• « La Non-violence est la plus grande force 

    Que l’humanité ait à sa disposition. 

    Elle est plus puissante 

    Que l’arme la plus destructrice 

    Inventée par l’homme. » 

    (Gandhi) 

     

     « Je traite avec bonté ceux qui ont la bonté ; 

    Je traite avec bonté ceux qui sont sans bonté 

    Et ainsi je gagne la bonté ! » 

    (Lao Tseu) 

     


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  • L'Arbre de la Grande Paix 

     

    Je suis Deganawidah et, avec les chefs des Cinq Nations, 

    Je plante l’Arbre de la Grande Paix... 

    L’Arbre de la Grande Paix a poussé des racines lointaines, 

    Ce sont les Grandes Racines Blanches de la Paix... 

    Si tu souhaites, d'où que tu viennes, Obéir aux lois de la Grande Paix, 

    II te suffit de suivre ces racines jusqu'à leur source, 

    Alors tu pourras te reposer à l’ombre de la Grande Paix.. 

    Moi., Deganawidah, 

    Et les chefs des Cinq Nations de la Grande Paix Nous déracinerons le plus haut des sapins. 

    Dans la fosse ainsi creusée nous jetterons toutes les armes de guerre. 

    Dans les profondeurs du sol, dans les entrailles de la terre,  nous jetterons toutes les armes de guerre. Nous les ferons disparaître à jamais 

    Puis nous replanterons l’arbre Et ce sera le règne de la Grande Paix. 

     

     (Poème iroquois) 

     
    (Guadeloupe)

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  • L’indien et l’Anglais 

     

    Les Indiens, en guerre avec les Anglais, leur firent un prisonnier, un jeune homme. Ils l'attachèrent à un arbre et se préparaient à le tuer. Un vieil Indien s'approcha et dit :  

    — Ne le tuez pas ; donnez-le-moi, plutôt. On le lui remit. 

    Le vieil Indien délia l'Anglais, le mena dans sa hutte, lui donna à manger et lui prépara une place pour passer la nuit. 

    Le lendemain matin, l'Indien ordonna à l'Anglais de le suivre. 

    Ils marchèrent longtemps ; quand ils furent près du camp anglais, l'Indien dit — Les vôtres ont tué mon fils ; je t'ai sauvé la vie. Va rejoindre tes camarades et continue à nous tuer. L'Anglais fut très surpris : 

    — Pourquoi te moques-tu de moi ? fit-il. Je sais que les nôtres ont tué ton fils tue-moi donc sans tarder. L'Indien répondit : 

    — Au moment où on allait te tuer, je me suis souvenu de mon fils et j'ai eu pitié de toi. Je ne plaisante pas ; va rejoindre tes camarades et continue, si tu veux, à nous tuer. Et l'Indien laissa l'Anglais s'en aller. 

     

    (Léon Tolstoï)

     


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  • La non-violence n'est pas non-résistance au mal, elle n'est pas impuissance ni indifférence. Elle n'est pas inertie, ni force d'inertie. Elle n'est pas résignation à la fatalité. Elle n'est pas acceptation de l'injustice, ni concession, ni accommodement ni flatterie au tyran, ni complicité du silence et de l'inaction, ni tranquillité hautaine, ni désertion devant le combat. Elle défend au contraire sa cause avec une implacable ténacité, avec un calme provoquant, et parfois elle attaque. Jamais elle ne fuit, jamais elle ne recule, jamais elle ne lâche prise, et jamais elle ne frappe. Elle riposte à chaque coup en s'offrant à d'autres coups. Elle riposte aux injures par la courtoisie. Elle riposte aux accusations de lâcheté par le témoignage de la présence au péril, et de l'endurance dans l'épreuve. Elle riposte aux mensonges par l'inlassable et précis rétablissement de la vérité. Elle riposte aux manœuvres par la simplicité et la droiture. Elle riposte aux risées par une gravité digne. A toute force du mal, elle oppose non une force de même nature, mais une force de nature opposée qui la compense.<o:p></o:p>

    (Lanza del Vasto)

     


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  • A nos adversaires les plus farouches, nous disons : 

    « A votre capacité d’infliger la souffrance, nos opposerons notre capacité d’endurer la souffrance. 

    A votre force physique nous répondrons par la force de nos âmes. 

    Faites-nous ce que vous voulez, et nous continuerons à vous aimer. 

    Nous ne pouvons, en toute bonne conscience, obéir à vos lois injustes, car la non-coopération avec le mal est, autant que la coopération avec le bien, une obligation morale. 

    Jetez-nous en prison, et nous vous aimerons encore. 

    Envoyez à minuit dans nos communautés vos cagoulards perpétrer la violence et nous laisser demi-morts, et nous vous aimerons encore. 

    Mais soyez assurés que nous vous conduiront à l’épuisement par notre capacité de souffrir. Un jour nous gagnerons la liberté, mais pas pour nous seuls. Nous lancerons à vos cœurs et à vos consciences un tel appel que nous vous aurons gagné en chemin et que notre victoire sera une double victoire. » 

     (Martin Luther King) 


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  • « L'homme est fait pour aimer, c'est la seule réalité qui donne au monde sa consistance. Rien ne se fait, rien ne commence tant que les hommes ne se sont pas reconnus. La guerre n'est qu'une dangereuse maladie d'une humanité infantile qui cherche douloureusement sa voie. La torture, ce dialogue dans l'horreur, n'est que l'envers affreux de la communication   fraternelle.   Elle   dégrade   celui   qui l'inflige plus encore que celui qui la subit. Céder à la violence et à la torture c'est, par impuissance à croire en l'homme, renoncer à construire un monde plus humain. » 

    (Général Jacques de la Bollardière) 

    « La violence, ressentie violemment,  

    Doit être écartée  une fois pour toutes, 

    Afin que l’homme entre dans la présence. » 

    (Eric Weil) 

     

     

    « Comment il se peut que tant d’hommes, tant de villes, tant de nations supportent quelque fois tout d’un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a de pouvoir de leur nuire, qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer, et qui ne pourrais leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tant souffrir de lui de le contredire. »

    (Étienne de la Boétie)

    PAROLES DE NON VIOLENCE 2

     


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  • Présentées par Jean Marie Muller 

     

     « En réalité, la non-violence se trouve inscrite au cœur de toutes les sagesses comme la plus haute forme de courage. Lorsque les sages qu’il sagesse de Lao Tseu, du Bouddha, de Jésus ou de Gandhi nous enseigne la non-violence, ils nous convient à faire preuve de davantage de lucidité à l’égard de la violence et à prendre conscience de son inhumanité, de son non-sens. Ils nous invitent à refuser toutes les justifications qui font d’elle un droit de l’homme. Ils nous engagent à imaginer d’autres moyens pour faire face aux conflits, à faire preuve d’intelligence pour inventer une autre force pour combattre l’injustice et résister à l’agression. (Jean Marie Muller) 

     

     « Je crois en vérité que s’il fallait absolument faire un choix entre la violence et la lâcheté, je conseillerais la violence. (..) 

    Mais je crois que la non-violence est infiniment supérieure à la violence. » 

    (Gandhi) 

     « Rendre coup pour coup, c'est propager la violence, rendre plus sombre encore une nuit déjà sans étoiles. Or les ténèbres ne peuvent se dissiper par elles-mêmes. C'est la lumière qui les chasse. De même la haine ne supprime pas la haine. Seul l'amour y parviendra. C'est là la beauté de la non-violence : libre d'entraves, elle brise les réactions en chaîne du mal. » 

    (Martin Luther King) 

     

     « La violence et la force ne construisent jamais. 

    La violence et la force ne paient jamais les hommes. 

    Elles ne peuvent que contenter ceux qui se satisfont 

    Avec du provisoire. 

    Malgré toutes nos civilisations occidentales nous n’avons pas 

    Cessé de nous satisfaire de provisoire. Il serait temps de penser 

    A de l’éternel. » 

    (Jean Giono) 

     

     


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