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Le roi et le serviteur
On raconte qu’un roi se prit un jour d’amour pour l’épouse d’un serviteur. Il chargea donc l’époux d’une course lointaine et s’en fut visiter la femme désirée. Il entra fièrement chez elle, ôta sa ceinture, ses gants, et sans autre cérémonie s’en fut s’asseoir au bord du lit. Elle comprit aussitôt ce que voulait le maître. Elle s’effraya. Elle dit simplement, fière, droite :
- A propos de celui que la passion rend fou, un poète a écrit : « Que vaut un roi lion qui s’abaisse à manger dans la niche du chien » ?
Le roi baissa la tête et honteux tout à coup s’en fut sans autre mot.
Quand le serviteur s’en revint, il trouva les gants oubliés, au pied du lit, par le monarque. Il comprit, jugea mal, répudia son épouse et s’enfonça dans un chagrin plus profond qu’un puits du désert. Le roi, le voyant dépérir, lui demanda quel coup du sort ruinait son bonheur d’être au monde. L’homme répondit :
- Majesté, j’avais un jardin magnifique, aux fontaines intarissables, aux fruits doux en toute saison, aux fleurs sans cesse épanouies. Hélas, j’y ai trouvé, voici quelques journées, les traces d’un lion. Il a tout ravagé. Je ne peux plus y vivre.
- Ami, lui dit le roi, il est vrai qu’un lion s’est introduit chez toi. Mais il n’est resté qu’un instant. Il n’a pas troublé tes fontaines, n’a pas goûté au moindre fruit. Ton jardin est resté aussi beau qu’il le fut. Moi, je n’en ai pas de semblable.
Il sourit à son serviteur et son serviteur lui sourit. C’était au temps des rois bénis.
(Henri Gougaud, L’Almanach) http://www.henrigougaud.fr/
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Dans le jardin
Les oreilles dressées et la barbiche au vent,
La chèvre appuie au mur ses deux pieds de devant,
Essayant d'attraper un beau brin de glycine.
Elle ne peut avoir la fleur qui la fascine :
Un frelon roux et noir l'empêche d'approcher,
En bourdonnant autour du beau but à toucher.
Et le soleil montant fait tomber, de la nuit,
Les doux pleurs épandus sur les pétales rosés.
L'animal, agacé par l'insecte, s'enfuit,
En laissant celui-ci Libre.
Tout fier alors, sur la grappe, il se pose.
Paul Eluard
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Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »
D’Anselm Grün
Une relation ne va pas de soi
« UNE RELATION ne réussit pas par magie. Elle a besoin, pour s'instaurer, de s'entraîner. Il s'agit finalement d'emprunter un chemin spirituel sur lequel nous nous exerçons aux comportements essentiels que sont l'attention, le respect, l'amour, le dévouement, l'écoute et l'acceptation inconditionnelle de l'autre. Travailler à une relation est finalement aussi un travail au service de la santé. Car un être n'est en bonne santé que s'il est en relation avec lui-même, avec les choses, avec les autres hommes et avec Dieu. N'est en bonne santé que celui en qui la vie coule et la vie ne peut couler que si elle afflue vers les autres. »
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Petite vidéo, pour vous expliquer d'où viennent les pensées revigorantes, la plupart sont extraites des livres que je possède, et d'autres sur le site http://www.montecristo-editions.com.
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Tu es mon bouquet de fleurs
Tu es mon bouquet de fleurs
Mon bouquet de couleurs
Tu es la flamme qui me dévore
La source qui me rafraîchit
Tu es l'oiseau qui m'enchante
La caresse qui m'apaise
Tu es le manège qui me tourne la tête
La fontaine qui me redonne vie
Tu es la folie qui me rend fou
La sagesse qui me raisonne
Tu es l'étoile qui me guide
Le ciel bleu qui me fait chanter
Tu es l'orage qui me fait peur
L'enfant qui me fait rire
Tu es le froid qui me glace
Le soleil qui me réchauffe
Tu es la pluie qui me fait courir
La musique qui me fait danserTu es la chanson qui me fait rêver
L'espoir qui me fait lutter
Tu es le saule qui me fait pleurer
Le chêne qui me fait tenir debout
Tu es la maison où j'aime me reposer
La route qui m’emmène au loin
Tu es mon bouquet de fleurs
Mon bouquet de couleurs.
Airel
POÈMES EXTRAITS DU LIVRE DE RENÉ LELIÈVRE« Si faible que soit ton cri, crie-le »
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