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Chansons
Il y a 6 pages de chansons
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Par renal le 9 Novembre 2021 à 11:32
Mesdames
Veuillez accepter mesdames ces quelques mots comme un hommage
À votre gente que j'admire, qui crée en chaque homme un orage.
Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages
Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage.
Veuillez acceptez mesdames cette déclaration
Comme une tentative honnête de réparation.
Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures
Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture.
Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes
Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place.
Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps
J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc.
Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire
Derrière chaque grand être humain pressé d'une mère qui respire.
La femme est l'avenir de l'homme, écrivait le poète
Eh bien l'avenir s'est installé et depuis belle lurette.
Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices
Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis
Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs
Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme
Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure
Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur.
Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller
Celui qu'elles ont dans la journée est le plus grand, mère au foyer.
Veuillez accepter mesdames cette réelle admiration
De votre force, votre courage et votre détermination
Veuillez accepter mesdames mon aimable faiblesse
Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse
Veuillez accepter mesdames cette petite intro
Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop
Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie.
Grand Corps Malade
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Par renal le 30 Décembre 2020 à 11:08
Ta Main
Elles sont liées bien souvent et parfois elles sont libres
Elles font des cerfs-volants, elles écrivent des livres
Parfois elles sont ouvertes, parfois elles sont courantes
Y'a des gens qui les ferment et des gens qui les tendent
On les met sur le coeur on les met dans les poches
Elles construisent des parcs où vont courir les mioches
Si elles servent à sévir parfois autour du monde
On pourrait les unir ça ferait une ronde
Celles qui tiennent des armes
Celles qui sèchent des larmes
Qui consolent les enfants
Celles qui nous unissent
Celles qui nous punissent
Moi ma main, je la tends
Donne-moi ta main, gamin et toi prends la sienne
Et nous ferons une ronde, une chaîne
Donne-moi ta main, gamin et toi prends la sienne
Nous tournerons en rond mais les mains pleines
Parfois elles sont heureuses, parfois elles sont si seules
Quand elles sont baladeuses tu les prends dans la gueule
Elles sont nues bien souvent, y'a des gens qui la gantent
On les met à couper, y'a des gens qui les demandent
J'étais perdu, tu sais, comme toi dans la peine
J'ai attendu que l'on prenne la mienne
D'une main tendue, tu sais, on peut faire des chaînes
Et aujourd'hui c'est moi qui prend la tienne
Claudio Capéo
Baie de Saint Malo, octobre 2020
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Par renal le 5 Novembre 2017 à 09:26
Les gens sans importance
Ce sont des gens sans importance
Avec des gestes quotidiens
Qui font renaître l'espérance
Et le bonheur entre leurs mains.
Ce sont des gens sans artifices
Qui vous sourient quand ils sont bien
Et vont cacher leurs cicatrices
Parmi les fleurs de leurs jardins.
Ils ont le cœur un peu fragile
Et la pudeur de leurs chagrins
Leur donne un doux regard tranquille,
Un peu lointain.
Ce sont des gens sans importance
Et qui parfois ne disent rien
Mais qui sont là par leur silence,
Quand ils sont loin.
Moi j'ai le cœur en plein Décembre.
L'ami Pierrot s'en est allé
En emportant mes chansons tendres
Et ton passé
Et tous les mots sans importance
Qui résonnaient dans la maison,
Mais qui sont lourds de son absence
Dans ma chanson.
C'est peut-être à ceux-là qu'on pense
Quand la mort vient rôder, pas loin,
En emportant notre insouciance
Un beau matin.
À tous ces gens sans importance
Avec lesquels on est si bien
Qui font renaître l'espérance
Et sans lesquels on n'est plus rien.
Yves Duteil
Saint Denis
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Par renal le 1 Novembre 2017 à 09:00
Les chemins de la liberté
Il nous a montré le chemin
Qui montait jusqu'à la maison,
Dans le brouillard, dans le crachin.
On se serait perdu, sinon.
Il avait l'air heureux, serein,
Et quand on est entré chez lui,
La cuisine avait des parfums,
Le couvert était déjà mis.
Le sourire lui montait du cœur.
Son regard avalait nos yeux
Et quelquefois, au fil des heures,
Il était grave et silencieux.
Tout était vraiment comme avant,
Et pourtant rien n'était pareil.
Le lendemain, c'était beau temps,
Couleurs d'automne et plein soleil.
On a marché dans les collines
Et couru dans la boue des champs
En s'accrochant dans les épines,
Comme feraient de petits enfants.
En venant, j'étais un peu triste
Et le cœur me serrait un peu.
Il y a des jours où tout résiste.
On a du mal à être heureux.
Lui venait de finir sa peine
Où les mois ressemblaient aux années.
Il voulait voir couler la Seine,
Écouter les oiseaux chanter
Et c'est lui qui sans le savoir,
Et c'est lui qui sans s'en douter,
M'a fait redécouvrir l'espoir,
Les chemins de la liberté.
Puis on a repris nos bagages
Avec l'envie de revenir,
Remplir nos yeux de son visage
Et nos cœurs de son souvenir,
Et c'est lui qui, sans le savoir,
Et c'est lui qui, sans s'en douter,
M'a fait redécouvrir l'espoir,
Les chemins de la liberté.
Yves Duteil
Bretagne octobre 2016
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Par renal le 23 Octobre 2017 à 09:39
Le chemin du pays où rien n'est impossible
Le chemin du pays où rien n'est impossible
C'est moi qui ai choisi ce chemin difficile.
Aujourd'hui je m'arrête à deux pas du ravin
À regarder le vide avec un air tranquille,
Et si je n'ai pas peur, c'est de tenir ta main.
Je n'ai plus qu'à marcher vers l'étape suivante
En mettant tout mon cœur à trouver le sentier
De plus en plus étroit, de plus en plus en pente,
Et qui déjà serpente au milieu de l'été.
Tu m'as tenu la main jusqu'à ce coin tranquille
Où nous avons posé nos valises et nos cœurs.
Il me faut repartir vers les rues de la ville
Et porter des nouvelles au miroir du bonheur.
J'en ai rempli ma vie depuis que tu existes,
Et j'ai tari mes larmes au creux de ton regard.
J'ai découvert la peur de t'avoir rendue triste
Et l'infinie fierté de te rendre l'espoir.
Me revoilà debout, je marche, je décolle
Et je plane au dessus des fenêtres allumées,
Des cheminées qui fument et des préaux d'école,
Et déjà ma raison s'endort à poings fermés.
Un paysage entier couvert de feuilles mortes
Avec une barrière dans une forêt,
Quatre maisons de planches où s'ouvrent quatre portes,
Au dedans la pénombre a gardé son secret.
Des voix qui se répondent, étouffées par l'automne,
En un concert bizarre où les cris des oiseaux,
Tous les secrets échos dont la forêt résonne
Ont mêlé leur silence au murmure de l'eau.
Si je traverse encore les secrets de la bible
Et l'écorce du temps jusqu'au cœur de la vie,
J'irai jusqu'au pays où rien n'est impossible,
Et j'en rapporterai ce qui te manque ici
Yves Duteil
Hautes Pyrénées, aout 2016
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Par renal le 17 Octobre 2017 à 09:31
Apprendre
Sous le soleil la terre se fend
Pour cet homme et pour son enfant,
Après le puits qu'il faut creuser
Il reste un sillon à tracer...
Sans attendre...
Apprendre ...
À lire, à écrire, à compter
Ouvrir les portes encore fermées
Sur ce savoir accumulé
Qu'on lui en donne un jour la clé
Il a le monde à sa portée...
Lire... Apprendre à lire entre les lignes
Découvrir la magie des signes
Et les trésors inépuisables
Qu'on emporte dans son cartable
Comprendre...
C'est comme un mur que l'on traverse
C'est la brume qui se disperse
Une promesse encore plus belle
La connaissance universelle
Compter...
Apprendre à compter sur soi-même
À compter pour ceux qui vous aiment
Pour faire aussi partie du nombre
Pouvoir enfin sortir de l'ombre
Comprendre...
Combien la vie peut être belle
Et se mettre à compter pour elle
Faire la somme de sa différence
Et se soustraire à l'ignorance
Écrire...
Apprendre à écrire son histoire
À la plume et au crayon noir
En appliquant son écriture
Raconter sa propre aventure...
Surprendre...
Cueillir ses mots comme des fleurs
Semer des graines au long des cœurs
Confier son âme et sa mémoire
A celui qui viendra plus tard
Pour cet enfant à son pupitre
Tirer la langue sur le titre
Écrire son nom sur son cahier
C'est plonger vers sa liberté.
Yves Duteil
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Par renal le 30 Mai 2017 à 08:59
Riche
Il y aura les jours avec, les jours sans
Les amis qui retourneront leur veste en un rien de temps
Des jours de peine qui nous enchaînent et les tourments
Les amours chiennes
A l'âge où on renie son père, tu me renieras
Et moi je ne ferai pas de manières, pas de cinéma
Tu me diras merde, des claques se perdront c'est comme ça
Je faisais la même
Tu seras peut-être pas le meilleur mon fils
Mais pourtant moi, je serai fier
A quoi ça sert d'être riche
Quand on est riche d'être père
Tu seras peut-être pas le plus fort mon fils
Mais à deux, on sera millionnaire
Que je sois pauvre ou bien riche
Tu seras riche d'un père
Tu seras riche d'un père
Les années passeront vite, on rejouera
Les anniversaires, les Noël, et cætera
Comme tous les soirs y'aura ta mère qui attendra
Que tu reviennes
Quand j'aurai besoin de toi, où seras-tu ?
Quelque part en voyage, sur une plage, répondras-tu
Je rêverai de ton visage, je ne saurai plus
Quel est ton âge
Tu seras peut-être pas le meilleur mon fils
Mais pourtant moi, je serai fier
A quoi ça sert d'être riche
Quand on est riche d'être père
Tu seras peut-être pas le plus fort mon fils
Mais à deux, on sera millionnaire
Que je sois pauvre ou bien riche
Tu seras riche d'un père
Tu seras riche d'un père
Mon petit empereur ne deviens pas un grand homme
Sois juste un homme, grand
C'est suffisant
Tu seras peut-être pas le meilleur mon fils
Mais pourtant moi, je serai fier
A quoi ça sert d'être riche
Quand on est riche d'être père
Tu seras sûrement pas le plus fort mon fils
Mais à deux, on sera millionnaire
Que je sois pauvre ou bien riche
Tu seras riche d'un père
Tu seras riche d'un père
Claudio Capéo
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Par renal le 29 Mai 2016 à 10:07
Les yeux de la mama
Quand j’ai froid, elle se fait lumière
Comme un soleil dans l’existence
Quand j’ai mal, elle se fait prière
Elle me dit tout dans un silence
Quand je souffre, elle souffre avec moi
Quand je ris, elle rit aux éclats
Mes chansons sont souvent pour elle
Elle sera toujours ma merveille
Quand je n’suis pas à la hauteur
Elle m’élève plus haut que le ciel
Elle est la splendeur des splendeurs
Elle est la sève, elle est le miel
C’est son sang qui coule dans mes veines
Et des souvenirs par centaines
Bercent mon cœur de mille étoiles
Elle est ma quête, elle est mon Graal
Oh mon Dieu, laissez-les-moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m’a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m’emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle
Quand je me blesse, elle est douceur
Comme une caresse dans l’existence
Quand j’abandonne, elle devient lionne
Et me relève avec patience
Quand j’ai la folie des grandeurs
Elle me ramène sans me faire mal
Elle est dans ce monde infernal
Mon étoile parmi les étoiles
Oh mon Dieu, laissez-les-moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m’a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m’emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle
Kendji Girac
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