• Accroche-toi


    Accroche-toi à tes rêves,  
    Sans jamais les abandonner. 
     Montre aux autres ta vraie nature,
    Car je la connais bien :
    Tu es un être formidable.
    Reconnais ta chance et accorde ta confiance à ceux qui t'entourent.
    Fais un vœu à la bonne étoile qui illumine ton ciel!

    Prends un problème à la fois et résous-le.
    Nourris-toi de toute ta force intérieure.
    Libère cet esprit que tu tentes parfois d'étouffer.
    Reste proche des êtres qui te couvent d'amour.
    Adopte un regard positif,
    Et ne laisse pas l'adversité prendre le dessus.
    Reste toi-même car tu possèdes ces qualités uniques
    Qui t'ont permis de devenir la personne que tu es aujourd'hui,
    Et qui toujours te guideront.
    Garde le moral.
    Fais chanter ton cœur et respire la joie !

    (Auteur inconnu)

     

     trouvé sur le blog de mon amie Kryshttp://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com/


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  •  

    POÈMES EXTRAITS DU LIVRE DE RENÉ LELIÈVRE 

    « Si faible que soit ton cri, crie-le » 

      

    « La poésie est faite pour être partagée et cela par le plus grand nombre. La poésie est quotidienne et se trouve dans chaque événement journalier que le matin soit noir, le soir bleu ou le midi plein de questions... Le fil rouge de ces poèmes est la vie. Une vie de luttes qui épuisent, redonnent force, traduisent la volonté toujours tendue vers « l'être ensemble ». Chacun des poèmes qui sont proposés est né à partir d'événements dont j'ai été acteur ou témoin. Surgis d'une rencontre, d'une écoute, d'une parole, de gestes, ils sont l'expression de ce que j'ai ressenti au plus profond de moi, le fruit de coups de cœur tristes ou joyeux en vivant avec les femmes, les hommes, les enfants ou en les regardant, dans leur actualité, vivre de tragiques ou heureux épisodes. » 

      

    SI FAIBLE QUE SOIT TON CRI 

    Si faible que soit ton cri 

    Crie-le ! 

    C'est en entendant le chien hurler 

    Qu'on sait qu'il est arrivé quelque chose 

    Jette ton cri 

    Quelqu'un le ramassera 

    Pour le relancer 

    C'est en criant 

    Qu'on forme un peuple 

    Un peuple formé d'hommes 

    Qui étouffaient leur cri 

    Parce qu'ils ne savaient pas 

    Ils ne savaient pas que leur cri 

    C'était le cri d'un peuple 

     

    Si faible que soit ton espoir 

    Espère-le! 

    C'est en voyant l'oiseau se lancer 

    Qu'on devine quel était son espoir 

    Jette ton espoir 

    Quelqu'un le ramassera 

    Pour le relancer 

    C'est en espérant 

    Qu'on forme un peuple 

    Un peuple formé d'hommes 

    Qui cachaient leur espoir 

    Parce qu'ils ne savaient pas 

    Ils ne savaient pas que leur espoir 

    C'était l'espoir d'un peuple 

     

    « Si faible que soit ton cri, crie-le »

     

    UN PEU DE SILENCE 

     

    S'il suffisait d'une minute de silence Pour que la paix revienne Là où la guerre avance 

    * * * 

    II faudrait des heures et des jours Sans parole, sans bruit, sans tambour, Tant les lieux et les risques nous entourent 

    * * * 

    Si les hommes ne font pas silence La terre finira sa tragique danse Dans une éternité de silence 

    * * * 

    « Si faible que soit ton cri, crie-le »

    MIRABELLE CREE 

    Elle touche l'argile 

    De ses doigts agiles 

    Et la forme informe 

    Prend forme 

    La terre rouge   

    Entre ses doigts bouge 

    C'est la création. 

    La révélation 

    Entre le créateur qui offre 

    Et la créature qui s'offre 

    Le créateur qui pétrit 

    La créature qui prend vie 

    Comme de deux pierres frottées jaillit le feu 

    De ses mains naissent peu à peu 

    Des lignes et des angles fragiles 

    Elles se font, se défont dociles 

    À la manière des vagues de la mer 

    Ou de la mouette virevoltant à la recherche de la terre 

    Pour enfin se poser 

    Et ne plus bouger 

    Elle frappe, caresse la matière 

    L'écrase, la rend fière 

    La force, la laisse faire 

    L'emprisonne, la libère 

    Bientôt les mains s'ouvrent et dévoilent 

    La beauté, la pureté 

    De lignes caressantes ou révoltées 

    Aimantes ou angoissées 

    Joyeuses ou désespérées. 

     

    « Si faible que soit ton cri, crie-le »

    SUPPLIQUE AUX FEMMES 

     

    Sans vous, femmes, 

    Jeunes filles ou belles dames,     

    Que la vie serait triste 

    Si vous n'étiez pas sur la piste ! 

     

    Les mots froids sortis de la bouche Tomberaient comme des mouches. Quand vous les dites, c'est la douceur Qui nous emplit de sa chaleur. 

     

    Les gestes lourds ébauchés par les hommes Seraient rudes comme une pluie de pommes. Quand vous les faites, c'est un envol d’'oiseaux sortis de leurs geôles ! 

     

    Les pas éléphantesques que nous posons Abîmeraient la terre de leurs sillons.   • Avec vous, ce sont des danses dessinées au pinceau Évoquant la légèreté d'une nuée d'oiseaux! 

     

    Les guerres sans fin que nous inventons Détruiraient la vie pour un oui, pour un non. Vos yeux emplis de douleur et de tristesse Reconstruisent un monde qui se redresse ! 

     

    L'amour épuisé par les coups répétés Mourrait à force d'être rejeté. Votre infinie tendresse le fait renaître, L'empêche de disparaître. 

     

    Puissiez-vous ne jamais abandonner 

    Par fatigue de l’impuissante randonnée ! 

    Ne partez pas ! Restez ! 

    Votre présence nous donne la force de la beauté ! 

     

    Jeunes filles ou belles dames, 

    Que la vie serait triste 

    Si vous n'étiez Sans vous, femmes, 

    Pas sur la piste ! 

     

    « Si faible que soit ton cri, crie-le »

    HANDICAPÉS DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS! 

    Larmes de souffrance 

    Larmes de solitude 

    Quand le silence 

    Devient habitude 

    C'est le même cri depuis des milliers d'années 

    « Pourquoi m'as-tu abandonné? » 

     

    Souffrance et solitude Souffrance de la solitude, Solitude de la souffrance     

     

    Y'en amarre Toujours se battre France et Zaïre Palestine et Tchétchénie Même combat 

     

    Handicapés de tous les pays unissez-vous ! 

    Malades, estropiés 

    Réfugiés, immigrés 

    Enfants-ouvriers 

    Ouvriers exploités 

    Prisonniers pour des idées 

    Par ceux qui sont prisonniers de leurs idées 

    Affamés de pain 

    De justice, de liberté 

    Exclus du boulot 

    De pays, de cours de récré 

    Révoltez-vous ! 

    Reprenez votre place ! 

     

    « Si faible que soit ton cri, crie-le »

    PETIT NUAGE 

     

    Le ciel a pour tout bagage  

    Un joli petit nuage 

    Moutonneux et blanc, 

    Léger et riant. 

     

    Point perdu dans l'immensité bleu 

    Comme sur une table de jeu. 

    Il prend la forme qu'il veut 

    Tels, entre les doigts habiles du marin, les nœuds. 

     

    Je voudrais être ce petit nuage 

    De tous les âges. 

    Plume légère me baladant au gré du vent, 

    M'amuser avec les étoiles par-derrière, par-devant. 

     

    Libre de courir,  

    De me reposer, de rire.  

    Être ce petit nuage  

    Jamais bien sage. 

    Petit nuage toujours heureux,  

    Note blanche sur une portée bleue.  

    Enfant du ciel,  

    Archet de la grande vielle. 

     

    Transformé en cerf-volant,  

    II virevolte en filant, 

    Montant, descendant, dansant,  

    Avec des signes d'amitié en passant. 

     Ah ! Que je voudrais être ce petit nuage  

    Alors que je suis écrasé sur une plage  

    Par le soleil implacable  

    Qui me rend incapable De bouger ! 

     

     

    « Si faible que soit ton cri, crie-le »

    LA TORTUE ET SA MAISON 

      

    Un jour qu'il faisait gris 

    Une tortue se torturait l'esprit. 

    « J'ai une maison, me murmura-t-elle, 

    Bien arrondie et bien belle 

    Mais si petite, si fragile... 

    J'ai beau être agile 

    Chaque soir quand je m'allonge 

    Que je m'apprête à rentrer dans mes songes 

    J'ai les pieds dans les étoiles 

    La tête dans la lune et son voile ! 

     

    J'ai un copain racontait la tortue 

    II a un mignon petit chapeau pointu 

    Je l'ai invité dans ma maison 

    II est resté sur le paillasson. 

    À deux sous mon toit c'est pas possible, une fois ! 

    Il est reparti lentement 

    II ne pouvait faire autrement. » 

    Quittons nos maisons ! Nous nous rencontrerons. 

      

    « Si faible que soit ton cri, crie-le »

     

    IL EN FAUDRA 

     

    II en faudra des combats gagnés 

    Pour faire oublier le licenciement du délégué  

     

    Il en faudra des espérances réalisées 

    Pour oublier le désespoir du chômeur 

     

     

    II en faudra des rires d'enfants  

    Pour oublier ce regard douloureux 

     

    II en faudra des visages apaisés 

    Pour oublier l'angoisse des peuples exterminés 

     

    II en faudra des lumières vives  

    Pour oublier les voies sans issue 

     

    II en faudra des chants de fête  

    Pour oublier les cris de haine 

     

    II en faudra des pains chauds et odorants  

    Pour oublier la faim torturante 

     

    II en faudra des gestes de paix  

    Pour oublier cet instant de guerre 

     

    Il en faudra des musiques 

    Pour oublier les pas cadencés et envahissants 

     

    II en faudra des arcs-en-ciel 

    Pour oublier le racisme distillé sournoisement 

     

    II en faudra des paroles libérées 

     Pour oublier l'évêque bâillonné 

     

    II en faudra des solidarités 

    Pour oublier les individualismes 

     

     

    II en faudra des soleils 

    Pour oublier les nuits angoissantes 

     

    II en faudra des gestes d'accueil 

    Pour oublier le suicide de l'exclu 

     

    II en faudra des cris 

    Pour oublier les silences imposés 

     

    II en faudra un réveil tous ensemble 

    Pour secouer et balayer toutes les injustices 

     

    II en faudra de la justice et de la paix  

    Pour faire naître l'amour 

    II en faudra... 

    Y en aura-t-il un jour assez? 

     

     

    Voilà, il y a bien d’autres poèmes très beaux dans ce livre, j’ai choisis ceux qui m’ont touchés le plus, mais en faite j’aurais pu mettre le livre en entier !! Je vous laisse le plaisir de le lire ce livre, ou d’aller retrouver ces beaux poèmes sur le site de René Lelièvre : http://pagesperso-orange.fr/ren.lelievre_airel 

     

     

     

     


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  •  

    La clinique de Dieu

    La clinique de Dieu 

    Je suis allé à la Clinique du Seigneur pour des contrôles de routine et j’ai constaté que j’étais malade :
    Quand le Seigneur a mesuré ma tension, j’ai vu que ma Tendresse était « basse ».
    À la vérification de la température, le thermomètre a enregistré 40º d’Anxiété.
    J’ai passé un électrocardiogramme et le diagnostic fut que j’avais besoin de diverses transfusions d’Amour, car mes artères étaient bouchées par la Solitude et n’irriguaient plus mon cœur vide.
    Je suis allé en orthopédie, étant donné que je ne pouvais plus marcher à côté de mon frère, et ne pouvais pas lui donner une accolade fraternelle, parce que je m’étais fait une fracture en trébuchant sur la jalousie.
    On a aussi relevé une Myopie, due au fait que je ne pouvais pas voir au-delà des choses négatives de mon prochain.
    Quand je lui ai dit être sourd, le Seigneur a constaté que j’avais négligé d’écouter quotidiennement sa Voix.
     

    Dans sa grande miséricorde, le Seigneur m’a offert une consultation gratuite. 

    Aussi je m’engage, en quittant cette Clinique, à ne prendre que les remèdes naturels qu’il m’a prescrits à l’occasion de cette heure de Vérité : 

    • Au saut du lit, boire un verre de « Reconnaissance ». 
    • Avant d’aller au travail, prendre une cuillère de Paix. 
    • Chaque heure, Appliquer une compresse de Patience et avaler un bol d’humilité. 
    • De retour à la maison, faire une injection d’une dose d’Amour. 
    • Et, avant d’aller au lit, prendre deux capsules de Conscience pacifiée. 

    Auteur Un-connu 

    Trouvé sur le site plein de sagesse 

    http://paroles-de-sagesses.infini-terre.fr 

     


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  • L'homme qui courait après sa chance 

    II était une fois un homme malheureux. Il aurait bien aimé avoir dans sa maison une femme avenante et fidèle. Beaucoup étaient passées devant sa porte, mais aucune ne s'était arrêtée. Par contre, les corbeaux étaient tous pour son champ, les loups pour son troupeau et les renards pour son poulailler. S'il jouait, il perdait. S'il allait au bal, il pleuvait. Et si tombait une tuile du toit, c'était juste au moment où il était dessous. Bref, il n'avait pas de chance. Un jour, fatigué de souffrir des injustices du sort, il s'en fut demander conseil à un ermite qui vivait dans un bois derrière son village. En chemin, un vol de canards laissa tomber sur lui, du haut du ciel, des fientes, mais il n'y prit pas garde, il avait l'habitude. Quand il parvint enfin, tout crotté, tout puant, à la clairière où était sa cabane, le saint homme lui dit : 

    — Il n'y a d'espoir qu'en Dieu. Si tu n'as pas de chance, lui seul peut t'en donner. Va le voir de ma part, je suis sûr qu'il t'accordera ce qui te manque. 

    L'autre lui répondit : 

    — J'y vais. Salut l'ermite ! 

    Il mit donc son chapeau sur la tête, son sac à l'épaule, la route sous ses pas, et s'en alla chercher sa chance auprès de Dieu, qui vivait en ce temps-là dans une grotte blanche, en haut d'une montagne au -dessus des nuages. 

    Or en chemin, comme il traversait une vaste forêt, un tigre lui apparut au détour du sentier. Il fut tant effrayé qu'il tomba à genoux en claquant des dents et tremblant des mains. 

    — Épargne-moi, bête terrible, lui dit-il. Je suis un malchanceux, un homme qu'il vaut mieux ne pas trop fréquenter. En vérité, je ne suis pas comestible. Si tu me dévorais, probablement qu'un os de ma carcasse te trouerait le gosier. 

    — Bah, ne crains rien, lui répondit le tigre. Je n'ai pas d'appétit. Où vas-tu donc, bonhomme ? 

    — Je vais voir Dieu, là-haut, sur sa montagne. 

    — Porte-lui mon bonjour, dit le tigre en bâillant. Et demande-lui pourquoi je n'ai pas faim. Car si je continue à avoir goût de rien, je serai mort avant qu'il soit longtemps. Le voyageur promit, bavarda un moment des affaires du monde avec la grosse bête et reprit son chemin. Au soir de ce jour, parvenu dans une plaine verte, il alluma son feu sous un chêne maigre. Or, comme il s’endormait, il entendit bruisser le feuillage au-dessus de sa tête. Il cria : 

    — Qui est là ? Une voix répondit : 

    — C'est moi, l'arbre. J'ai peine à respirer. Regarde mes frères sur cette plaine. Ils sont hauts, puissants, magnifiques. Moi seul suis tout chétif. Je ne sais pas pourquoi. 

    — Je vais visiter Dieu. Je lui demanderai un remède pour toi. 

    — Merci, voyageur, répondit l'arbre infirme. 

    L'homme au matin se remit en chemin. Vers midi il arriva vue de la montagne. Au soir, à l'écart du sentier qui grimpait vers la cime, il vit une maison parmi les rochers, elle était presque en ruine. Son toit était crevé, ses volets grinçaient au vent du crépuscule. Il s'approcha du seuil, et par la porte entrouverte il regarda dedans. Près de la cheminée une femme était assise, la tête basse. Elle pleurait. L’homme lui demanda un abri pour la nuit, puis il lui  

    dit : Pourquoi êtes-vous si chagrine ? 

    La femme renifla, s'essuya les yeux.   

    — Dieu seul le sait, répondit-elle. 

    — Si Dieu le sait, lui dit l'homme, n'ayez crainte je l'interrogerai. Dormez bien, belle femme. 

    Elle haussa les épaules. Depuis un an la peine qu'elle avait la tenait éveillée tout au long de ses nuits. 

    Le lendemain, le voyageur parvint à la grotte de Dieu. Elle était ronde et déserte. Au milieu du plafond était un trou où tombait la lumière du ciel. L'homme s'en vint dessous. Alors il entendit : 

    — Mon fils, que me veux-tu ? 

    — Seigneur, je veux ma chance. 

    — Pose-moi trois questions, mon fils, et tu l'auras. Elle t'attend déjà au pays d'où tu viens. 

    — Merci, Seigneur. Au pied du mont est une femme triste. Elle pleure.  

    Pourquoi ? 

    — Elle est belle, elle est jeune, il lui faut un époux. 

    — Seigneur, sur mon chemin j'ai rencontré un arbre bien malade. De quoi souffre-t-il donc ? 

    — Un coffre d'or empêche ses racines d'aller chercher profond le terreau qu'il lui faut pour vivre. 

    — Seigneur, dans la forêt est un tigre bizarre. Il n'a plus d'appétit. 

    — Qu'il dévore l'homme le plus sot du monde, et la santé lui reviendra. 

    — Seigneur, bien le bonjour ! 

    L'homme redescendit, content, vers la vallée. Il vit la femme en larmes devant sa porte. Il lui fit un grand signe. 

    — Belle femme, dit-il, il te faut un mari ! Elle lui répondit : 

    — Entre donc, voyageur. Ta figure me plaît. Soyons heureux ensemble  

    — Hé, je n'ai pas le temps, j'ai rendez-vous avec ma chance, elle m'attend, elle m'attend ! Il la salua d'un grand coup de chapeau tournoyant dans le ciel et s'en alla en riant et gambadant. Il arriva bientôt en vue l'arbre maigre sur la plaine. Il lui cria, de loin : 

    — Un coffre rempli d'or fait souffrir tes racines. C'est Dieu lui me l'a dit ! L’arbre lui répondit : 

    — Homme, déterre-le. Tu seras riche et moi je serai délivré ! 

    — Hé, je n'ai pas le temps, j'ai rendez-vous avec ma Chance, elle m'attend, elle m'attend ! 

    Il assura son sac à son épaule, entra dans la forêt avant la nuit tombée. Le tigre l'attendait au milieu du chemin. 

    — Bonne bête, voici : Tu dois manger un homme. Pas n’importe lequel, le plus sot qui soit au monde. Le tigre demanda : 

    — Comment le reconnaître ? 

    — Je l'ignore, dit l'autre. Je ne peux faire mieux que de te Répéter les paroles de Dieu, comme je l'ai fait pour la femme et pour l'arbre. 

    — La femme ? 

    — Oui, la femme. Elle pleurait sans cesse. Elle était jeune fort belle. Il lui fallait un homme. Elle voulait de moi. Je n'avais pas le temps. 

    — Et l'arbre? dit le tigre. 

    — Un trésor l'empêchait de vivre. Il voulait que je l'en délivre. Mais je t'ai déjà dit : je n'avais pas le temps. Je ne l'ai toujours pas. Adieu, je suis pressé. 

    — Où vas-tu donc ? 

    — Je retourne chez moi. J'ai rendez-vous avec ma chance. Elle m'attend, elle m'attend ! 

    — Un instant, dit le tigre. Qu'est-ce qu'un voyageur qui court après sa chance et laisse au bord de son chemin une femme avenante et un trésor enfoui ? 

    — Facile, bonne bête, répondit l'autre étourdiment. C'est un sot. A bien y réfléchir, je ne vois pas comment on pourrait être un sot plus sot que ce sot-là. 

    Ce fut son dernier mot. Le tigre enfin dîna de fort bon appétit et rendit grâce à Dieu pour ses faveurs gratuites. 

    EXTRAITS DU LIVRE D’HENRI GOUGAUD

    « L’arbre d’amour et de sagesse »


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  • LA MER ET L’ENFANT

     

    L’enfant et la mer courent sur la plage

    L’enfant s’amuse avec la mer

    La mer s’amuse avec l’enfant

     

    Lui, dessine des pas sur le sable

    Elle, les efface avec son ardoise magique.

    Il recommence, elle recommence …

    Le soleil les regarde,

    Il jette les étoiles dans les vagues

    L’enfant et la mer rit de bon cœur.

     

    Au bout d’un moment,

    L’enfant fatigué, s’assied

    Et la mer le caresse.

     

    Ils se parlent, se racontent leurs aventures

    L’enfant, se sont ses rêves et ses jeux,

    La mer, se sont ses bateaux et l’infini.

     

    Il aime les histoires de la mer

    Elle aime les histoires de l’enfant

    Ils s’écoutent sous le ciel.

     

    L’enfant s’allonge sur le sable,

    Pour regarder les nuages embrasser le ciel,

    La mer prend l’enfant dans ses vagues.

     

     

    « Le lendemain, à marée basse

    On découvrit un enfant dans le sable …

    Maintenant, dans le pays,

    On raconte que la mer a enfanté

    D’un enfant rieur,

    C’’est pour cela que les vagues sont moins grosses …

     

    René Lelievre Airel  http://perso.wanadoo.fr/ren.lelievre_airel/

     

    IMG_1439

     


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