• Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    La fraternité se fonde sur la participation volontaire de chacun au bien commun. Elle est un choix à la fois personnel et collectif qui se fonde sur la raison, qui respecte la liberté de chacun pour créer une société juste et harmonieuse.

     

    Plus encore qu’à la nécessité des prières orales, je crois en la nécessité de temps privilégiés consacrés à Dieu seul.

     

    « Je crois » est un élan d’amour pour un mystère infini.

     

    Pour que l’Amour soit possible, il ne suffit pas qu’il y ait des montagnes, la mer, des glaciers et des étoiles, il faut qu’il y ait de l’être libre. Et cet être libre à une destinée : « tu aimeras »

     

    Bretagne octobre 2016


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    La prière, ce n’est rien d’autre que cet état particulier dans lequel on est constamment plongé dès l’instant où notre foi est pleinement vivante… Évidemment, nous n’avons pas toujours conscience de cet état.

     

    Ce n’est pas en tirant sur l’herbe qu’on fait pousser le blé plus vite. Savoir avec amour patienter ; regarder, au jour le jour, le petit effort, la lente montée de chacun.

     

    L’égalité est un idéal vers lequel on doit tendre, mas on sait qu’il ne sera jamais accompli. Il y aura toujours des disparités… Ce qui, en revanche, est immédiatement possible, c’est que chacun mette ses dons, ses talents, ses compétences au service de tous… Alors les inégalités de nature deviennent supportables puisqu’elles sont corrigées par l’honnêteté et la droiture.

     

    Je l’aime, Dieu l’Éternel qui est l’Amour. Et je veux affirmer, pour l’avoir éprouvé au long de toutes les années de ma vie : son amour ne trompe pas !

     

    Pensées de l'Abbé Pierre (8)

    Bretagne octobre 2016, Église de Gaël


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    Deux jeunes gens qui vont accepter qu’un enfant vienne au monde montrent qu’ils croient en la Vie. Ils prennent un risque, mais c’est le risque de l’amour et le risque de la joie. Car cet enfant qui naîtra, ils vont l’orienter vers le soleil, vers la lumière. Ils lui confieront le plus beau des secrets, celui du caractère sacré et merveilleux de la vie.

     

    N’ayons point peur. Tenons nos voiles tendues. Le vent est là, le bon vent, le Souffle de l’Esprit Saint. Il suffit de trouver, assez bien tendues, les voiles. Il saura les conduire.

     

    Il nous faut garder les yeux ouverts sur la majesté de la nuit où brillent les étoiles, sur la grandeur du glacier, sur la beauté d’une œuvre d’art.

     

    Croire, espérer, pouvoir aimer, n’est ce pas là notre respiration ! Merci, Seigneur, pour ton Souffle qui, en cette respiration, nous anime et nous porte tous vers toi.

    Pensées de l'Abbé Pierre (7)

     


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    Pensées de l'Abbé Pierre (6)

    La foi est un acte d’Amour. Il arrive un moment où l’on dit « je crois », et on plonge.

     

    Avant de mettre en accusation le Créateur « injuste, incapable, voire coupable », il faut découvrir cette dimension essentielle, fondamentale, de l’Éternel : ne pouvant créer qu’en culminant de la liberté et en respectant la nôtre.

     

    Le monde a beau être épouvantable, le soleil se lève chaque matin, les étoiles sont belles toutes les nuits où il n’y a pas de nuages, les fleurs belles chaque printemps, les fiancés qui s’aiment se sourient. »

     

    Quand on s’indigne, il convient de se demander si l’on est digne.

     

    Une véritable maman, voilà la bonté. Alors pour être bon, luttons pour parvenir à être chacun comme si nous étions la mère de tous es humains qui vivent dans ce village, dans le village entier de la terre entière.

     

    Pensées de l'Abbé Pierre (6)


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l’injustice

     

    Ce que les hommes exigent de nous, au fond, ce n’est pas ce que nous soyons parfaits, mais c’est que manifestement, visiblement, nous essayons de l’être

     

    L’éternel est Amour, c’est le premier fondement de ma foi. Le deuxième fondement de ma foi est la certitude d’être aimé. Et le troisième fondement, c’est la certitude que cette mystérieuse liberté qui est en nous n’a pas d’autre raison d’être que de nous faire capable de répondre à l’Amour par l’amour.

     

    On doit être fier de ce qu’on fait et pas de ce qu’on est. On n’est pas meilleur que les autres, mais ce qu’on fait est meilleur que nous.

     


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    pensée de l’Abbé Pierre (4)

    Lorsque l’homme a édifié par son péché un mur qui empêche la lumière de passer, la seule chose qui puisse faire écrouler ce mur, c’est le repentir. Car Dieu respecte toujours la liberté humaine. Si l’homme veut se couper de sa lumière, Dieu ne le forcera jamais à changer.

     

    Quand on a mis sa main dans la main des pauvres, on trouve la main de Dieu dans son autre main.

     

    On ne possède pas un bien parce que l’on est capable d’en jouir mais si l’on est capable de le donner. Qui sait en jouir et ne sait donner en est non le possesseur mais le possédé.

     

    Ayez la sagesse d’accepter humblement ce qui vous dépasse

     

    Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien

     

    pensée de l’Abbé Pierre (4)


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    pensées de l’Abbé Pierre (3)

    L’homme ne peut vivre que d’une flamme. Une flamme qui naît dans le dévouement de l’amour.

     

    Ne soyons pas hypocrites ! Nous sommes tous privilégiés par rapport à quelque autre. Que faisons-nous de notre privilège ? Est-il, pour nous, pour nos proches, pour en avoir plus ? Ou se justifie-t-il en voulant être moyen de servir plus ?

     

    La misère n’est pas une fatalité, elle vient de nous, de notre absurdité, de notre incapacité à penser le partage.

     

    Le pardon, bien évidement, n’exclut pas la justice humaine … mais il implique toujours une vision plus large, une prise de hauteur, qui ne peut être vécue que dans l’amour. L’Évangile nous donne un bel exemple de ce dépassement de la justice par l’amour, de ce qu’est le pardon, à travers la parabole de l’Enfant Prodigue. »

    pensées de l’Abbé Pierre (3)

     


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    Je ne souhaite à personne de souffrir, mais, constatant que la souffrance fait partie de la condition humaine, sachons vouloir que cette malédiction devienne le lieu et le temps d’un véritable approfondissement et élargissement du cœur de l’homme.

     

    Gardons-nous de faire la leçon à ceux qui souffrent. Gardons-nous de leur faire de beaux discours, fut-ce sur la foi. Ayons cette pudeur, cette discrétion qui nous rend présent par un geste affectueux, attentif, et discrètement priant.

     

    Être charitable, ce n’est pas forcément donner, c’est avoir été, être blessé de la blessure de l’autre. C’est aussi unir toutes mes énergies aux siennes pour guérir ensemble de son mal devenu le mien.

     

    Dieu, parce qu’il est substantiellement Amour, ne demande qu’à pardonner. C’est pourquoi il ne nous condamnera jamais comme un tribunal. C’est l’homme, par le péché, par l’orgueil, qui se condamne lui-même, qui se coupe volontairement de la lumière. »

     

    On n’est jamais heureux que dans le bonheur d’un autre.

     

    Il ne s’agit pas uniquement de donner de quoi vivre, mais de rendre aux malheureux des raisons de vivre.

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016, jardin du Château Fort de Lourdes

     


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  • Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

     

     pensées  de l’Abbé Pierre

    Chacune de nos actions, même la plus banale et la plus quotidienne, se vit secrètement dans cette intimité amoureuse avec Dieu.

     

    Je crois en Dieu et je pense que seul son Amour, son Être hors du temps, peut clarifier cette petite et immense réalité qu’est chaque personne.

     

    La paix, c’est aimer. Ou bien cela n’existe pas. »

     

    L’absurde absolu pour un humain, c’est de se trouver vivant sans raison de vivre.

     

    Être heureux sans les autres, ou bien être heureux avec les autres… Ce choix, qui est à refaire chaque matin, est le plus fondamental qui soit.

     

    La souffrance, plus que tout autre expérience, plonge l’homme devant ce choix abrupt : l’absurde ou le mystère… Soit la souffrance écrase, soit au contraire elle grandit le cœur de l’homme. Soit elle nous plonge dans la nuit, soit elle nous ouvre de nouveaux horizons. Et tous, nous pouvons passer de l’une à l’autre de ces extrémités.

     

     pensées  de l’Abbé Pierre (1)

    Lahitte,  Hautes Pyrénées, aout 2016


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