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    Il y a 6 pages de chansons

  • Le sens de la famille

     

    « J'ai un peu de mal à imaginer ma vie sans mes proches,

    Quand je dis un peu de mal, en fait, je ne l'imagine pas du tout.

    Ils sont mes repères, mes bases, mes compliments, mes reproches

    Sans eux, je ne suis pas entière, je ne les veux pas loin, souvent, partout

    Avec eux, on n'a pas peur du silence, on n'a rien à se prouver.

    Une sorte d'équipe sans remplaçant, sans capitaine.

    Dans cette équipe, tu ris, tu râles, tu progresses, tu veux rester très loin

    du star-système où tu restes tard si t'aime.

    Si jamais je devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour,

     

    Je n'aurais besoin que de leur présence pour que la vie reste facile.

    Peu importe ce qu'il y a sur la table, ce qui compte c'est qui il y a autour.

    Ce que je ressens, je veux leur dire

    Je crois que j'ai le sens de la famille

     

    J'ai un peu de mal à imaginer ma vie sans proches,

    Quand je dis un peu de mal, en fait, je ne l'imagine pas du tout.

    C'est avec eux que j'avance, de la sérénité plein les poches

    S'ils ne le partagent pas avec moi, aucun bonheur ne vaut le coup

    Et à l'inverse, il n'y a rien qui me fasse plus de peine

    Qu'imaginer leur visage au moment où ils ont appris que mes 20 ans

    seraient cruels, que mon avenir s'annonçait terne.

     

    Le drame ça se partage, mais ça n'apaise pas l'esprit

    Ils m'ont transmis tout ce que j'aimerais transmettre à mon tour

    C'est grâce à eux si je suis en paix et que je ne pars pas en vrille.

    Leur humanité sans trompette, leur bienveillance sans détour

    Ce que je leur dois, je veux leur dire

    Je crois que j'ai le sens de la famille

     

    Évidemment quand t'es maman, ton cœur explose et pour toujours

    On te confie le rôle ultime, celui qui te change viscéralement,

    Tu ne savais pas que c'était possible de générer autant d'amour

    Je ne trouve pas de mots assez forts, c'est tellement, tellement…

     

    Évidemment quand t'es daron, toutes les cartes sont redistribuées

    Ils sont dans ma tête, dans mon ventre, dans mon sang chaque seconde,

    Je n'ai plus qu'eux comme certitude, il va falloir m'habituer

    J'ai découvert les liens visibles et les plus solides du monde

     

    Les enfants, c'est des galères qu'on ne pouvait même pas concevoir

    Ils nous rendent complètement ouf, mais en un sourire on vacille

    T'as qu'une envie, c'est qu'ils s'endorment et dès qu'ils dorment tu veux

    les voir.

    Eh ouais, on est devenus ceux qu'on chambrait

    Je crois qu'on a le sens de la famille

     

    Et le sens de la famille, c'est aussi le sens de l'amitié

    Je peux te présenter des frères et sœurs qui n'ont pas le même sang

    Frères d'espoir, sœurs de cœur, de galère ou de quartier

    Faire de projets d'adultes dans des cerveaux d'adolescents

     

    La famille, c'est aussi ceux qui sont devenus essentiels

    Ceux qui te connaissent, te révèlent, te soutiennent et te protègent

    Ceux qui te parlent la bouche fermée parce que le cœur s'emmêle

    Si tu veux signer avec moi, faut signer avec tout le cortège

     

    Grand Corps Malade

     


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  • Un ami

     

    On peut perdre son travail, lorsqu'on a des ratés

    On peut perdre son crédit, lorsqu'on est endetté

    On peut perdre sa mémoire, on peut perdre sa maison

    Perdre sa fougue et même perdre sa raison

    On peut perdre sa richesse sur un seul coup de dé

    On peut perdre sa jeunesse comme on perd une clé

    On peut perdre son courage dans le fond d'une bouteille

    Perdre ses rêves ou son âme, c'est pareil

     

    Mais un ami c'est pour la vie

    Quand tout s'écroule, quand rien nous réussit

    Un vrai ami, malgré le froid

    Ça reste là

     

    On peut perdre sa route, à cause d'un faux détour

    On peut perdre son cœur, à cause d'un vieil amour

    On peut perdre sa vie, à vivre dans le passé

    On perd même parfois le goût d'aimer

     

    Mais un ami c'est pour la vie

    Quand tout s'écroule, quand rien nous réussit

    Un vrai ami, malgré le froid

    Ça reste là, ça reste là

    Car un ami, c'est bien plus fort

    Plus fort que tout, même plus fort que la mort

    Un vieil ami, quand tout est gris

    Ça nous sourit

     

    On peut perdre son honneur, lorsqu'on est humilié

    On peut perdre son calme, lorsqu'on est bousculé

    On peut perdre son temps, à trop compter les heures

    On perd tout lorsqu'on vit dans la peur

     

    Mais un ami c'est pour la vie

    Quand tout s'écroule, quand rien nous réussit

    Un vrai ami, malgré le froid

    Ça reste là, ça reste là

    Car un ami, c'est bien plus fort

    Plus fort que tout même plus fort que la mort

    Un vieil ami, quand tout est gris

    Ça nous sourit

    Gardez vos amis

     

    Nicola Ciccone


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  • Oh toi mon père

     

    Entends-tu ma voix
    Elle chante pour toi
    Appuie-toi sur elle
    Elle te portera

     

    Si tu veux partir
    Ça, je ne t'en veux pas
    Ne crains plus mes larmes
    Je t'en donne le droit

     

    Entends-tu mes mots
    Ils te disent tout bas
    Si je suis un homme
    C'est bien grâce à toi

     

    Entends-tu mon cœur
    Tu t'éloignes déjà
    Et notre lien demeure
    Et demeurera

     

    Allez, vole, vole au loin
    Loin de la vie qui nous fait rage
    Délivre-toi de ces chagrins
    Montre-lui toute ton audace
    Allez, vole, vole plus haut
    Jusqu'à ce que tu ne vois plus la terre
    Et si parfois je me sens seul
    Veille sur moi
    Oh toi, mon père.

     

    Tu t'es tenu debout
    Je suis fier de toi
    Ne te sens pas coupable
    De perdre ce qu'on a

     

    Prends bien ton élan
    Ne te retourne pas
    Ouvre grand tes ailes
    Et, lance-toi

     

    Allez, vole, vole au loin
    Loin de la vie qui nous fait rage
    Délivre-toi de nos chagrins
    Montre-lui toute ton audace
    Allez, vole, vole plus haut
    Jusqu'à ce que tu ne vois plus la terre
    Et si parfois je me sens seul
    Veille sur moi
    Oh toi, mon père
    Oh toi, mon père
    Veille sur moi
    Oh toi, mon père.

     

    Nicola Ciccone

     

    Parc Botanique de Brest


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  •  

    Mesdames

     

    Veuillez accepter mesdames ces quelques mots comme un hommage

    À votre gente que j'admire, qui crée en chaque homme un orage.

    Au cinéma ou dans la vie, vous êtes les plus beaux personnages

    Et sans le vouloir vous tenez nos cœurs et nos pensées en otage.

    Veuillez acceptez mesdames cette déclaration

    Comme une tentative honnête de réparation.

    Face au profond machisme de nos coutumes, de nos cultures

    Dans le grand livre des humains place au chapitre de la rupture.

    Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes

    Que la gente masculine qui parle fort, prend toute la place.

    Et si j'apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps

    J'applaudis aussi des deux mains quand tu balances ton porc.

    Derrière chaque homme important se cache une femme qui l'inspire

    Derrière chaque grand être humain pressé d'une mère qui respire.

    La femme est l'avenir de l'homme, écrivait le poète

    Eh bien l'avenir s'est installé et depuis belle lurette.

    Vous êtes nos muses, nos influences, notre motivation et nos vices

    Vous êtes Simone Veil, Marie Curie, Rosa Parks, Angela Davis

    Vous êtes nos mères, vous êtes nos sœurs, vous êtes caissières, vous êtes docteurs

    Vous êtes nos filles et puis nos femmes, nous on vacille pour votre flamme

    Comment ne pas être en admiration et sans commune mesure

    Pour celles qui portent et fabriquent pendant neuf mois notre futur.

    Pour celles qui cumulent plusieurs emplois et ce sans sourciller

    Celui qu'elles ont dans la journée est le plus grand, mère au foyer.

    Veuillez accepter mesdames cette réelle admiration

    De votre force, votre courage et votre détermination

    Veuillez accepter mesdames mon aimable faiblesse

    Face à votre fragilité, votre empathie, votre tendresse

    Veuillez accepter mesdames cette petite intro

    Car l'avenir appartient à celles qu'on aime trop

    Et pour ne pas être taxé de premier degré d'anthologie.

     

    Grand Corps Malade

     


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    Ta Main

     

    Elles sont liées bien souvent et parfois elles sont libres

    Elles font des cerfs-volants, elles écrivent des livres

    Parfois elles sont ouvertes, parfois elles sont courantes

    Y'a des gens qui les ferment et des gens qui les tendent

     

    On les met sur le coeur on les met dans les poches

    Elles construisent des parcs où vont courir les mioches

    Si elles servent à sévir parfois autour du monde

    On pourrait les unir ça ferait une ronde

     

    Celles qui tiennent des armes

    Celles qui sèchent des larmes

    Qui consolent les enfants

    Celles qui nous unissent

    Celles qui nous punissent

    Moi ma main, je la tends

     

    Donne-moi ta main, gamin et toi prends la sienne

    Et nous ferons une ronde, une chaîne

    Donne-moi ta main, gamin et toi prends la sienne

    Nous tournerons en rond mais les mains pleines

     

    Parfois elles sont heureuses, parfois elles sont si seules

    Quand elles sont baladeuses tu les prends dans la gueule

    Elles sont nues bien souvent, y'a des gens qui la gantent

    On les met à couper, y'a des gens qui les demandent

     

    J'étais perdu, tu sais, comme toi dans la peine

    J'ai attendu que l'on prenne la mienne

    D'une main tendue, tu sais, on peut faire des chaînes

    Et aujourd'hui c'est moi qui prend la tienne

     

    Claudio Capéo

     

    Ta Main....

    Baie de Saint Malo, octobre 2020


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  • Les gens sans importance

     

    Ce sont des gens sans importance

    Avec des gestes quotidiens

    Qui font renaître l'espérance

    Et le bonheur entre leurs mains.

     

    Ce sont des gens sans artifices

    Qui vous sourient quand ils sont bien

    Et vont cacher leurs cicatrices

    Parmi les fleurs de leurs jardins.

     

    Ils ont le cœur un peu fragile

    Et la pudeur de leurs chagrins

    Leur donne un doux regard tranquille,

    Un peu lointain.

     

    Ce sont des gens sans importance

    Et qui parfois ne disent rien

    Mais qui sont là par leur silence,

    Quand ils sont loin.

     

     

     

    Moi j'ai le cœur en plein Décembre.

    L'ami Pierrot s'en est allé

    En emportant mes chansons tendres

    Et ton passé

     

    Et tous les mots sans importance

    Qui résonnaient dans la maison,

    Mais qui sont lourds de son absence

    Dans ma chanson.

     

    C'est peut-être à ceux-là qu'on pense

    Quand la mort vient rôder, pas loin,

    En emportant notre insouciance

    Un beau matin.

     

    À tous ces gens sans importance

    Avec lesquels on est si bien

    Qui font renaître l'espérance

    Et sans lesquels on n'est plus rien.

     

    Yves Duteil

     

    Les gens sans importance

    Saint Denis


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