• Extrait de « Va où ton cœur te porte » 

    De Suzana Tamaro 

     

    « Les larmes qu’on retient se déposent sur le cœur, avec le temps elle forme une croute et le paralyse. » 

    « Le bonheur a toujours une cause, on est heureux de quelque chose, c’est un sentiment dont l’existence  dépend de l’extérieur. La joie elle, est sans objet. Elle te possède sans aucune raison apparente, dans son être elle ressemble au soleil, elle brûle grâce à la combustion de son propre cœur. » 

    « Pour être fort il faut s’aimer soi-même ; pour s’aimer soi-même il faut se connaître en profondeur, savoir tout de soi-même, les choses les plus  cachées, les plus difficiles à accepter. Comment peut-on accomplir un tel processus alors que la vie, avec tout son bruit, nous tire en avant ? Seuls peuvent le faire, dès le début ceux qui sont dotés de qualités exceptionnelles. » 

    « Ce qui aide à résoudre les problèmes, c’est l’expérience de tous les jours, c’est de regarder les choses comme elles sont réellement  et non comme elles devraient être, d’après untel ou untel. A partir du moment où l’on commence à jeter du lest, à éliminer ce qui ne nous appartient pas, qui nous vient de l’extérieur, on est sur la bonne voie. » 

    « Il faut  de la générosité dans la vie : cultiver son petit caractère sans rien voir de ce qui nous entoure, cela signifie respirer encore mais être déjà mort. » 

    « De toute la réalité qui nous entoure, nous n’arrivons à capter qu’une petite fraction. Et souvent dans cette fraction règne la confusion par  

    Ce qu’elle est pleine de mots et que les mots, la plupart  du temps nous font tourner en rond au lieu de nous conduire dans un lieu plus vaste. La compréhension exige le silence ». 

    « Les choses qui nous arrivent ne sont jamais gratuite, chaque rencontre, chaque  événement même minime renferme une signification et la connaissance de soi, naît  de la disponibilité avec laquelle on les accueille, de la capacité de changer de direction à n’importe quel moment, de changer de peau comme les lézards avant la nouvelle saison » 

    EXTRAIT DE SUZANA TAMARO  Va où ton cœur te porte

    CONCLUSION 

    « Quand plusieurs routes s’offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n’en prend pas une au hasard, mais assieds toi et attend, respire profondément avec confiance, sans te laisser distraire par rien, attend encore et encore, ne bouge pas, tais-toi et écoute ton cœur, puis quand il te parle, lève toi et va où il te porte. » 


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    EXTRAIT DU LIVRE  «  L’élégance du Hérisson »  

    DE Muriel Barbery 

      

    «  Quand quelqu’un à la haine en soi, ça le conduit à devenir mort tout en étant vivant, à anesthésier les mauvais sentiments mais aussi les bons pour ne pas ressentir la nausée d’être soi. » 

    « Si on redoute le lendemain, c’est parce qu’on ne sait pas construire le présent, et quand on ne sait pas construire le présent on se raconte qu’on le pourra demain et c’est fichu parce que demain finit toujours par devenir aujourd’hui. Donc il ne faut surtout pas oublier tout ça. Il faut vivre avec cette certitude que nous veillerons  et que ce ne sera pas beau, pas bon, pas gai ; et se dire que c’est maintenant qui importe, construire quelque chose maintenant à tout prix de toute ses forces. Gravir pas à pas Everest à soi et le faire de telle sorte que chaque pas soit un peu d’éternité. Le futur sert à construire le présent avec des vrais projets de vivants. » 

      

    « C’est la première fois que je rencontre quelqu’un qui cherche les gens et qui voit au-delà. Nous ne voyons jamais au-delà de nos certitudes et, plus grave encore, nous avons renoncé à la rencontre, nous ne faisons que nous rencontrer nous-mêmes sans nous reconnaître dans ces miroirs permanents, si nous nous en rendions compte, si nous prenions conscience du fait que nous ne regardons jamais que nous-mêmes en l’autre, que nous sommes seuls dans le désert, nous deviendrions fous. » 

      

    « Si tu veux te soigner, soigne les autres, 

    Et souris ou pleure, de cette heureuse volte-face du sort ». 


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    Extraits du livre «  Une vie bouleversée » 

     D’Etty Hillisum 

     

     « Quand ça ne va pas, rien ne sert de raisonner, d’analyser ce qui se passe ou de chercher les causes, il faut agir psychologiquement dépenser de l’énergie pour obtenir un résultat. » 

      

      

    « La source vitale doit toujours être la vie elle-même, non une autre personne. » 

      

    « Seul le savoir qui mène  à la sagesse vous apporte le bonheur et non celui qui mène au pouvoir ». 

      

    « Un peu de paix, beaucoup de douceur, un peu de sagesse quand je sens cela en moi, tout va bien. 

      

    « Il faut laisser les choses pour ceux qu’elles sont au lieu de vouloir les hisser à des altitudes impossibles et c’est en les laissant être ce quelles sont qu’on leur permet de déployer enfin leur valeur véritable. Partir d’un absolu qui n’existe pas et que de surcroit on ne veut pas vraiment c’est s’interdire de vivre la vie dans ses véritables dimensions. » 

      

    « Lorsque l’on a de l’aversion pour son prochain, on doit en chercher la racine dans le dégout de soi-même. » 

      

    « Il faut laisser à chacun la liberté de vivre selon sa nature, à vouloir modeler l’autre sur l’image qu’on se fait de lui, on finit par ce heurté à un mur et on est toujours trompé non par l’autre, mais par ses propres exigences. » 

      

    « Il faut d’abord apprendre à se pardonner ses défauts  si on veut pardonner aux autres. C’est peut-être l’un des apprentissages les plus difficiles pour un être humain. » 

      

    « Les hommes se servent de l’autre pour se laisser persuader d’une chose à laquelle au fond de leur cœur  il ne croie pas. On cherche dans l’autre un instrument pour couvrir le son de sa voix intérieure. Si chacun de nous écoutait un peu plus sa voix intérieure, s’il essayait de faire retentir une en soi-même, alors il y aurait beaucoup moins de chaos dans le monde. » 

      

    « Ce qu’on a obtenu librement de soi-même est plus solidement fondé et plus durable que ce qui s’est développé sous la contrainte. » 

      

    « Regarder la mort en face et l’accepter comme partie intégrante de la vie, c’est élargir cette vie, par peur de la mort et refus de l’accepter, c’est le meilleur moyen de ne garder qu’un pauvre petit bout de vie mutilée méritant à peine le non vie. » 

      

    « En apprenant à connaître ses forces et ses faiblesses et à les accepter, on accroît  sa force. » 

      

    « Quand la vie se fait plus rude et plus menaçante  elle est aussi plus riche dans la mesure où l’on a renoncé  à ses exigences et où l’on accueille avec gratitude et comme un don du ciel tout ce qui reste de bon. » 

     

     


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  • Extrait du livre «  Mon testament philosophique » 

    De Jean Guitton

     

     « Une vie digne de ce nom serait celle où  l’on obtiendrait ce qui mérite de l’être, où l’on ne connaîtrait pas le chagrin du remord, où l’on jouirait du suprême détachement. (Yagarâsistha) » 

     

     « La purification de l’intellect est trois choses : la science stricte, » 

      

    « La sagesse critique, et la foi pure, celle qui ne cherche pas à sentir. 

    Ne jamais opposer ces valeurs d’esprit car elles font système et chacune faillit sans le secours des deux autres. (Pascal) » 

      

    « Une vie religieuse authentique ne cherche pas dans la religion l’intérêt matériel ou le bien être psychologique. Ce n’est pas une forme d’égoïsme, c’est une vie pour Dieu. Prier Dieu ainsi c’est lui dire «  que ta volonté soit «   (Jean Guitton) » 

      

    « Aimer vraiment c’est être uni au Christ toujours vivant et on appelle église cet essaim d’abeilles spirituelles avides du miel de l’amour divin. (Jean Guitton) » 

     

     « L’orgueil, s’est imaginé que notre esprit fabrique la vérité plutôt que de s’ajuster à la réalité. S’imaginer qu’on peut décréter le bien et le mal, vouloir ne penser que par soi-même, ne jamais faire confiance à personne et ne vouloir dépendre de rien. (Jean Guitton) » 

      

    « L’amour est un lien réel de vous à tout ce qui n’est pas vous, et il naît du don que vous fait autrui de manière imprévisible et non maitrisable. C’est pourquoi si vous êtes clos et indépendant vous ne comprenez rien à rien. 

      

    « L’amour humain est un élan qui se réfléchit, s’intériorise  et s’élève au spirituel. En surface la jeunesse, la beauté, la passion, le plaisir. Dans la première profondeur, la joie, l’honneur, la confiance, l’estime le respect amoureux, la générosité tendre l’affection ferme et cordiale. (Jean Guitton) » 

      

    « Si vous aimez la vie, vous ne pouvez haïr Dieu qui est l’auteur de la vie. (Guitton) » 

      

    « L’âge adulte est une aventure ou n’est qu’une retombée. » 

      

    « Les lèvres et les dents relèvent l’ambitieux. 

    La vocation est dans le regard, 

    L’ambition est une inquiétude, 

    La vocation est une attente, 

    L’ambition est une peur 

    La vocation est une joie 

    L’ambition calcul et rate,  et la réussite est le plus retentissement de tous ses échecs. 

    La vocation s’abandonne et tout lui est donné. 

    (Guitton) » 

      

    « Tout homme à sa mission, sois humble, soit glorieuse. Le plus grand n’est pas le plus haut, c’est le plus fidèle  à l’esprit de Dieu. Les ambitieux vulgaires ont trahis leurs humbles missions, et se sont ingérés sans vocation dans les idées de grandeurs. (Jean Guitton) » 

    EXTRAIT DE MON TESTAMENT PHILOSOPHIQUE


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