• DECOUVRIR QUE LA ROUTE EST BELLE 

     

    Découvrir - que la route est belle,                    

    Quand elle va - vers les autres et vers TOI. 

    Découvrir - que la route est belle, 

    Quand mes pas - croisent TES pas. 

     

    1.- Pour aller - où la vie t’appelle, 

    Aime-toi - la vie t’aimera. 

    Va plus haut - de tes propres ailes, 

    L’étincelle - elle est en toi. 

     

    2.- Pour aller - où le vent t’appelle, 

    Aide-toi - le ciel t’aidera. 

    Tes chansons et tes ritournelles, 

    Pêle-mêle - chantent en toi. 

     

    3.- Va plus haut - où l’amour t’appelle, 

    Cherche en toi - ton cœur te dira. 

    On est tous - (c’est chose réelle), 

    Forts et frêles à la fois. 

     

    Jean-Claude GIANADDA  

     


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  • MON AMIE LA ROSE

    On est bien peu de chose
    Et mon amie la rose
    Me l’a dit ce matin
    A l’aurore je suis née
    Baptisée de rosée
    Je me suis épanouie
    Heureuse et amoureuse
    Aux rayons du soleil
    Me suis fermée la nuit
    Me suis réveillée vieille

    Pourtant j’étais très belle
    Oui j’étais la plus belle
    Des fleurs de ton jardin

    On est bien peu de chose
    Et mon amie la rose
    Me l’a dit ce matin
    Vois le dieu qui m’a faite
    Me fait courber la tête
    Et je sens que je tombe
    Et je sens que je tombe
    Mon cœur est presque nu
    J’ai le pied dans la tombe
    Déjà je ne suis plus

    Tu m’admirais hier
    Et je serai poussière
    Pour toujours demain.

    On est bien peu de chose
    Et mon amie la rose
    Est morte ce matin
    La lune cette nuit
    A veillé mon amie
    Moi en rêve j’ai vu
    Eblouissante et nue
    Son âme qui dansait
    Bien au-delà des nues
    Et qui me souriait

    Crois celui qui peut croire
    Moi, j’ai besoin d’espoir
    Sinon je ne suis rien

    Ou bien si peu de chose
    C’est mon amie la rose
    Qui l’a dit hier matin.

    Françoise Hardy

     

      

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  • L’AMITIE

    Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
    Avec soleil et pluie comme simples bagages
    Ils ont fait la saison des amitiés sincères
    La plus belle saison des quatre de la terre
    Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
    Et la fidélité des oiseaux de passage
    Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
    Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
    Alors, ils viennent se chauffer chez moi
    Et toi aussi tu viendras
    Tu pourras repartir au fin fond des nuages
    Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
    Donner autour de toi un peu de ta tendresse
    Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
    Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
    Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
    S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
    J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
    Alors, peut-être je viendrai chez toi
    Chauffer mon cœur à ton bois<o:p></o:p>


    Françoise Hardy


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  • Le Déserteur 

    Monsieur le Président,

    Je vous fais une lettre

    Que vous lirez peut être

    Si vous avez le temps.

    Je viens de recevoir

    Mes papiers militaires

    Pour partir à la guerre

    Avant mercredi soir.

    Monsieur le Président,

    Je ne peux pas la faire

    Je ne suis pas sur terre

    Pour tuer les pauvres gens.

    C’est pas pour vous fâcher

    Il faut que je vous dise

    Ma décision est prise,

    Je m’en vais déserter.

    Depuis que je suis né,

    J’ai vu mourir mon père,

    J’ai vu partir mes frères

    Et pleurer mes enfants.

    Ma mère à tant souffert

    Qu’elle est dedans sa tombe

    Et se moque des bombes

    Et se moque des vers.

    Quand j’étais prisonnier,

    On m’a volé ma femme,

    On m’a volé mon âme

    Et tout mon cher passé.

    Demain de bon matin,

    Je fermerai ma porte

    Au nez des années mortes

    J’irai sur les chemins

    Je mendierai ma vie

    Sur les routes de France,

    De Bretagne en Provence,

    Et je dirai aux gens

    Refusez d’obéir,

    Refusez de la faire,

    N’allez pas à la guerre,

    Refusez de partir.

    S’il faut donner mon sang,

    Allez donner le vôtre,

    Vous êtes bon apôtre,

    Monsieur le Président.

    Si vous me poursuivez,

    Prévenez vos gendarmes

    Que je n’aurai pas d’armes

    Et qu’ils pourront tirer.

     

    (Boris Vian)

    (Montréal)

     


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  • SOLEIL

    On n'a pas le même drapeau,

    Ni la même couleur de peau,

    On n'a pas le même langage,

    La même culture, les mêmes images,

     

    On n'a pas les mêmes racines,

    Les mêmes idoles qui nous fascinent,

    Mais chacun de nous est vivant

    Avec la même couleur de sang,

     

    Et on a tous le même soleil

    Et la même lune sur nos sommeils,

    Et on a tous une main à tendre,

    Peut-on encore vraiment attendre ?

     

    On n'a pas les mêmes coutumes,

    D'autres rites, d'autres costumes,

    on n'a pas les mêmes histoires

    Mais leurs mélanges ont fait l'Histoire,

     

    On n'a pas les mêmes parents

    Mais on est encore des enfants,

    Et tous issus d'un métissage,

    Devenus fous mais nés si sages,

     

    Et on a tous le même soleil

    Et la même lune sur nos sommeils,

    Et on a tous une main à tendre,

    Peut-on encore vraiment attendre ?

     

    Humains avec nos différences

    Et le pouvoir d'en faire une chance

     

    Car on a tous le même soleil

    Et la même lune sur nos sommeils,

    Et on a tous une main à tendre,

    Peut-on encore vraiment attendre ?

    Car on a tous la même planète

    Qui nous supplie d'être moins bête,

    Et on a tous une main à tendre,

    Peut-on encore vraiment attendre ?

     

    Car on a tous le même soleil

    Et la même lune sur nos sommeils,

    Et on a tous une main à tendre,

    Peut-on encore vraiment attendre ?

    Car on a tous le même soleil

    Et on a tous une main à tendre,

    Peut-on encore seulement attendre ?


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  •  

    Je reviens chez nous 

     

    Il a neigé à Port-au-Prince 

    Il pleut encore à Chamonix 

    On traverse à gué la Garonne 

    Le ciel est plein bleu à Paris  

    Ma mie l'hiver est à l'envers 

    Ne t'en retourne pas dehors 

    Le monde est en chamaille 

    On gèle au sud, on sue au nord 

     

    Fais du feu dans la cheminée 

    Je reviens chez nous 

    S'il fait du soleil à Paris 

    Il en fait partout  

     

    La Seine a repris ses vingt berges 

    Malgré les lourdes giboulées 

    Si j'ai du frimas sur les lèvres 

    C'est que je veille à ses côtés 

    Ma mie, j'ai le cœur à l'envers 

    Le temps ravive le cerfeuil 

    Je ne veux pas être tout seul 

    Quand l'hiver tournera de l'œil 

     

    Fais du feu dans la cheminée 

    Je reviens chez nous 

    S'il fait du soleil à Paris 

    Il en fait partout  

     

    Je rapporte avec mes bagages 

    Un goût qui m'était étranger 

    Moitié dompté, moitié sauvage 

    C'est l'amour de mon potager  

     

    Fais du feu dans la cheminée 

    Je reviens chez nous 

    S'il fait du soleil à Paris 

    Il en fait partout  

     

    Fais du feu dans la cheminée 

    Je rentre chez moi 

    Et si l'hiver est trop buté 

    On hivernera

     

    Jean-Pierre Ferland  

    Je reviens chez nous


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  • Toi l’inconnu qui me ressembles 

     

    Toi l’inconnu qui me ressembles, 

    Puisque nos pas se sont croisés, 

    Pourquoi n’irions-nous pas ensemble 

    Sur les chemins de l’amitié 

    Sur les chemins de liberté ? 

     

    Je t’apprendrai l’eau des rivières 

    Et l’espérance des matins, 

    Le vent, la fleur et la lumière  

    À la croisée de nos chemins, 

    À la croisée de nos chemins. 

     

    Tu m’apprendras ce qu’est le monde, 

    Le secret de chaque saison 

    Quand différentes, elles se confondent  

    À la croisée de nos chansons, 

    À la croisée de nos chansons. 

     

    Nous habiterons la rencontre, 

    Tu seras l’aube et moi le jour. 

    L’eau et la soif viendront  

    À la croisée de notre amour 

    À la croisée de notre amour. 

     

    Nous ferons une vie nouvelle 

    Un demain plus beau qu’aujourd’hui, 

    Nous ferons une terre plus belle  

    À la croisée de notre vie 

    À la croisée de notre vie.  

     

    Jean Claude Gianadda 


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  • Une route est moins longue 

     

    Une route est moins longue, au côté d’un ami, 

    Les saisons se confondent 

    Et les projets se fondent, au côté d’un ami. 

     

    C’est un supplément d’âme,

    Pour traverser la nuit,

    C’est le bois et la flamme,

    Et la barque, et les rames,

    Un : “ D’accord, allons-y ”.

     

    C’est un éclat de rire,

    Pour habiller la vie,

    Le meilleur sans le pire,

    Un aimant qui attire

    Un : “ Salut, me voici ! ”.

     

    C’est la folie d’un rêve,

    Pour risquer l’aujourd’hui,

    Un matin qui se lève,

    Une peur qui s’achève

    Une fleur qui sourit.

     

    C’est un printemps qui dure,

    Un pari sur la vie,

    La chanson qui rassure,

    Et la route future

    Un ami, c’est la vie !

     

    Jean Claude GIANADDA 

     


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  • Hymne à la joie (extraits) 

    Joie discrète, humble et fidèle
    Qui murmure dans les eaux
    Dans le froissement des ailes
    Et les hymnes des oiseaux.
    Joie qui vibre dans les feuilles
    Dans les prés et les moissons
    Nos âmes blanches t'accueillent
    Par de naïves chansons.

    Tous les hommes de la terre
    Veulent se donner la main
    Vivre et s'entraider en frères
    Pour un plus beau lendemain,
    Plus de haine, plus de frontière,
    Plus de charniers sur nos chemins
    Nous voulons d'une âme fière
    Nous forger un grand destin

    Que les peuples se rassemblent
    Dans une éternelle foi
    Que les hommes se rassemblent
    Dans l'égalité des droits.
    Nous pourrons tous vivre ensemble
    La charité nous unira
    Que pas un de nous ne tremble
    La fraternité viendra.

    Joie immense, joie profonde,
    Ombre vivante de Dieu
    Abats-toi sur notre monde
    Comme un aigle vient des cieux.
    Enserre dans ton étreinte
    La tremblante humanité
    Que s'évapore la crainte
    Que naisse la liberté …
     


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  • Frontières 

    Je vous parle d'un monde qui n'existe pas

    Un monde où les frontières ne diviseraient pas

    La moindre différence comme ultime richesse

    Sans barrière sans bannière, inutiles forteresses

     

    Partager le même soleil 

    S'éveiller sous le même arc-en-ciel 

    Espérer la même lumière 

    Redessiner d'autres frontières 

     

     

    Je vous parle d'un monde qu'il nous faudra construire

    Que tant d'hommes avant nous ont rêvé de bâtir

    Infantile utopie ou combat d'une vie

    Les ténèbres ou l'amour, c'est à nous de choisir

    Partager le même soleil 

    S'éveiller sous le même arc-en-ciel 

    Espérer la même lumière 

    Redessiner d'autres frontières 

     

    Où sont les différences dans le cœur des enfants

    De là-bas ou d'ailleurs d'hier ou maintenant

    L'autre est de mon rang de mon sang, c'est un frère.

    II n'y a vu du ciel aucune ligne sur la Terre

    Partager le même soleil 

    S'éveiller sous le même arc-en-ciel 

    Espérer la même lumière 

    Redessiner d'autres frontières 

     

    Je vous parle d'un monde qui n'existe pas

    Un monde où les frontières ne diviseraient pas

    Infantile utopie ou combat d'une vie

    Redessiner d'autres frontières

    (Yannick Noah)


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