête d’amour, de reconnaissance, de sécurité affective. En effet, l’autre n’est pas là pour combler un manque ou pour remplir nos vides, mais pour partager nos richesses.

     

     

    Dieu n’est pas tout à fait hors sujet quand on aborde un thème comme l’amour. Pour la bonne raison qu’il est la source de tout amour, au point de s’appeler l’Amour même. L’amour est un principe divin et un souffle créateur. En premier lieu parce qu’il donne la vie. Ensuite parce qu’il nous entraîne à exprimer le meilleur de nous-même.

     

    La foi n’est peut-être rien d’autre que l’acceptation d’un « Je t’aime » qui nous vient de l’éternité. Et, ce faisant nous ouvre le chemin, la vérité et la vie. Une histoire d’amour est une histoire de foi. Elle commence, pourrait-on dire par : « Il était une foi »…….

     

    Ce qui fait la grandeur d’une vocation, c’est l’occasion qu’elle donne de nous vouer à une cause qui nous dépasse. La vocation fondamentale de l’homme, c’est d’aimer. Or, qui saurait prétendre maîtriser l’amour, le gérer, le soumettre ? C’est bien parce que l’amour ne peut être possédé qu’il est le plus grand trésor.

     

    photo Renal

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

     

    Les fondamentaux de l’amour durable (fin)

    Le juste équilibre.

     

     

    Le désir d’enracinement et de transmission.

     

    Fonder une famille, c’est une décision qui ne peut avoir de sens que dans une vie à deux : c’est ouvrir grand un amour sur un projet, c’est s’engager dans la construction d’un avenir. Contribuer à cette fondation, c’est dépasser sa destinée personnelle pour l’inscrire dans une continuité générationnelle. Le désir d’être se mue alors en désir de transmettre ; et l’on établi alors la relation avec l’être aimé dans un sentiment très fort de permanence qui peu, au fil des ans, se muer en mission. La réussite d’un amour ne tient plus seulement à l’harmonie entre deux êtres, mais à son rayonnement, à la propagation de son équilibre aux générations qui suivent. L’amour durable peut devenir alors un repère irremplaçable, tout autant pour ceux qui le vivent que pour ceux qui en sont les témoins.

     

    Rappelez-vous que lorsque vous quitterez cette terre, vous n’emporterez rien de ce que vous avez reçu, uniquement ce que vous avez donné. (St François d’Assise.)

     

    Le triomphe de l’amour, c’est de ne pas s’habituer l’un à l’autre. (J.A Coulanghon)

     

    Quand on aime fortement, c’est toujours une nouveauté de voir la personne aimée.

    Photo Renal


     


     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

     

    Les fondamentaux de l’amour durable (suite)

    Le juste équilibre.

     

     

    L’attention

     

    L'un des grands besoins de l'être, c'est d'être écouté, c'est d'être compris. Du reste, se sentir aimé, n'est-ce pas se sentir compris ? Or, notre attention est perpétuellement distraite par mille projets, mille contraintes, mille accaparements ou tentations du monde extérieur ... de sorte que l'être que nous aimons ne retient pas toujours notre attention comme il le faudrait. Il doit s'agir d'une exigence mutuellement consentie, invitant à renouveler perpétuellement l'attention que nous portons à l'autre: à force de partager des habitudes, nous finirions, si nous n'y prenions pas garde, par oublier ou mésestimer sa profondeur, sa diversité et son mystère!  Même si des phases d'indisponibilité ou de mauvaise humeur rendent la chose difficile, il est fondamental d'inscrire la relation sur le devant de la scène, et d'y consacrer une patience sans cesse renouvelée, une  constance affective, un dévouement, une disponibilité  intérieure, et tout simplement une présence. En prenant bien conscience qu'être présent ne consiste pas seulement à "être là", mais à "être pleinement avec". L'attention se nourrit de la parole échangée, mais surtout du silence qui suit. Au point que l'on pourrait dire de l'amour qu'il est d'abord art de l’écoute. Le silence est la langue maternelle de l'amour: elle nous permet de rejoindre l'autre sur des sentiers inconnus à la parole.

    Le désir d’être

     

    Il n’est pas d’amour durable sans idéal, sans gratuité, sans désirs de se donner pour une cause qui nous dépasse infirment, sans la volonté d’assumer ensemble la vie quotidienne mais aussi de transcender l’ordinaire des jours. Ce qui sous-entend que c’est moins la précision des buts qui fait la force d’un amour, que la vigueur de l’élan inaugural.

     

    Photo Renal
     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Les fondamentaux de l’amour durable (suite)

    Le juste équilibre.

     

    Comme en toutes choses, la vérité est au milieu. La relation doit trouver un équilibre entre deux individualités qui aspirent chacune à suffisamment de liberté pour s'épanouir avec bonheur, et suffisamment de présence de l'autre pour grandir en harmonie. Le plus court chemin pour atteindre l'épanouissement de soi passe par l'autre ... Une relation heureuse ne saurait se concevoir sans ce savant équilibre entre proximité et distance, entre liberté et docilité à l'autre, entre développement personnel et don de soi, entre confrontation et sérénité. ! Il s'agit donc de cultiver le désir d'apaiser les tensions, surtout lorsque le contexte extérieur est difficile, cacophonique, dispersé, tendu. Le but suprême est de réveiller en soi le goût de l'unité et de la paix du cœur. Ainsi que le disait Nietzsche, « il faut une grande musique en soi si l'on veut faire danser la vie », L'harmonie, la beauté de votre chant, dépendent de cette intériorité-là, sans laquelle nul équilibre durable n'est possible.

     

    La fidélité

     

    La fidélité est un engagement un devoir librement agréé, qui est le gage d'une sécurité affective, Grâce à elle, l'un se nourrit de l'autre - et réciproquement. La relation est maintenue vivante par l'énergie que le lien fortifie et relance sans cesse. Nous devons être dans le cœur de l'autre comme l'autre doit être dans notre cœur: alors, tout se passe comme si notre être suivait une sorte de mouvement centrifuge qui nous ramène toujours au centre de la relation, dans une dynamique assez semblable à celle de la roue autour de son axe.

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (17)

    Photo Renal


     



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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Les fondamentaux de l’amour durable

     

    La confiance.

    La confiance est comme une lumière, et si celle-ci, après l’exercice du discernement, devient inconditionnelle, alors peu à peu les ombres du doute s’enfuient. On rentre dans une pureté d’intention qui confère à la relation un caractère inaltérable.  La confiance est nécessaire pour qu’une véritable vie en commun soit possible, dans un don de soi réciproque. La confiance en l’autre suppose aussi que nous confiance, en la vie, que nous nous livrions à une espérance, à un élan du cœur disposé à croire sans preuve et à suivre l’autre quoi qu’il arrive et quoi qu’il en soit. Le fameux serment « pour meilleur et pour le pire » traduit bien ce qu’est la confiance inconditionnelle. On peut, ponctuellement, ne pas être d’accord, s’emporter sur telle ou telle conviction, avoir des humeurs discordantes ou des désirs antagonistes, sans pour  autant remettre en cause toute l’estime bienveillante que l’on éprouve pour un être aimé.

     

     

    Le respect.

    Le respect tout comme la confiance et l’amour dont il est le serviteur, est un principe de réciprocité. Attendons-nous au même respect que celui que l’on dispense : le respect suscite le respect, alors qu’à l’inverse, la désinvolture relationnelle entraîne un relâchement si ce n’est qu’une dissolution du lien. Le respect signifie aussi qu’il n’est pas bon de laisser des mouvements du cœur mal résolu, susceptibles d’éroder peu à peu la haute citadelle des sentiments, où réside notamment l’estime réciproque. (à suivre)

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (16)

    Photo Renal

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    L’enfant est le sacre de la vie. (S.Poniazen)

     

    Aide-moi à m’élever, je t’aiderai à t’élever et nous nous élèverons ensemble. (Proverbe quaker)

     

    Avoir l’esprit de famille, c’est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s’y enfermer, mais pour y prendre des forces afin  de mieux s’ouvrir aux autres. (Janine Boissard)

     

    Quoi que vous fassiez de votre vie, faites qu’elle soit un reflet de l’amour. (Jean Paul II)

     

    La vraie joie vient d’une harmonie profonde entre les personnes que tout le monde ressent en son cœur, et qui nous fait sentir la beauté d’être ensemble, de nous soutenir mutuellement sur le chemin de la vie. (Pape François)

     

    Une relation est un bien commun entre deux êtres. Lorsqu’on entre en posture de reproche, d’accusation ou de culpabilisation, on quitte la relation pour revenir à soi. Il importe de reconsidérer le patrimoine commun : se dire que le trésor, ce n’est pas moi, ce n’est pas l’autre, c’est ce que nous avons fini par créer ensemble, à savoir un doux mélange de l’apport de chacun.

     

    Peu de joies humaines sont aussi profondes et festives que lorsque deux personnes qui s’aiment ont conquis ensemble quelque chose qui leur à coûté un grand effort commun. (Pape François, la joie de l’amour.)


     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour.(15)

    Photo Renal aout 2019

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Oui, dans une famille, la vie foisonne, on s'expose, on s'engage, on ose apparaître en devenir,  avant de savoir qui l'on est vraiment et à quel destin nous sommes appelés. La famille est le creuset privilégié où se fondent pêle-mêle les joies et les peines, les élans de tendresse et les blessures, les espérances  et les déceptions, des idées personnelles et des idées reçues, des idéaux, des valeurs et des recherches de sens, des perplexités et des affirmations catégoriques, des moments exceptionnels et tout le prosaïque de la petite vie de tous les jours. C'est ainsi que, malgré les conflits, les blessures, les échecs, les altercations ou les éloignements, la famille est, par essence et par excellence, dans son réalisme comme dans sa force symbolique, "l'institution de l'amour". À nous de lui donner ses lettres de noblesse. Et dans cette quête altière, nous ne saurions prétendre être à la hauteur qu'avec la noblesse du cœur.

     

    C’est dans l’expérience de la famille que l’homme est appelé à vivre et à se réaliser de façon privilégié la vocation fondamentale à l’amour qui est la sienne. (Jean Paul II)

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour.(14)


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Le cadre de la famille est probablement le seul lieu au monde où l’on peut exprimer de manière aussi franche et directe ses exaltations comme ses exaspérations, et où alternent avec une égale vitalité les éclats de voix et les éclats de joie, les conversations ininterrompues et l’incommunicabilité, sans que personne ne s’aventure à y déceler la moindre contradiction.

     

    Pour définir la famille idéale, reviennent souvent ces mots : harmonie, connivence, respect, regards échangés, instants partagés, encouragements, communion, complicité. Mais la famille n’est pas qu’un chemin de roses. Il y a des ronces aussi. Il faudrait donc s’empresser d’ajouter : respect des différences, acceptation de la contradiction, négociation des conflits, restauration du dialogue, pardon, réconciliation…

     

    Au sein de la famille, l’enfant fait sa place. Mais avant d’être ce qu’il est appelé à devenir, il s’imprègne du milieu dans lequel il vit, il intériorise ce qu’il voit ; les parents sont d’abord pour lui  la source de la connaissance. Et il est important que la famille soit forte, afin que les repères soient clairs. Car notre monde à tendance à se décentraliser, à laisser s’évaporer les modèles identifications, au point de créer des désarrois identitaires : « Qui suis-je ? » Quel est mon rôle ? A quoi suis-je appelé ?

     

     

    Pyrénées Espagnole


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Aujourd'hui, l'idéal de la famille tient dans l'idée que tous ceux qui appartiennent au "cercle de famille" puissent trouver une sensation de bien-être en tout temps (par temps d'orage comme de soleil) et aient envie d'y revenir. La famille doit apparaître comme la source originelle, à laquelle on revient lorsqu'on a soif, lorsqu'on éprouve précisément le désir ... de se ressourcer.

     

    La famille est le lieu où on apprend le délicat équilibre entre la permanence et l’impermanence, être ce qui est donné et ce qui reste à construire.

     

    C’est l’un des grands mérites de la famille : nous amener à comprendre que nous avons une place, mais que nous ne pouvons occuper toute la place. Nous amener, par une succession de réajustements, à trouver un terrain de conciliation, une restauration permanente de la confiance et de l’entraide, par-delà les éloignements ponctuels et les dissensions.

     

    La famille nous montre que, par-delà des divergences et les tensions parfois graves, il est des liens indissolubles et que le temps est le grand maître des apaisements.

     

    La famille nous étonne en nous montrant que les temps morts ne sont pas forcément du temps perdu, que ces temps où rien ne semble se passer sont comme des pauses, des respirations, importantes pour la maturation de la relation comme des évènements qui nous sollicitent.

     

    photo renal


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Si la famille d’aujourd’hui est en crise, c’est quelle est le reflet d’un monde en crise où la culture de l’affrontement et de la division l’emporte sur la culture du dialogue et de l’union. Dans ce monde, en effet tout conspire à séparer ce qui est unit. Pour l’homme moderne, la notion de liberté apparaît plus séduisante que celle de l’engagement.

     

    La famille n'apparaît plus systématiquement aujourd'hui comme le "milieu" qui façonne l'identité et délivre une armature morale et mentale, et cependant, elle reste le théâtre des modélisations de comportements. Et donc l'ossature de notre personnalité. Qu'on le veuille ou qu'on s'en défende, nos forces et nos fragilités irréductibles, notre attitude à l'égard de la vie, des autres et du monde, ne peuvent s'affranchir tout à fait de ce cadre de vie inaugural sur lequel s'est posé notre tout premier regard et qui a vu l'éclosion de nos premiers sentiments, de nos premiers chagrins et de nos premières joies. La famille repose sur une pédagogie de croissance. Chacun doit pouvoir s’y épanouir, chacun doit pouvoir « grandir », les parents tout autant que les enfants dans un climat de parfaite confiance et de bienveillance réciproque.

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (12)

    Photo Renal


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

    La famille est le lieu d’initiation des relations humaines, avec toute la notion de proximité et de distance et tout l’arrière-plan affectif que cela suppose. Nous sommes tous, par nature des êtres de relation, et cependant, rien ne nous est plus difficile que de vivre cette relation.

     

    Au sein de la famille, l’individu apprend à être à sa place, mails aussi à coexister, à vivre ensemble, expérimentant de plain-pied la beauté mais aussi les difficultés de l’interdépendance.

     

    Aimer, c’est donner à autrui le droit de régner sur votre bonheur. C’est ce qui rend l’amour à la fois magnifique et inconfortable. Et c’est ce qui fait que l’amour, pour être durable, doit reposer sur un absolu respect mutuel. C’est vrai dans l’amour conjugal, comme dans l’amour filial, comme dans tout chemin d’alliance.

     

    Dans une famille, chacun et co-créateur des drames et des joies, sachant que l’incidence affective des mots, des gestes et des actes de chacun rencontre une caisse de résonance très amplifiée, au point que certains psychologue relèvent en tout individu un authentique héritage émotionnel.

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour (11)

    photo Renal

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Gardez-vous de cultiver les rancunes et de vous dissimuler les sujets de tiraillements. Surtout, abstenez-vous de juger. Juger un être, c’est l’obliger à cherche ailleurs son air respirable. C’est le forcer à trouver auprès de quelqu’un qui croit en lui ce dont il a besoin pour grandir et vivre. Ne condamnez jamais quelqu’un. Ce serait l’identifier à ses apparences. C’est le meilleur moyen de le tuer, car on le traite en objet.

     

    Exister, c’est coexister. (Gabriel Marcel)

     

    Aimer, c’est ne plus comparer. (Bernard Grasset)

     

    Être profondément aimé par quelqu’un te donne la force, tandis qu’aimer quelqu’un profondément te donne du courage. (Lao Tseu)

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour (10)

    Forêt de Fontainebleau juillet 2019

     


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

    On ne devrait mette un enfant au monde que lorsqu’on a établi un foyer qui puisse l’aimer, l’abriter, le faire grandir. Et le plus grand besoin de vos enfants, ce n’est pas que vous les aimiez, c’est avant tout que vous vous aimiez.

     

    L’amour n’est pas aveugle, il est lucide. Il voit ce que les autres ne voient pas, il perçoit les possibilités de quelqu’un.

     

    Ce qui tue un mariage, ce ne sont pas les disputes. Ce qui tue un mariage, ce ne sont pas les ennuis d’argent, ce ne sont pas les difficultés d’enfants, ce ne sont pas les épreuves, ce n’est même pas l’infidélité. Ce qui tue un mariage, c’est la routine. Et cela se fait sans s’en apercevoir, c’est une mort lente mais fatale,  Ce que vous vous promettez en vous mariant, c’est justement de ne pas vous laisser mourir.

     

    A quoi rimerait la vie si l’Amour n’était pas le fin mot de tout ?

     

    Apprenons à parler ensemble ! Parler, c’est une façon de se donner, de se livrer. Oser se parler, ose se dire ce qui ne va pas. Vous imaginez bien qu’il est nécessaire pour cela de prendre des moments de paix, de tranquillité. De bien choisir des moments de calme, pour oser dire ce qui risque de faire de la peine à l’autre. Mais en lui expliquant que c’est justement parce qu’on l’aime, parce qu’on veut se donner à lui, qu’on lui fait confidence, d’une chose que l’on préfèrerait garder secrète. C’est un témoignage d’amour, de confiance, de dire quelque chose qu’il serait plus confortable de taire. Que ce soit des choses agaçantes de la vie quotidienne ou des sujets graves, il faut beaucoup de courage pour le dire. C’est si facile de se taire, de faire comme cela n’était pas ! Mais on ne  peut pas faire « comme si » on s’aimait.

     

    La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. (9)

    Photo Renal, Forêt de Fontainebleau

     


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