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2010
L’année 2010 sera-t-elle belle ?
La paix aura-t-elle enfin un beau dégel ?
Il faudrait dire aux terroristes
Que leurs solutions sont bien tristes,
Et au va-t-en guerre
Que leurs armées finiront en poussière !
Et les enfants-ouvriers
Verront-ils le soleil briller ?
Pour les sans-papiers, les sans –travail
L’année sera-t-elle encore un mauvais bail ?
Y aura-t-il un peu de respect
Pour notre terre à l’avenir suspect ?
Comme ce serait bien si les hommes de guerre
S’avisaient qu’ils étaient frères !
Et si la couleur des humains
Devenait la beauté de demain ?
Cette faim qui tenaille
Quitteront-elles les entrailles ?
Si la solidarité devenait normalité
La justice se nommerait fraternité !
Pourquoi la parole
Ne chanterait-elle pas sur tous les sols ?
Les décisions prises ensemble dans les entreprises
Eviteraient de nombreuses crises !
Il serait sympa que pour les personnes handicapées
Les dés ne soient plus pipés !
Quel beau changement pour cette nouvelle année
Si à chacun le choix de sa vie était donné !
Quelle belle année serait 2010
Si les mères n’avaient plus peur pour leurs fils !
A quoi bon les frontières
Elles ne créent que des guerriers fiers !
Puissions-nous en ce nouvel an
N’entendre que des chants d’enfants !
Qu’il serait beau que les hommes de bonne volonté
Utilisent le pouvoir pour libérer la liberté !
Le monde retrouverait la santé
Que chaque année nous nous plaisons à souhaiter !
Tous nous pourrions faire la fête
Sans qu’aucun ne soit en défaite !
René Lelièvre fc
voir son site :
http://perso.wanadoo.fr/ren.lelievre_airel/
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Où est l’infirme ?
Deux hommes marchaient dans la nuit sur un chemin qui traversait une forêt obscure dans une montagne reculée. L'un des deux était aveugle, et son compagnon le guidait. Dans les fourrés sombres, soudain un démon se dressa sur le chemin. L'aveugle n'éprouva pas la moindre crainte, alors que son compagnon fut terrorisé! L'infirme conduisit alors son ami...
Cette courte histoire nous offre quelque enseignement
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La pêche et le poirier
La condition d'un pêcheur malheureux s'aggravait chaque jour, car sa pêche ne cessait depuis des mois d'être très mauvaise. Un soir d'hiver, un moine frappa à sa porte et lui demanda l'hospitalité. Le pêcheur aussitôt lui offrit de partager sa modeste demeure. Il lui donna son lit et sa seule couverture. Il alla couper des branches de pin et fit du feu (selon certaines versions, il brûla ses getas, ou sandales de bois). N'ayant pas de quoi manger, il alla emprunter chez le voisin et fit cuire du riz, qu'il donna au vieux moine. Le lendemain, il vint le saluer pour lui dire adieu. Le jour avançait et il devait retourner à sa barque comme il le faisait chaque jour, inlassablement. Il s'apprêtait à laisser le vieux moine, mais ce dernier lui dit : « Je viens avec vous; et prenez cette saumure que vous avez là! » Arrivés au bord du lac, le moine prit la saumure et la jeta dans l'eau, puis il dit au pêcheur :
« Prenez votre barque et allez pêcher, puis revenez me voir. » II revint... avec de grands paniers pleins de poissons. Et il ne se passa pas un matin sans que, s'en allant pêcher à l'endroit où le moine avait jeté la saumure, il ne revînt avec les paniers remplis. C'est une bonne histoire.
En voici une autre, qui exprime l'inverse de la précédente. Un moine en voyage avait très soif. Il trouva un poirier et alla demander à la vieille fermière l'autorisation de prendre un fruit. Elle refusa sèchement. Le moine n'insista pas et passa son chemin. Mais l'histoire raconte que la vieille n’obtint plus une poire de son poirier
Qui était devenu aussi dur que la pierre. Dans ce village, de nos jours encore, on peut voir ce poirier desséché.
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La carotte
Autrefois, au Japon, pour moudre le blé, les fermiers utilisaient des chevaux pour faire tourner la meule. Les chevaux, inlassablement, tournaient en rond, tout le jour, voulant attraper une carotte, pendue devant leur nez; à la tombée de la nuit seulement, les chevaux pouvaient manger cette, carotte. C'est exactement l'image de notre civilisation!
Ne pas fuir
Sariputra, le grand disciple du Bouddha, était assis en zazen, au bord d'un lac. A la surface de l'eau, de nombreux poissons sautaient. Sariputra changea de place et s'installa dans un endroit plus retiré. Mais le chant des oiseaux dérangeait son zazen. Les pensées affluaient, les illusions s'élevaient... Les oiseaux et les poissons le troublaient, aussi décida-t-il de les tuer et de les manger. Mais l'indigestion le rendit malade. Cette anecdote est un fait de jeunesse de Sariputra. Inutile de chercher à fuir le bruit de l'eau ou le chant des oiseaux. Le trouble vient de notre esprit.
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Sous le pont, pas de voleurs
Sous un pont vivait une famille de mendiants, un homme, une femme et leur fils. Un jour, la femme revenant de mendier dit à son mari :
« Aujourd'hui je n'ai pas du tout reçu d'argent. Beaucoup de voleurs étaient passés dans les maisons et les gens avaient peur de me donner de l'argent. » Entendant ces paroles le jeune fils dit- : «Papa, nous sommes très heureux, jamais un voleur, n'entre dans notre maison. » - Bien sûr, dit le père. Il faut remercier notre pauvreté, c'est le mérite de tes parents. Personne n'entre sous ce pont. »
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