• La lune et le soleil

     

    Jadis, Lune et Soleil étaient mariés. Ils avaient des tas d'enfants : les étoiles. Soleil aimait beaucoup ses gosses. Mais chaque fois qu'il tentait de les embrasser, il les brûlait, tellement il était chaud. Cela rendait Lune furieuse. Elle lui interdit de les toucher. Cela le rendait fou de chagrin.Un jour, Lune alla à la fontaine pour laver le linge. En partant, elle dit à Soleil de ne pas toucher ses moutards durant son absence. À son retour, néanmoins, elle vit que Soleil lui avait désobéi. Plusieurs des mômes avaient péri.De rage, elle arracha un bananier pour le frapper ; mais lui, il lui lança du sable sur le visage. C'est pourquoi, de nos jours, vous pouvez voir des taches sur la lune.

    Alors, Soleil se mit à la poursuivre, et c'est ainsi depuis lors. Quelquefois, il s'en approche tant qu'il peut presque l'attraper ; mais elle se sauve au loin. C'est une explication des éclipses de soleil.

    (extraits de "Au origines du monde") 

     

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  • Extraits du livre «  Le petit livre de la vie réussie »

    D’Anselm Grün

    Présupposés du bonheur

    Compatir à la tristesse et à la peine d'autrui fait la dignité de l'être humain. La compassion est la voie de l'humanité vraie. Le maître bouddhiste Thich Nhat Hanh dit : « La compassion est la seule énergie qui puisse nous aider à réellement entrer en contact avec un autre être humain. Un homme qui ignore la compassion ne pourra jamais vraiment être heureux. » La compassion met fin à l'isolement de l'homme, crée d'authentiques relations et ennoblit celui qui la

    pra­tique. C'est la condition même pour être vraiment heureux. Cela peut paraître paradoxal, car celui qui compatit avec l'autre, ressent sa douleur, laisse de côté sa propre quiétude pour se tenir auprès de l'autre et partager sa peine. Cela génère souvent de la souffrance et des bouleversements intérieurs. Et pourtant, Thich Nhat Hanh en est convaincu : la compassion est le présupposé du bonheur. Car si nous nous replions sur nous-mêmes, nous enfermons également notre bonheur en nous, et il se dissout alors dans le néant.

     

    « Lorsque je compatis avec l'autre, je le comprends. Je reconnais mon propre péché dans le sien. Je ne me considère pas comme meilleur et ne vais pas jusqu'à le condamner. Celui qui recherche constamment à détecter les fautes et les faiblesses des autres se croit supérieur à eux. Il ne se sent bien que s'il peut s'indigner des fautes d'autrui. La presse à sensations vit de cette tendance si répandue de nos jours. Mais en essayant ainsi de déceler les faiblesses des autres, je deviens inhumain. L'humanité authentique ne peut naître en moi que si je compatis avec l'autre, au lieu de le juger. Car ses fautes sont le reflet des miennes. La compassion n'est pas un sentiment par lequel je me place au-dessus de l'autre, mais grâce auquel je me mets à sa place et souffre avec lui, parce que sa souffrance est aussi la mienne. Ses faiblesses sont les miennes, ses fautes sont également en moi. Et sa souffrance me rappelle mes propres souffrances. Par la compassion, je ne rencontre pas seulement l'autre, je me rencontre moi-même. »

     

    Extraits de livres lus  «  Le petit livre de la vie réussie » D’Anselm Grün Présupposés du bonheur


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  • La fête d’abord

     

    Il y a des rabat-joie

    Je serais relève-joie.

     

    Il y a des bonnets de nuit

    Je serais bonnet de jour.

     

    Il y a des souffre-douleur

    Je serais sauve-douleur.

     

    Ne me parlez plus d’oiseaux de malheur,

    Je veux être pour toujours

    Un petit –même tout petit

    Marchand de bonheur.

     

    A chaque jour suffit sa joie

    N’est ce pas !!!

    Claude Haller (extrait de « poème du petit matin »

     

    la traversée (35)

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  • Extraits du livre «  Le petit livre de la vie réussie »

    D’Anselm Grün

    Un cœur plein de gaieté

    « Mère Teresa a touché le cœur de bien des gens dans le monde, nombreux à se demander où cette femme fragile puisait sa force, son enthousiasme et sa sérénité face aux souffrances qu'elle côtoyait tous les jours de si près. Elle-même a répondu à cette question : « Un cœur gai naît normalement d'un cœur qui brûle d'amour. » Parce que son cœur brûlait d'amour, il était toujours gai et serein. L'amour n'est pas d'abord un postulat moral. Se forcer à aimer, c'est se sentir accablé. Par contre, l'amour qui prend possession de nous enflamme notre cœur. C'est une force divine, un feu qui nous réchauffe et nous embrase. L'amour et la gaieté ont quelque chose en commun : les deux ouvrent le cœur et l'élargissent. Et seul un cœur largement ouvert peut héberger la gaieté, car la gaieté a besoin d'un vaste espace pour se déployer. »

     

    DSCN0160

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    Notre dame des flux et reflux

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