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Poemes sur la paix
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Par renal le 27 Novembre 2012 à 08:45
SI TU VEUX LA PAIX, PREPARE…
… Surtout, ne prépare pas la guerre.
Bien au contraire, si tu veux la paix, prépare d´abord la fraternité.
Mais aussi, si tu veux la paix, prépare l´enseignement de l´amour du prochain.
Car, en effet, si tu veux la paix, donne la priorité des priorités à l´éducation.
Mais n´oublie pas : si tu veux la paix, prépare la justice et respecte la dignité de l´adversaire.
Mais aussi, si tu veux la paix, purifie les mémoires.
Si tu veux la paix, prépare la vérité.
Surtout, si tu veux la paix, prépare la solidarité.
Enfin, si tu veux la paix, prépare la miséricorde.
Alors, si tu prépares tout cela, la paix te sera donnée par surcroît.Grand Rabbin René-Samuel SIRAT
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Par renal le 24 Novembre 2012 à 09:23
Il faut arriver à se désarmer
Il faut mener la guerre la plus dure contre soi-même.
Il faut arriver à se désarmer.
J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible.
Mais je suis désarmé.
Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison,
de me justifier en disqualifiant les autres.
Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses.
J’accueille et je partage.
Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets.
Si l’on m’en présente de meilleurs,
ou plutôt non, pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets.
J’ai renoncé au comparatif.
Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur.
C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur.
Si l’on se désarme, si l’on se dépossède,
si l’on s’ouvre au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles,
alors, Lui, efface le mauvais passé
et nous rend un temps neuf où tout est possible.Patriarche Athénagoras
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Par renal le 14 Novembre 2012 à 09:35
Hais et Aime
Hais
Aime
Les deux mots se ressemblent
Se ressemblent fâcheusement.
Alors il faut bien faire attention
Bien dire
Bien articuler
Hais
Aime
En insistant sur le « me »
Sur la petite syllabe
Supplémentaire
Qui fait une grande différence
Surtout ne pas les confondre
Comme le bonheur
Et le malheur
Qui finissent de la même manière
Mais ce n’est pas dut tout
Pareil.
François David (extrait du calumet de la paix)
Hibiscus dans le ciel bleu de Martinique
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Par renal le 18 Octobre 2012 à 12:13
La lettre P
La plus belle
Lettre de l’alphabet
La seule à prendre au pied de la
Lettre
Qui contient
La Paix
En un seul signe
Qui ne donne à voir
La Paix
Qui la donne à entendre
La Paix
Sonore
Et tendre
En une
Lettre
Unique
Lettre :
P
François David (extrait du calumet de la paix)
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Par renal le 8 Août 2008 à 17:38
Au pied de la première racine
Au pied de la première racine,
De la première herbe,
Du premier sous-bois
Du temps premier
Dormait la paix
Et tournent les nuits, et tournent les jours,
Navigue la vie, navigue l'amour,
Sur l'aile du vent les rêves trépassent,
Sur la mer du temps se ride l’espace,
Vogueront les jours, vogueront les nuits,
Tournera l’amour, tournera la vie,
Dans les bras du vent tournera la terre,
Dans la mer du temps sombre le mystère.
Au bout de la dernière feuille,
De la dernière branche,
Du dernier arbre
De la dernière forêt
Du dernier temps
Eclatera le jour
S’éveillera la Paix.
(Madeleine Guimont)
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Par renal le 8 Août 2008 à 17:18
L’espoir est une veilleuse fragile
Sur cette terre vouée au désastre
Nous tenons nous résistons
Nous nous arc-boutons
Contre vents et marées
Défiant le soleil des armes
Son éclat meurtrier.
Car il faut persister, persister sans fin
Dans l’âpreté des jours
Comme si l’on ne devait jamais mourir..
Dans ce poème ce n’est pas moi qui vous parle,
Dans ce poème ce n’est pas ma voix que vous entendez
Mais ce qui me traverse et me maintient :
L’ombre désespérée de la beauté
CetEspoir infini au coeur des hommes.
Car dans nos mains qui tremblent
Cette petite lueur d’Espoir,
Est une veilleuse fragile
Au coeur de la nuit carnassière.
(Bernard Mazo)
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Par renal le 8 Août 2008 à 17:09
L’accoucheuse
La nuit dans le sous-sol
D’un immeuble détruit
S’entasse une foule de blessés
Meurtris par la bombe atomique.
Pas même une bougie
L’odeur de sang se mêle
A celle des cadavres.
On étouffe, l’air est imprégné
De sueur et vibrant de gémissements.
Une voix au ton étrange, s’élève
Tout à coup : « Un bébé va naître »
Dans ce sous-sol pareil
Aux fins fonds de l’enfer.
Une jeune femme commence
A sentir les douleurs,
Que faire dans un tel noir
Sans une seule allumette.
Tout le monde s’inquiète pour elle,
Chacun oubliant sa propre souffrance.
Alors une blessée gravement atteinte
Se met à dire : « Je suis sage-femme,
J’ai l’habitude d’accoucher »
C’est ainsi que vint au monde
Une vie nouvelle dans les ténèbres de l’enfer,
Et ainsi que mourut
La sage femme, couverte de sang,
Sans atteindre l’aube.
« Je ferais naître cet enfant
Oui je ferais naître cet enfant
Même au sacrifice de ma vie »
(Sadako Kurihara mars 1946)
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Par renal le 8 Août 2008 à 16:22
Soleil
Je te donne mon souffle
Et la dernière flamme.
Et je prends ta chaleur
Pour oublier le noir, l’inconnu et la peur.
Je te donne
La course de mon coeur
Le dessin des cheveux sur la plage des draps.
Je veux prendre ta vie dans mon sang.
Je veux perdre ma vie dans tes mains.
Je m’en vais poignardée
Dérivant dans tes veines
Et je renais en flamme
Et te ferme les yeux.
Tu es aveugle. Pour mieux voir
Quand tu chavires avec nous un soleil éclaté :
Je suis plus près que tu ne crois.
(Madeleine Riffaud)
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Par renal le 7 Août 2008 à 16:16
VIS
Si tu te sens triste,
Chante-le à l’aurore.
Si tu es heureuse,
Vole avec le vent.
Si tu es sage et sereine,
J’irai te chercher très loin, âme mapuche.
Vraiment l’humanité,
C’est le ciel
Et le nom de ses yeux.
(Carlos Levi Reninao)
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Par renal le 7 Août 2008 à 10:00
La Marseillaise de la Paix
De l’universelle patrie
Puisse venir le jour rêvé
De la paix, de la paix chérie
Le rameau sauveur est levé (bis)
On entendra vers les frontières
Les peuples, se tendant les bras
Crier : il n’est plus de soldats !
Soyons unis, nous sommes frères !
Plus d’armes, citoyens !
Rompez vos bataillons !
Chantez, chantons !
Et que la paix
Féconde nos sillons !
Debout ! Pacifiques cohortes !
Hommes des champs et des cités
Avec transport, ouvrez vos portes
Aux trésors, fruits de libertés (bis)
Que le fer déchire la terre
Et, pour ce combat tout d’amour
En nobles outils de labour
Reforgeons les armes de guerre.
(Cette parodie catégorique de « la Marseillaise » publiée dans l’Almanach de la paix en 1892, a été reproduite récemment par Odette Thibaut dans « Non à la guerre, disent-elles »)
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