• Plus loin

     

    Franchis la barrière

    clouant le chemin

    qui mène au sentier

    qui mène au rocher

    posé dans la source

    qui mène au caillou

    d'ombre et de fraîcheur

     

    Franchis la barrière

    ouvrant le chemin

    et rejoins la pierre

    au bout du sentier

     

    rejoins la fontaine

    et le caillou blanc

    posé dans la source

    comme une chanson

    gardée sous la langue.

     

    Alain Boudet

    (extrait de Poème pour tous les jours.)

    parc archéologique des roches gravées (trois rivière).j (8)

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  • Extraits du livre «  Le petit livre de la vie réussie »

    D’Anselm Grün

    Touché et enchanté

    « Chacun de nous porte en soi la nostalgie d'aimer et d'être aimé. Chacun a déjà été touché et enchanté par l'amour. Mais nombre d'entre nous ont aussi été blessés parce que leur amour n'a pas trouvé d'écho ou parce qu'il s'est mêlé à de la violence ou à de la froideur. Je voudrais simplement citer une phrase de grande sagesse, qui permet d'entrevoir certains aspects de ce vaste mystère. On la doit à Élie Wiesel, qui a survécu aux camps de concentration : « Le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine mais l'indifférence. » La haine est souvent une réaction à un amour non partagé. Je ne peux haïr qu'une personne qui m'est importante. La haine est un sentiment aussi virulent que l'amour — et peut aussi se transformer à nouveau en amour. Le véritable contraire de l'amour, c'est l'indifférence : je m'y enferme, je ne laisse plus personne m'approcher, je suis froid et insensible. Je repousse tout amour et refuse d'aimer quelqu'un d'autre. L'homme indifférent se vide et s'appauvrit intérieurement. »

    DSCF0141

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  •  

    Défiler

     

    Accoudés au parapet moussu

    Du château des nuages

    Nous regardons défiler

    Les rêves et les cauchemars

    Il en faudrait bien plus

    Pour nous faire trembler

    Ou pour détruire nos remparts

    Nos citadelles imprenables

    Et les châteaux forts de nos cœurs.

     

    Georges Cathalo

     

    hibiscus réduit

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  • Maykapal le créateur

     

    Au commencement, le ciel était bas. Avec un bambou assez long, on pouvait le toucher. La terre était brûlante. Rivières et mers bouillaient. Soudain apparut un géant nommé Maykapal.

    Indisposé par la chaleur, il souleva le ciel à sa hauteur actuelle. Néanmoins, il faisait encore très chaud. Le soleil, en ce temps-là, avait deux yeux.

    Maykapal avec son épée transperça un des yeux du soleil. Cela fit du bien à la terre, fort sèche. Mais Maykapal n’était pas satisfait de son aridité. Il prit dans sa besace des graines, les sema. Il déchira les nuages, fit pleuvoir. Quelques  jours plus tard, la terre était couverte de plantes et de fleurs. Ensuite, Maykapal décida d’éclairer la nuit. Il prit sur la   plage des coquillages scintillants et nacrés, les accrocha au ciel. Voilà l’origine des étoiles et de la lune. Alors, il retourna chez lui au mont Arayat.

     

    terre_064

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  •  «Il n’est pas besoin de chercher le bonheur hors de nous-mêmes, car il est déjà en nous. Il nous faut seulement nous sonder nous-mêmes et découvrir la richesse de notre âme. Le bonheur est en nous lorsque nous disons oui à nous-mêmes, lorsque nous sommes reconnaissants pour notre vie et pour les milles petits riens qui nous sont offerts chaque jour. »

    « Aider » est le plus beau mot, après le mot « aimer » Aider quelqu’un, le soutenir, lui apporter un appui, c’est en cela que se révèle l’authentique humanité.

    Aider, c’est concrétiser l’amour. Souvent plutôt discret, cela se manifeste dans des petits gestes quotidiens, qui semblent naturels, mais peuvent être, pour l’autre une aide indispensable.

     

    « La spiritualité, c’est faire ce que je dois, à moi et à l’autre, à l’instant même. Ce n’est pas s’élever au-dessus des autres ou vouloir quelque chose de particulier qui nous fait faire bonne figure. C’est s’engager dans le quotidien, dans ce qui est ordinaire. Il s’agit de venir en aide à celui à qui je dois de l’aide, précisément parce qu’il en a besoin. C’est ainsi que Mahatma Gandhi comprenait lui aussi la spiritualité, en demandant que fût inscrit sur sa tombe : « Pense à la personne la plus pauvre que tu aies jamais rencontrées et demande-toi si ta prochaine action pourrait lui apporter secours. »

     

    Extraits du livre «  Le petit livre de la vie réussie »

    D’Anselm Grün

    Extraits de livres lus Extraits du livre «  Le petit livre de la vie réussie » D’Anselm Grün, Aider


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