• Balcon de la Mescla
     
     
     
     
     
     
     
    Lame de Facibelle
     
     
    Lame de Facibelle
     
     
    Thorame-Basse vu du Calvaire
     
     

     
     
     
     Gorges du Verdon
     
     
     
     
    Clue de Barles
     
     
     
     
     

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  • ERREUR SUR UNE SOUPE 

     

    Dans un self-service, une dame d'un certain âge a pris un bol de soupe. Au moment de s'installer à l'une des nombreuses tables, elle se rend compte qu'elle a oublié de prendre une cuillère. Déposant son plateau, elle va donc en chercher une. Une mauvaise surprise l'attend à son retour : installé devant sa soupe, un étranger est en train d'y goûter ! «Plutôt gonflé, cet étranger !» pense la dame. Elle s'assied, attire à elle le bol de soupe, et dit d'un ton à peine aimable : «Vous permettez ?» 

    Sur ce, elle plonge sa cuillère dans la soupe... Mais voilà que l'étranger décale le bol au milieu de la table, et y retrempe sa cuillère ! Muette devant tant d'audace, la dame n'ose pas faire un scandale, et partage la soupe. A la fin, l'étranger va chercher un grand plat de frites qu'il pose au milieu de la table. Il invite sa voisine à se servir : comme la soupe, les frites sont partagées. L'étranger quitte alors la table avec un grand merci. 

    La dame songe aussi à s'en aller. Elle cherche le sac à main qu'elle avait accroché à son dossier. Plus de sac ! La dame réprime un cri : «Cet étranger...!» Elle balaie le restaurant du regard. C'est alors qu'elle découvre à deux pas, sur une chaise semblable à la sienne, son sac à main. Devant la chaise vide, un bol de soupe ne cesse de fumer, sur un plateau où manque une cuillère... Ce n'est pas l'étranger qui a mangé sa soupe : c'est elle qui, en se trompant de table, a mangé celle de l'étranger. Et en partant, il lui a dit merci. 

    Sous le ciel étoile, contes et paraboles, recueillis par Charles Delhez, Ed. Fidélité, p. 14-15. 

    fLEURS REDUITES 3

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  • A ma mère

     

    Lorsque, ma sœur et moi, dans les forêts profondes,

    Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,

    En nous baisant au front, tu nous appelais fous,

    Après avoir maudit nos courses vagabondes.

     

    Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes

    De deux petits ruisseaux sur un lit calme et doux,

    Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,

    Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.

     

    Et pendant bien longtemps nous restions là, blottis,

    Heureux, et tu disais parfois : «ô chers petits, Un jour vous serez grands et moi je serai vieille ! »

     

    Les jours se sont enfuis d'un vol mystérieux, Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.

     

    Théodore de Banville 

     


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  • Vacances

    De petites routes de montagnes étroites,

    Des lacs magnifiques,

    Des gorges de toutes beautés,

    Des clues à couper le souffle,

    Des balades à pied dans des endroits perdus,

    La montagne à perte de vue,

    Le soleil généreux,

    Le vent caressant,

    Le chant des cigales,

    Les biches rencontrées au cours d’une balade,

    Un gite en pleine nature.

    Quelques lieux visités :

    • Lac de Castellane,
    • Gorges du Verdon,
    • Route des crêtes,
    • Point sublime,
    • Pic saint André,
    • Citadelle de Colmar les Alpes,
    • Col d’Allos,
    • Col de la bonnette
    • Gorges du Cians,
    • Clues de Barles,
    • Lame de Facibelle, (1 heure de marche)
    • Train des Pignes,
    • Dignes les Bains,
    • St Martin de Vésubie
    • Parc des loups Alpha
    • Moustier Sainte Marie
    • Grand canyon
    • Balcon de la Mescla
    • Thorame-Basse (notre gite)
    • Thorame-Haute.

    Tous ces beaux endroits, ce sont mes vacances passées dans les Alpes de Hautes Provence :

    Haut Verdon, Bas Verdon, Vallée de la Vésubie, Parc du Mercantour.

    Des moments de bonheur simples dans un cadre magique, le repos pour l’esprit, la fatigue pour les muscles !!!!

     

     
     
     
     
     
     
     Calvaire de Thorame basse
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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  • QUAND J'AI PASSÉ PAR LA PRAIRIE

     

    Quand j'ai passé par la prairie,

    J'ai vu, ce soir, dans le sentier,

    Une fleur tremblante et flétrie,

    Une pâle fleur d'églantier.

    Un bourgeon vert à côté d'elle

    Se balançait sur l'arbrisseau ;

    Je vis poindre une fleur nouvelle ;

    La plus jeune était la plus belle :

    L'homme est ainsi, toujours nouveau.

     

    Alfred de Musset

     


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