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Par renal le 1 Novembre 2017 à 09:00
Les chemins de la liberté
Il nous a montré le chemin
Qui montait jusqu'à la maison,
Dans le brouillard, dans le crachin.
On se serait perdu, sinon.
Il avait l'air heureux, serein,
Et quand on est entré chez lui,
La cuisine avait des parfums,
Le couvert était déjà mis.
Le sourire lui montait du cœur.
Son regard avalait nos yeux
Et quelquefois, au fil des heures,
Il était grave et silencieux.
Tout était vraiment comme avant,
Et pourtant rien n'était pareil.
Le lendemain, c'était beau temps,
Couleurs d'automne et plein soleil.
On a marché dans les collines
Et couru dans la boue des champs
En s'accrochant dans les épines,
Comme feraient de petits enfants.
En venant, j'étais un peu triste
Et le cœur me serrait un peu.
Il y a des jours où tout résiste.
On a du mal à être heureux.
Lui venait de finir sa peine
Où les mois ressemblaient aux années.
Il voulait voir couler la Seine,
Écouter les oiseaux chanter
Et c'est lui qui sans le savoir,
Et c'est lui qui sans s'en douter,
M'a fait redécouvrir l'espoir,
Les chemins de la liberté.
Puis on a repris nos bagages
Avec l'envie de revenir,
Remplir nos yeux de son visage
Et nos cœurs de son souvenir,
Et c'est lui qui, sans le savoir,
Et c'est lui qui, sans s'en douter,
M'a fait redécouvrir l'espoir,
Les chemins de la liberté.
Yves Duteil
Bretagne octobre 2016
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Par renal le 23 Octobre 2017 à 09:39
Le chemin du pays où rien n'est impossible
Le chemin du pays où rien n'est impossible
C'est moi qui ai choisi ce chemin difficile.
Aujourd'hui je m'arrête à deux pas du ravin
À regarder le vide avec un air tranquille,
Et si je n'ai pas peur, c'est de tenir ta main.
Je n'ai plus qu'à marcher vers l'étape suivante
En mettant tout mon cœur à trouver le sentier
De plus en plus étroit, de plus en plus en pente,
Et qui déjà serpente au milieu de l'été.
Tu m'as tenu la main jusqu'à ce coin tranquille
Où nous avons posé nos valises et nos cœurs.
Il me faut repartir vers les rues de la ville
Et porter des nouvelles au miroir du bonheur.
J'en ai rempli ma vie depuis que tu existes,
Et j'ai tari mes larmes au creux de ton regard.
J'ai découvert la peur de t'avoir rendue triste
Et l'infinie fierté de te rendre l'espoir.
Me revoilà debout, je marche, je décolle
Et je plane au dessus des fenêtres allumées,
Des cheminées qui fument et des préaux d'école,
Et déjà ma raison s'endort à poings fermés.
Un paysage entier couvert de feuilles mortes
Avec une barrière dans une forêt,
Quatre maisons de planches où s'ouvrent quatre portes,
Au dedans la pénombre a gardé son secret.
Des voix qui se répondent, étouffées par l'automne,
En un concert bizarre où les cris des oiseaux,
Tous les secrets échos dont la forêt résonne
Ont mêlé leur silence au murmure de l'eau.
Si je traverse encore les secrets de la bible
Et l'écorce du temps jusqu'au cœur de la vie,
J'irai jusqu'au pays où rien n'est impossible,
Et j'en rapporterai ce qui te manque ici
Yves Duteil
Hautes Pyrénées, aout 2016
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Par renal le 17 Octobre 2017 à 09:31
Apprendre
Sous le soleil la terre se fend
Pour cet homme et pour son enfant,
Après le puits qu'il faut creuser
Il reste un sillon à tracer...
Sans attendre...
Apprendre ...
À lire, à écrire, à compter
Ouvrir les portes encore fermées
Sur ce savoir accumulé
Qu'on lui en donne un jour la clé
Il a le monde à sa portée...
Lire... Apprendre à lire entre les lignes
Découvrir la magie des signes
Et les trésors inépuisables
Qu'on emporte dans son cartable
Comprendre...
C'est comme un mur que l'on traverse
C'est la brume qui se disperse
Une promesse encore plus belle
La connaissance universelle
Compter...
Apprendre à compter sur soi-même
À compter pour ceux qui vous aiment
Pour faire aussi partie du nombre
Pouvoir enfin sortir de l'ombre
Comprendre...
Combien la vie peut être belle
Et se mettre à compter pour elle
Faire la somme de sa différence
Et se soustraire à l'ignorance
Écrire...
Apprendre à écrire son histoire
À la plume et au crayon noir
En appliquant son écriture
Raconter sa propre aventure...
Surprendre...
Cueillir ses mots comme des fleurs
Semer des graines au long des cœurs
Confier son âme et sa mémoire
A celui qui viendra plus tard
Pour cet enfant à son pupitre
Tirer la langue sur le titre
Écrire son nom sur son cahier
C'est plonger vers sa liberté.
Yves Duteil
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Par renal le 30 Mai 2017 à 08:59
Riche
Il y aura les jours avec, les jours sans
Les amis qui retourneront leur veste en un rien de temps
Des jours de peine qui nous enchaînent et les tourments
Les amours chiennes
A l'âge où on renie son père, tu me renieras
Et moi je ne ferai pas de manières, pas de cinéma
Tu me diras merde, des claques se perdront c'est comme ça
Je faisais la même
Tu seras peut-être pas le meilleur mon fils
Mais pourtant moi, je serai fier
A quoi ça sert d'être riche
Quand on est riche d'être père
Tu seras peut-être pas le plus fort mon fils
Mais à deux, on sera millionnaire
Que je sois pauvre ou bien riche
Tu seras riche d'un père
Tu seras riche d'un père
Les années passeront vite, on rejouera
Les anniversaires, les Noël, et cætera
Comme tous les soirs y'aura ta mère qui attendra
Que tu reviennes
Quand j'aurai besoin de toi, où seras-tu ?
Quelque part en voyage, sur une plage, répondras-tu
Je rêverai de ton visage, je ne saurai plus
Quel est ton âge
Tu seras peut-être pas le meilleur mon fils
Mais pourtant moi, je serai fier
A quoi ça sert d'être riche
Quand on est riche d'être père
Tu seras peut-être pas le plus fort mon fils
Mais à deux, on sera millionnaire
Que je sois pauvre ou bien riche
Tu seras riche d'un père
Tu seras riche d'un père
Mon petit empereur ne deviens pas un grand homme
Sois juste un homme, grand
C'est suffisant
Tu seras peut-être pas le meilleur mon fils
Mais pourtant moi, je serai fier
A quoi ça sert d'être riche
Quand on est riche d'être père
Tu seras sûrement pas le plus fort mon fils
Mais à deux, on sera millionnaire
Que je sois pauvre ou bien riche
Tu seras riche d'un père
Tu seras riche d'un père
Claudio Capéo
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Par renal le 29 Mai 2016 à 10:07
Les yeux de la mama
Quand j’ai froid, elle se fait lumière
Comme un soleil dans l’existence
Quand j’ai mal, elle se fait prière
Elle me dit tout dans un silence
Quand je souffre, elle souffre avec moi
Quand je ris, elle rit aux éclats
Mes chansons sont souvent pour elle
Elle sera toujours ma merveille
Quand je n’suis pas à la hauteur
Elle m’élève plus haut que le ciel
Elle est la splendeur des splendeurs
Elle est la sève, elle est le miel
C’est son sang qui coule dans mes veines
Et des souvenirs par centaines
Bercent mon cœur de mille étoiles
Elle est ma quête, elle est mon Graal
Oh mon Dieu, laissez-les-moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m’a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m’emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle
Quand je me blesse, elle est douceur
Comme une caresse dans l’existence
Quand j’abandonne, elle devient lionne
Et me relève avec patience
Quand j’ai la folie des grandeurs
Elle me ramène sans me faire mal
Elle est dans ce monde infernal
Mon étoile parmi les étoiles
Oh mon Dieu, laissez-les-moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m’a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m’emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle
Kendji Girac
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Par renal le 29 Mars 2016 à 09:54
C’est le droit des enfants !
Je suis né dans un pays
Où je mange quand je veux
Où je grandis heureux
Mais toi, tu cours après la vie
Pour de l’eau, pour du riz
Malgré tout, tu souris.
Tous aller à l’école
C’est le droit des enfants !
Obtenir la parole
C’est le droit des enfants !
Manger tous à sa faim
C’est le droit des enfants !
Ne plus tendre la main
C’est le droit des enfants !
Pourquoi est partagée la terre
D’un coté le bonheur
De l’autre misère
Tendons nos poignets et nos mains
Pour aider nos cousins
A vivre mieux demain.
Grandir sans avoir peur
C’est le droit des enfants !
N’écouter que son cœur
C’est le droit des enfants !
Inventer de grands rêves
C’est le droit des enfants !
De la guerre faire trêve
C’est le droit des enfants !
Vivre entourés d’amour
C’est le droit des enfants !
Chantons la chanson pour
le droit des enfants !
chacun de nous pourra
C’est le droit des enfants !
Dire tout ce qu’il voudra
C’est le droit des enfants !
Pour que ce petit air
C’est le droit des enfants !
Fasse le tour de la terre
C’est le droit des enfants !
Dominique Dimey
Photo Laurence
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Par renal le 26 Janvier 2016 à 09:07
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu’on les aime
Ces parents, ces amis, ces femmes qu'on affectionne
Avec lesquels on dort, on dîne, on parle au téléphone
Souvent quand nos regards se croisent
Y'a comme une chaleur
Mais de là à en faire des phrases
Trop de pudeur, trop de pudeur.
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
Par peur de les gêner, qu'on les aime
On ne leur dit jamais assez
Que sans eux, sans elles
On ne serait même pas la moitié de nous-mêmes.
Avant de nous dire au revoir, marcher à l'ombre
Avant que sur notre histoire, le rideau tombe
J'veux déclarer à tout c' petit monde qui m'entoure :
La vie, la vie serait d'un sombre sans vous autour
Vous tous autour.
Qu'y a-t-il de plus important ?
La raison ou les sentiments ?
On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
On ne leur dit jamais assez
Qu'on les aime.
Louis Chedid
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Par renal le 1 Octobre 2015 à 10:56
Les matins d’hiver
Je me souviens de ces matins d'hiver
Dans la nuit sombre et glacée
Quand je marchais à côté de mon frère
Sur le chemin des écoliers
Quand nos membres, encore tout engourdis
De sommeil, grelottaient sous les assauts du vent
Nous nous battions à grands coups de boules de neige
En riant
Nous arrivions dans la salle de classe
Où le maître nous séparait
Nous retrouvions chaque jour notre place
Et l'on ne pouvait plus se parler
Puis bercés par les vagues d'une douce chaleur
Que nous prodiguait le vieux poêle
Nos esprits s'évadaient pour se rejoindre ailleurs
Vers des plages
Où il fait toujours beau, où tous les jours sont chauds
Où l'on passe sa vie à jouer
Sans songer à l'école, en pleine liberté,
Pour rêver
Je me souviens de l'odeur fade et chaude
De notre classe calfeutrée
Des premières lueurs pâles de l'aube
A travers les vitres givrées
Je revois les yeux tendres et les visages tristes
Qui autour de moi écoutaient
Et pendant les leçons dans mon coin je rêvais
A des îles
Gérard Lenormand
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Par renal le 24 Août 2015 à 09:20
Merci à ma planète
Suffit de pas grand-chose simplement d’une graine
déposée dans son ventre pour qu’elle devienne pleine.
C’est fou tout ce qu’elle a pu nous donner
des fleurs, des fruits, de l’eau du soleil pour l’été.
Elle a mis des étoiles dans le fond de la mer,
du vent dedans les voiles, des oiseaux dans les airs.
Elle a inventé des êtres si différents
allant des bactéries jusqu’aux gros éléphants.
Merci à ma planète
Merci à ma planète
J’aime, j’aime, j’aime
comme elle est faite.
Elle t’a donné la vie des rires et des pleurs
t’a remise une palette de toutes les couleurs
Elle s’est faite discrète jolie petite planète
et toi tu marches sur son dos, tu roules sur sa tête.
Si des hommes inconscients viennent nous l’abîmer
avec leurs détergents, leurs poisons, leurs déchets
elle peut compter sur moi, moi je la défendrais
je planterais des arbres, je la protégerais
je nettoierais ses plages, je la surveillerais
je garderai son eau, je la préserverais.
Merci à ma planète
Merci à ma planète
J’aime, j’aime, j’aime
comme elle est faite.
Dominique Dimey
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Par renal le 19 Août 2015 à 08:31
Touche pas à ma planète
Je veux marcher pieds nus sur le sable blanc
m’envoler dans le ciel avec les goélands
Je veux voir les poissons nager sous les coraux
Les vagues me feront un manteau
Touche pas ma planète
Je veux trouver l’air pur, pouvoir respirer
Les parfums de nature, les écorces oubliées
Je veux sentir l’odeur de la forêt mouillée
Les arbres me feront un collier
Touche pas ma planète
Je veux des mots de paix inscrits sur les pierres
De l’eau et des forêts pour la planète entière
Je veux des chants d’oiseaux pour ouvrir les matins
Le vent me fera un écrin
Touche pas ma planète
Vous qui osez faire de la terre un désert
Vous qui osez faire une poubelle de la mer
On vous laissera pas faire
Nous on veut pas se taire
Toi qui aime la vie la protège la respecte
Toi qui veux demain une terre parfaite
Vas -y chante à tue-tête
Touche pas ma planète
Je veux des animaux des plantes et des fleurs
Des hommes qui savent encore se parler de bonheur
Je veux le beau sourire dans les yeux des enfants
La vie comme un grand cerf-volant
Touche pas ma planète
Vous qui osez faire de la terre un désert
Vous qui osez faire une poubelle de la mer
On vous laissera pas faire
Nous on veut pas se taire
Je veux marcher pieds nus sur le sable blanc
m’envoler dans le ciel avec les goélands
Je veux voir les poissons nager sous les coraux
Les vagues me feront un manteau
Touche pas ma planète
Dominique Dimey
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