• Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

    Bienveillance et solidarité

     

    « La bonté est la qualité du cœur qui nous porte à être toujours prêts à faire le bien, à rendre service à nos semblables et à nous imposer même des sacrifices, si cela est nécessaire, pour contribuer à leur bonheur. »

    (Source Poignet)

     

    « Aidons-nous mutuellement : la charge de nos maux en sera plus légère. »

     

    « La bonté rend l’âme contente, car celui qui cherche à rendre les autres heureux jouit lui-même d’un bonheur intérieur que la conscience lui procure. La bonté augmente l’attachement que nos amis ont pour nous et diminue les mauvais sentiments de nos ennemis. »

     

    « Cultivez en vous l’esprit d’équipe fait de désintéressement et sans lequel la coopération ne reste qu’un moyen de satisfaire plus surement son égoïsme. Efforcez-vous d’acquérir le sens de la communauté. Vous vivez en groupe et vous devez vouloir le bonheur de tous. »

    (Source Renaud, la vie morale de l’enfant, cours moyen et supérieur.)

     

    « Il faut s’incliner devant le talent, mais il faut s’agenouiller devant la bonté. »

    « Ne faites jamais couler les larmes : Dieu les compte. »

    « La bienveillance est souvent la première cause de la sympathie. »

    « La charité, c’est la bonté en action. »

     


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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

    Conscience et discernement

    « La conscience est un juge intérieur qui ne se trompe jamais. Nous devons la consulter dans les actions importantes de notre vie.

     

    - Si nous l'écoutons, elle nous récompensera en nous donnant le contentement de nous-mêmes ;

     

    - si nous lui désobéissons, elle nous punira en nous mettant le remords dans le cœur.

     

    Tout homme a une conscience et nul ne peut se soustraire à cette voix que ni l'âge ni l'habitude du mal n'arrivent jamais à étouffer complètement.

     

    Source : POIGNET Le Livre unique de morale et d'instruction civique,

     

    « L'homme est un être raisonnable. Sa conscience lui permet de discerner le bien du mal. Elle récompense les bonnes actions par la satisfaction morale ; elle punit les fautes par le remords. »

    Source : PIQUET (J.B.), Instruction et Éducation morale

     

    « Pour éviter que la voix de la conscience ne soit couverte par la voix des mauvais penchants, nous devons lutter contre nos défauts, éclairer notre raison et notre cœur. »

    (Source Renaud, La vie morale de l’enfant, cours moyen et supérieur.)

     

    « Connais-toi bien ; instruis-toi de tes devoirs. » 

    « Va où tu voudras, tu y trouveras toujours ta conscience. » 

    «  Ne pense au passé que pour éclairer l’avenir. » 

    « L’enfer est pavé de bonne intentions. » 

    « Le remords est la première punition du coupable."


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  • Fierté et modestie

     

    « La fierté vraie est une grande qualité qui s’arrange très bien avec la modestie. Celui qui est fier ne veut ni briller ni dominer ; mais il veut rien faire qui le rende honteux de lui-même, à ses yeux et aux yeux d’autrui. Il trouve dans un amour propre bien placé la force d’être courageux, loyal, tempérant, de se garder des mauvaises distractions et des mauvaises compagnies.

    (Source : Cressot l’éducation morale et civique à l’école primaire.)

     

    « Qui ne sait se contenter de peu ne sera jamais content de rien. »

     

    « L’esprit le plus fort est celui qui connaît le mieux sa faiblesse. »

     

    « Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens. »

     

    « Il n’y a point de gens plus vides que ceux qui sont pleins d’eux-mêmes. »

     

    « L’homme de mérite reçoit les honneurs avec modesties, le vaniteux en devient superbe et insolent. »

     

    « La modestie est à la vertu ce qu’un voile est à la beauté : elle en fait ressortir l’éclat. »

     

    « L’orgueil déjeune avec l’Abondance,

    Dîne avec la Pauvreté et Soupe avec la honte. »

     

    « L’amour propre est un miroir trompeur,

    Qui grossit les qualités et rapetisse les défauts. »

     

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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

    Frères et sœurs

     

    « Frères et sœurs, vous êtes sortis des mêmes entrailles et le même lait vous a nourris : est-il un lien plus fort et plus sacré que celui-là ?

    Faites en sortes que les années le resserrent toujours d’avantage. Notre sentier sur la terre est difficile et rude ; pour y marcher avec assurance, pour n’y point trébucher à chaque pas, appuyez-vous les uns sur les autres. »

    (Jean Marie de Lamennais)

     

    « Frères et sœur, nous avons les mêmes affections : nous aimons la même maison, le même pays, le même père et la même mère.

    Aimant les mêmes personnes et les mêmes choses, comment ne pas nous aimer mutuellement ?

    Nos aînés doivent remplacer nos parents si par malheur ils mouraient. Nous leur devons le respect et l’obéissance.

    Puisque notre union fait le bonheur de nos parents, nous resterons unis par les liens les plus étroits »

    (Source : Bailly Jules Morale pratique de l’écolier, cour élémentaire et moyen, Paris 1895)

     

    « Un frère est un ami donné par la nature »

     

    « L’amitié des frères et sœurs fait le bonheur de leurs parents. »

     

    « Ni le temps, ni la séparation, ni l’éloignement ne doivent rompre le faisceau sacré de la famille. »

     

    « La famille est une société naturelle d’affection et de secours mutuels. Les bienfaits reçus par les enfants leur font une obligation d’aimer leurs parents, de les respecter, de leur obéir et de leur venir en aide aussitôt et autant qu’ils le peuvent. »

    (Source : PIQUET)

     

     

    « Dans la famille, la mère apporte la douceur et la tendresse.

    Le père, la force et le travail.

    Tous deux, le courage et le sentiment du devoir. »

    (Source : BEAUROYRE 1898)

     

     

     

    « Aimer, être aimé : voilà la famille »

     

    « Dans la famille, les extrêmes  se rapprochent. »

     

    « La famille est l’école où l’on apprend la pratique de tous les devoirs. »

     

    « Conservons comme un bien précieux le sentiment de famille »

     

     

     

     

     


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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

     

    L’ordre

    «  L’ordre ne consiste pas seulement à bien savoir ranger les objets. Il doit s’étendre à toutes les actions de notre existence, si nous voulons que celle-ci soit heureuse.

    L’ordre dans la distribution de la journée amène l’économie du temps, qui est un précieux trésor ;

    L’ordre dans la distribution du travail augmente la somme de ce travail et des ressources.

    L’ordre dans les affaires en assure souvent la réussite et le succès ;

    L’ordre dans la conduite et les habitudes contribue à l’entretien d’une bonne santé.

    (Source : Poignet le livre unique de morale et d’instruction.)

     

    « La discipline soit s’imposer aux pensées et aux sentiments.

    Ne dites pas tout ce qui vous passe par la tête.

    Ne répondez pas à tort et à travers.

    Apprenez à réfréner vos impulsions Soyez réfléchis.

    Ne laissez pas vagabonder votre imagination.

    Gardez-vous de l’exaltation irraisonnée qui pousse à des actes répréhensible ou immoraux. Soyez calme et pondérés.

    (Source Renaud, la vie morale de l’enfant, cours moyen et supérieur.)

     

    (Photo, Nature et Poèsie)

     


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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

    La clef du bonheur

     

    Le bonheur ne se cueille pas. Il se construit. Voilà la quintessence absolue des leçons de morale.

     

    Le bonheur ne se niche ni dans le regret ni dans le rêve. Il se vit à l'heure présente. Dans les minutes fugaces qu'il faut saisir au vol. Rien d'épicurien dans cet axiome. Pas question de se laisser porter par l'air du temps. Car il faut « choisir sa route » : question de dignité et de libre arbitre ! Rien de contemplatif non plus. Parce que le bonheur s'invente dans l'action, et surtout dans « l'accomplissement de nos devoirs », au service des autres beaucoup plus que pour son petit confort douillet.

     

     

    La clef du bonheur ? Pratiquer la vertu pour élever notre âme. Comme si la morale venait soudain assouvir notre soif d'idéal.

     

     

    « Où donc est le bonheur, non — pas complet - car ce n'est qu'un rêve, mais raisonnable et réalisable ?

     

    - Il est d'abord dans le courage en face de la souffrance inévitable. Si nous supportons bravement le mal, il nous laissera plus forts et plus fiers. Nous pourrons dire : « Je sais ce que c'est ; je suis passé par là ; je n'ai plus peur. »

     

    -  Il est ensuite dans une vie active et complète, qui ne méprise aucun

    plaisir, mais qui sait faire à chacun sa part et préférer ceux qui nous distinguent des bêtes.

     

    - Découvrir et connaître le monde de la terre et des cieux, essayé de le comprendre, voilà déjà un plaisir supérieur.

     

    -  Vivre avec les autres ; s'apercevoir que les gens de notre famille, de notre pays sont nos semblables ; les aider et en être aidés ; les aimer et en être aimés, quelle source inépuisable de joies !

    Source : CRESSO

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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

     

    LA FAMILLE

    Parents et grands-parents

     

    « Le père et la mère se dévouent inlassablement pour leurs enfants. Pour les élever, ils s’imposent, sans jamais se plaindre, les plus dures privations. Le cœur des parents est inépuisable de tendresse et de sacrifices. La maman est l’âme du foyer. Son incessante activité, son amour infini, ses qualités de bonne maîtresse de maison font un nid douillet et accueillant. Le père est la force du foyer : il l’entretient, le défend, y fait régner l’ordre et l’énergie.

    En échange de ce que mes parents font pour moi, je veux les aimer tendrement et leur manifester mon affection pour les rendre heureux. »

    (Source : RENAUD (LP), La vie morale de l’enfant, cours moyen et supérieur, Paris, Charles-Lavauzelle nouvelle édition 1948)

     

     

    « Si nous avons le bonheur de posséder encore nos grands-parents, ayons pour eux le plus grand respect et la plus grande affection, car ils nous aiment autant que nos parents et d’un amour plus tendre encore.

    (Source : POIGNET, le livre unique de morale et d’instruction civique, Paris édition 1918)

     

     

    « Il y a trois sortes d’obéissance :

    1.     Une obéissance forcée, c’est celle de l’esclavage

    2.    Une obéissance volontaire, c’est celle de l’homme d’honneur

    3.    Une obéissance qui vient du cœur, qui a pour principe l’amour de nos parents, c’est l’amour filial dans toutes sa beauté. »

    (Édouard Laboulaye)

     

     

     

    « Qu’il en coûte d’être sévère !

    Tache ami, de te souvenir

    Du chagrin que se fait ton père

    Quand il faut gronder et punir ; »

    (Victor De Laprade)

     

    « Maximes sur les devoirs envers nos parents »

     

    « Pour des parents, la plus douce des récompenses,

    C’est la bonne conduite de leurs enfants. »

     

    « C’est dans leurs vieux jours que les parents

    Apprennent à connaître leurs enfants. »

     

    « Soyez le bâton de vieillesse de vos grands-parents. »

     

    « On ne peut mieux commencer la vie qu’en aidant ses vieux parents

    A finir doucement et heureusement la leur. »

     

    « L’asile le plus sûr est le sein d’une mère. »

     

    « N’attends pas que les gens soient morts pour les aimer. »

     


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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

    La force de caractère

     

    « Ne confondez pas la fermeté de caractère avec la précipitation et l’entêtement, qui sont deux défauts de la volonté.

    La précipitation est le cas de ceux qui ne réfléchissent pas assez et s’enthousiasme à première vue pour une idée sans l’avoir mûri.

    Les entêtés sont des gens trop attachés à leur opinion. Ils ne veulent pas reconnaître qu’ils se sont trompés, et ils s’obstinent dans leur erreur.

    (Source Bourceau, Lectures expliquées.

    « Sans le caractère, l’homme n’est plus un homme, mais une chose »

    « Quant il le veut, le nain se met au niveau du géant. » 

    « Sans la force morale, c’est peu de chose que la force physique. »

    « Le courage est le triomphe de la volonté sur tout ce qui s’oppose à l’accomplissement du devoir. »

     


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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

    LES AMIS

    Camaraderie et sincérité

     

    « Le bon camarade est aimable, doux et patient avec tous. Il est toujours prêt à rendre service. C’est lui qui s’efforce de vous consoler de vous aider si vous êtes dans la peine, vient vous distraire quand vous êtes malades. Il est franc, loyal, vous savez ce qu’il pense. Il est désintéressé et se réjouit du bonheur qui vous arrive. Il est honnête. Il donne toujours en tout, le bon exemple. En un mot, le bon camarade a le sens de la solidarité. »

    (Source : Renaud)

     

    «L’amitié repose sur l’affection, la délicatesse et la confiance. Un ami véritable c’est une douce chose ; c’est un frère d’élection sincère et fidèle sur lequel on peut compter en toute circonstance. »

    (Source Renaud)

     

    « La véritable amitié sait être lucide quand il faut, aveugle quand elle doit. » (Francis Blanche)

     

    « Un ennemi loyal est moins dangereux qu’un faux ami »

    « N’aie rien à cacher ; tu n’auras pas envie de mentir. »

    « Les petits mensonges mènent aux grands. »

    « Il ne faut pas dire tout ce que l’on pense, il faut toujours penser ce que l’on dit. »

     


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  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

     

    LES AMIS


    Confiance et loyauté

     

    « Envers nos amis, les devoirs que dicte la sentencieuse morale peinent à dissocier truisme et altruisme. Le truisme jongle avec les exigences que suggère chaque mot-clé. La loyauté est affaire d'honneur. La sincérité requiert de la délicatesse. Le pardon appelle beaucoup de générosité. L'altruisme, lui, permet de certifier l'amitié, la vraie. Le serment, le

    désintéressement, la tolérance donnent à la franche camaraderie un beau quartier de noblesse que les bonnes leçons de morale  n'oublient jamais de rappeler aux esprits oublieux. »


    « Les promesses sont écrites, verbales ou tacites. La loi nous oblige à tenir les engagements écrits. L’honneur seul nous oblige à tenir des promesses verbales. Manquer à sa parole, c’est donc manquer à son honneur et c’est faire tort à ses semblables.

    (Source Dès)


    « Le respect de la parole donnée est la chose la plus belle et la plus digne. L'homme qui donne sa parole affirme qu'il est un honnête homme, et celui qui la reçoit croit à cette affirmation.

    Faillir à la parole donnée, c’est tout à la fois manquer à soi-même et manquer à autrui.

    La parole de l'honnête homme vaut une signature mise en bas d’un contrat. »

    (Source : DELCROIX)


    « Maximes sur la confiance et la loyauté »

    « Un honnête homme n’a qu’une parole. »

    Tout homme de courage est un homme de parole. »

    La parole d’un homme d’honneur vaut un écrit. »

    « A gens d’honneur, promesse vaut serment. »

    «  Une promesse  est une dette sacrée. »

     


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