• Extraits du livre « Petit trésor »

    Souvenirs tout à fait irrésistibles d’un petit garçon de Sept ans.

    De François Garagnon

     

    « Une  chose que je n’arrive pas à m’expliquer dans la petite vie de tous les jours, c’est que quand maman à une petite sculpture intérieure, eh bien, on dit qu’elle attend un heureux événement. Donc j’étais un heureux événement. Et vous aussi, vous étiez un heureux évènement. Alors cous pourriez m’expliquer pourquoi, au bout du compte, avec les milliards  « d’heureux événements » qui sont sur terre, il y a si peu de bonheur en circulation ? Normalement, le monde devrait exploser de joie. De savoir qu’en ce moment même, il y a tout plein d’heureux événements qui arrivent sur terre, ça vous donne pas envie de chanter comme un chant de fleurs ? »

     

     

    « Quand j’étais bébé, la sieste, c’était sacré ! Personne n’avait le droit de me déranger. Alors, bien sûr, je faisais de sacrées sieste ! Le jour, la nuit, et même entre les deux…. Il faut dire que les grandes personnes avaient peur de me déranger, car je passais mon temps à manger du sommeil. »

     

    « Quand je vois le soleil, je me sens plein de ciel bleu… Ca s’ouvre en moi pour accueillir un trop grand bonheur. Il me fait un cligner de l’œil, il me chatouille les cils, il me caresse la tête ou le bout des pieds, ça dépend. Encore maintenant, quand j’arrive dans la cuisine le matin et s’il est là lui aussi, je dis : « Bonjour Soleil ! » La journée est toute belle quand on a l’amitié du soleil. »

     

    « Ma maman a une voix très velours des chemisiers romantiques et plein d’amour dans les yeux. Au tout début, je ne voyais rien d’autre qu’elle. Ma maman, c’était mon monde à moi. Elle était toute fleurie d’étoiles et le de ciel, intense, claire et satinée. Ca suffisait à remplir les yeux à ras-bord.En elle c’était tout en courbes, en caresses et en silences de connivence. Même quand elle ne faisait que passer à côté de mon berceau, elle laissait derrière elle un sillage d’amour. Elle était infiniment douce, infiniment dorée. Infinie. Adorée. » (A suivre)

     

    douceur7087

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  • Extraits du livre « Le voyage d’Hector »

    De François Lelord

     

    Il était une fois un jeune psychiatre nommé Hector qui n'était pas très content de lui : il voyait bien que, malgré sa bonne volonté, il n'arrivait pas à endre les gens heureux. Hector décide alors de partir courir le monde afin de comprendre ce qu'est vraiment le bonheur. Pourquoi rêvons-nous souvent d'une vie plus heureuse ? Trouve-t-on le bonheur dans la réussite ou dans les relations avec les autres ? Dépend-il des circonstances ou d'une manière de voir les choses

     

    Voici les leçons qu’il a retenues de son voyage :

     

    Leçon n" 1 :Un bon moyen de gâcher son bonheur, c'est de faire des comparaisons.

     

    Leçon n° 2: Le bonheur arrive souvent par surprise.

     

    Leçon n" 3 :Beaucoup de gens voient leur bonheur seulement dans le futur.

     

    Leçon n° 4: Beaucoup de gens pensent que le bonheur, c'est d'être plus riche ou plus important.

     

    Leçon n° 5: Le bonheur, parfois, c'est de ne pas comprendre.

     

    Leçon n° 6: Le bonheur c'est une bonne marche au milieu de belles montagnes inconnues.

     

    Leçon n° 7: L'erreur, c'est de croire que le bonheur est le but (à se faire mieux  expliquer).

     

    Leçon n°8: Le bonheur, c'est d'être avec des gens qu'on aime.

     

    Leçon n° 8 bis: Le malheur, c'est d'être séparé de ceux qu'on aime.

     

    Leçon n° 9: Le bonheur, c'est que sa famille ne manque de rien.

     

    Leçon n° 10 : Le bonheur, c'est d'avoir une occupation qu'on aime.

     

    Leçon n°11 : Le bonheur, c'est d'avoir une maison et un jardin.

     

    Leçon n° 12: Le bonheur, c'est plus difficile dans un pays dirigé par de mauvaises personnes.

     

    Leçon n°13: Le bonheur, c'est de se sentir utile aux autres.

     

    Leçon 14 : Le bonheur, c'est d'être aimé pour ce qu'on est.

    Remarque : On est plus gentil avec un enfant qui sourit

    (très important).

     

    Leçon 15 : Le bonheur, c'est de se sentir complètement vivant.

     

    Leçon n°16 : Le bonheur, c'est de faire la fête.

     

    Leçon17 : Le bonheur, c'est de penser au bonheur de ceux qu'on aime

     

    Leçon n° 19 : Le soleil et la mer, c’est le bonheur pour tout le monde

     

    Leçon n° 20 : Le bonheur, c’est une manière de voir les choses.

     

    Leçon n° 21 : Un grand poison du bonheur, c’est la rivalité.

     

    Leçon n° 22 : Les femmes sont plus attentives que les hommes au bonheur des autres.

     

    Leçon n° 23 : Le bonheur, c’est de s’occuper du bonheur des autres ?

     

    « La somme de ces trois écarts : entre ce qu’on a et ce qu’on aimerait avoir, entre ce qu’on a aujourd’hui et le mieux de ce qu’on a eu dans le passé, et entre ce qu’on a et ce que les autres ont, et bien cet écart moyen, est très lié au bonheur. Plus il est petit, plus on est heureux. » FIN

     

    Château de Brézé. (71)

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  • Extrait du livre «  Le bonheur d’aimer »

    D’Anselm Grün

     

    « C’est parce que nous avons reçu de l’amour de nos parents, nos grands-parents, nos frères et sœurs, nos professeurs et nos amis, que nous sommes capables d’aimer à notre tour. »

    « Seul celui qui reçoit peut donner. Mais à l’inverse, nous ne devons pas nous contenter de prendre. Car ce n’est qu’en aimant que nous recevons nous aussi toujours plus d’amour. »

     

    Saint Exupéry disait que le simple fait de vouloir aimer et être aimé, c’était déjà aimer. Beaucoup d’êtres humains souffrent de ressentir en eux si peu d’amour et de ne pas savoir vraiment  aimés ; Souvent, ils restent enfermés dans leur souffrance. Ils la dépasseront s’ils comprennent que vouloir aimer, c’est  déjà aimer. Je peux ressentir ce grand désir. Il me suffit de poser la main sur mon cœur et de me mettre à l’écoute : j’entre en contact avec mon désir profond, je prends conscience de l’amour qu’il renferme …. Voilà ce qui importe. Il est là, déjà, en moi.

    « Vouloir aimer, c’est déjà aimer. C’est un amour que nul ne peut me disputer. »

     

    photo 1110

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  • Extrait du livre «  Le bonheur d’aimer »

    D’Anselm Grün

    « La plus grande dignité de l’amour est de pouvoir aimer sainement. L’amour est actif. Il fait apparaître ce qui est bon en l’autre. L’amour guérit, il transforme… Et pourtant, combien de femmes n’ont-elles pas échoué à guérir leur mari de l’alcoolisme, en dépit de tout l’amour qu’elles lui ont donné ? »

    « Quel que soit le pouvoir de guérison de mon amour, je dois aussi en accepter les limites : l’amour peut vraiment guérir, si l’autre accepte cet amour et qu’il retrouve l’amour de lui-même. »

     

    « Ce ne sont pas les sentiments amoureux intenses qui m’impressionnent, mais la saveur d’un amour qui a mûri. »

     

    « Si j’aime les autres, je saurais toujours les rencontrer comme il convient. »

    douceur 2082

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  • Extrait du livre «  Le bonheur d’aimer »

    D’Anselm Grün

    S’aimer soi-même

    «  Aujourd’hui , nous prenons conscience de la difficulté à s’aimer soi-même : nous avons intériorisé des images de nous-mêmes tellement hautes que nous avons du mal à nous accepter dans notre médiocrité, ou bien à aimer notre corps tel  qu’il est, et notre psychisme avec toutes ses blessures. Il importe pourtant que j’aime bien l’être concret que je suis et que le traite avec amour. »

    « Oui il s’agit d’exercer toute ma bienveillance envers mon être blessé, indigent et si limité en lui-même dans l’Amour. »

     

    « L’Amour du prochain signifie d’abord : respecter la merveilleuse dignité de tout être humain et avoir ainsi avec lui une relation de respect. »

    douceur 1081
     
    Photo de Micha Pawlitzki

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  • Extrait du livre «  Le bonheur d’aimer »

    D’Anselm Grün

    Philia

    « Philia, c’est l’amour d’amitié. Il y n’y a pas en lui de convoitise ni de désir de possession, mais il se réjouit de l’autre tel qu’il est. Les Grecs ne cessaient de chanter les louanges de l’amitié. L’amour d’amitié est plein de noblesse : il n’est possible qu’entre des êtres bons. Son but est de vouer sa vie à l’autre. »

    « L’amour d’amitié se réjouit de l’ami tel qu’il est. Il ne cherche pas à le changer, il lui laisse l’espace dont il a besoin pour grandir et déployer la richesse de son âme. »

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    Agapè

    Agapè, c’est l’amour divin, désintéressé, la forme la plus élevée de l’Amour.  L’Agapè, coule de la source de l’Amour divin. Quand l’Amour divin nous inonde, il apporte à notre vie un goût suave d’un vin délicieux. Aimer de ce pur amour, c’est de la part de Jésus moins une exigence qu’une promesse.

    « Je suis capable de cet amour désintéressé lorsque je m’ouvre pour le recevoir puissant à la source divine. Il confère alors à ma vie une qualité nouvelle. »

     

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  • Extrait du livre «  Le bonheur d’aimer »

    D’Anselm Grün

     

    « L’état amoureux est la première phase de tout grand amour. Mais nous pouvons toujours retomber amoureux même si nous sommes heureux  dans notre couple. Nous rencontrons quelqu’un, nous le regardons, et c’est le coup de foudre.. Nous voilà sombrant dans l’angoisse, à l’idée de mettre notre mariage en péril… »

    « Il  n’est pas de remède contre le coup de foudre. La seule attitude possible et d’y faire face de façon responsable. »

     

    « Si je me sens vivant qu’en la présence de l’être aimé, je dépends de lui ; et cette dépendance va finalement à l’encontre de ma dignité. Mais plus j’assume ce que l’autre suscite en moi, moins je suis dépendant. Je peux alors le considérer avec gratitude, je peux me sentir amoureux, sans avoir peur de devoir abandonner l’être auquel l’amour me lie. »

    « Être amoureux est un moyen de déployer toujours plus la richesse de mon âme. »

    « En tissant une bonne relation avec quelqu’un, je suscite le bien en lui. » ( A suivre.....)

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    Photo de Micha Pawlitzk


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  • Extrait du livre «  Le bonheur d’aimer »

    D’Anselm Grün

     

    Le mot amour n’est-il pas un mot usé ? et pourtant… nos lèvres ne cessent de le prononcer. Il éveille chez ceux qui  l’entendent un désir de métamorphose d’accomplissement d’intimité, de tendresse dans leur vie : tout être humain est habité par ce grand désir d’aimer et d’être aimer. D’innombrables chansons l’ont pris pour thème. En même temps, nous faisons l’expérience de sa fragilité, en dépit de toute sa puissance transformante. Il ne dure pas éternellement ! Il nous file entre les doigts.

    « Nous aspirons à un amour humain qui nous comble à jamais. Mais ce que nous éprouvons nous entraîne toujours au-delà, vers un Amour plus grand, un Amour impérissable éternel … vers un amour divin »

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    Photo Micha Pawlitzki

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  • Extrait du livre « A la recherche de l’or intérieur »

    D’Anselm Grün

     

    La nature

    La nature n’offre-t-elle pas des trésors à profusion ? Combien sommes-nous à ne pas pouvoir nous rassasier d’un beau paysage ? A nous arrêter en chemin pour admirer des fleurs, des graminées, un papillon qui s’y repose ? Car nous avons appris à nous étonner.

    S’étonner veux donc dire s’extasier devant une merveille de la nature. Dans les épis, par exemple, je vois la merveille que le blé porte ;  dans l’arbre, celle des fruits qu’il produit. Et que dire devantcelle d’une forêt de hêtres qui rappelle une cathédrale gothique.

    Mais je ne perçois pas seulement les miracles de la nature en regardant, en m’étonnant, en admirant, mais, pour ainsi dire, en les vivant. La nature ne porte aucun jugement de valeur. Elle ne juge pas si je suis bon ou mauvais, si ce que je fais est bien ou mal. Dans la nature, j’ai le droit d’être, tout simplement, ce qui me libère et me permet d’entrer en contact avec moi-même ; je cesse de me mesurer, de m’évaluer ; je peux profiter de la nature en me débarrassant de toute contrainte ; je suis libre de le couler en elle parce que j’ai laissé de côté toute surestimation ou dévalorisation de moi-même.

     

    J’entends souvent des gens me confier que, dans la nature, ils ont le sentiment d’êtres aimés, que l’amour les inonde à travers les fleurs et les arbres. Ils perçoivent l’amour de Dieu, l’amour du Créateur ce que le chercheur et Jésuite Pierre Teilhard de Chardin appelait « amorisation ».    Fin

     

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    Photo de Micha Pawlitzk


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  • Extrait du livre « A la recherche de l’or intérieur »

    D’Anselm Grün

     

    L’amitié

    L’ami est une protection solide, comme une toile de tente qui s’étend au-dessus de moi et dans laquelle je suis chez moi. Je m’y sens en sécurité, elle me protège de la piqûre du soleil et du froid de la nuit. L’ami est un trésor que rien ne peut mettre en balance. Il est l’or qui ne se délite pas et que nul ne peut dérober.

    Il en va de l’ami comme de l’or qui révèle or dans les flammes, car il ne se fond pas, mais en sort plus pur encore. L’ami véritable, lui, se révèle dans la détresse. Cicéron disait : C’est dans le malheur qu’on reconnait son véritable ami.

    C’est d’abord dans le malheur que se manifeste l’ami authentique. Il est au côté de celui qui souffre et traverse avec lui les difficultés et la détresse. La souffrance est comme le feu qui transfigure et purifie l’or.

     

    Cats1

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  • Extrait du livre « A la recherche de l’or intérieur »

    D’Anselm Grün

    L’expérience de vie

    L’expérience que nous faisons de la vie est aussi, pour nous, une véritable richesse. En feuilletant le livre de notre vie, nous pouvons y découvrir des mines d’or. Notre histoire est faite de trésors qui s’accumulent année après année, mais que nous ne percevons pas tant nous sommes fixés sur les problèmes de notre vie.

    Cette galerie de trésors ne renferme pas seulement les souvenirs des bons moments, mais aussi ceux des heures sombres de notre vie. En les considérant tous, nous nous rendons compte que même ces moments difficiles sont nimbés d’or. Nous avons broyé du noir, nous avons souffert, éprouvé des blessures mais toutes ces épreuves, nous les avons surmontées. Elles nous ont rendus plus sages, plu mûrs, plus sereins. Nous avons vu quelque chose qui n’a été vu que par nous seuls, qui n’a été vécu par personne d’autre, et notre souffrance s’est transformée en trésor.

    « En portant un regard rétrospectif sur notre vie, nous enveloppons d’or également les souffrances que nous avons endurées, car elles nous ont forcé à prendre nous-mêmes notre essor, à prendre notre vie en main et à la modeler. Les blessures que nous avons éprouvées ont souvent été le déclencheur qui a fait de nous ce que nous sommes.

     

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  • Extrait du livre « A la recherche de l’or intérieur »

    D’Anselm Grün

     

    Le silence et le calme

     

    « La tradition religieuse fait une distinction entre le silence et le calme. Le silence est un exercice, un chemin spirituel. Je ferme la bouche, je retiens ma langue pour qu'elle ne parle pas. Les moines s'exerçaient au silence pour se retrouver eux-mêmes, se rencontrer et, finalement, rencontrer Dieu pour ne faire qu'un avec Lui.

     

    « Le calme précède le silence. Le calme est un espace dans lequel nous nous plongeons. Nous connaissons ce genre d'espaces qui nous font du bien, qui agissent comme un baume sur notre âme. Entrons dans une église et asseyons-nous. Tout est calme. Nous sentons cette paix nous envelopper, nous avons le sentiment d'être en sécurité. Promenons-nous dans une forêt. Nous n'entendons plus le bruit des voitures ni celui des avions. Tout est calme. Nous sommes bien. Ce calme nous apaise et nous sentons son bienfait. »

     

    Le pardon

    Qu’on veuille ou non, il nous arrive bien souvent d’échouer, de ne pas faire ce que nous voulons vraiment. Nous nous faisons alors des reproches, nous avons du mal à nous pardonner de n’avoir pas agi comme nous le voulions, de ne pas avoir tenu nos promesses.

    Pourtant, le pardon met de l’or dans notre vie. En pardonnant, nous renonçons à juger la manière dont nous nous sommes comportés. Le pardon transforme notre échec en un bien précieux qui nous libère de l’illusion de toujours parvenir à faire ce que nous voulons. En nous pardonnant à nous-mêmes, nous devenons plus serein et plus libre ; nous cessons de nous mettre constamment sous la pression de devoir être parfait. La joyeuse sérénité qu’engendre le pardon dore notre vie.

     

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  • Extrait du livre « A la recherche de l’or intérieur »

    D’Anselm Grün

     

    L’or de l’âme

    « Le trésor de notre âme est enseveli dans un champ. Nous devons gratter la terre, salir nos mains en creusant un trou. Ce trésor est enfoui au tréfonds de notre âme. C’est une image de notre vrai Moi. Si nous trouvons notre vrai Moi, cela nous suffit et nous pouvons alors vendre tout le reste. »

    « Lorsque nous sommes devenus complètement nous-mêmes, nous avons accès à l’harmonie intérieure et pouvons alors vivre dans la liberté, sans avoir à convaincre les autres de notre valeur. Nous n’avons pas besoin de l’or extérieur, de l’or matériel. »

    « Une perle grossit dans les « blessures » de l’huître. C’est précisément dans nos blessures que nous trouverons la perle ne notre Moi authentique. Car les blessures lèvent le masque derrière lequel nous nous cachons et brisent la carapace dont nous avons revêtu notre âme afin de nous protéger des autres. »

    « Nous nous ouvrons à notre Moi véritable là où se brise tout ce qui est extérieur et matériel. Nous entrons en contact avec notre noyau le plus intime que rien ni personne ne peut blesser. 

    Ce noyau intérieur, le Moi véritable, est une perle précieuse, un or inestimable. Dès lors que nous l’avons trouvé, nous pouvons lâcher tout le reste. Nous ne sommes plus en attente de reconnaissance, nous ne sommes plus dans une recherche incessante de valorisation. Nous sommes entièrement en et avec nous-mêmes, avec toute la richesse qui est en nous, la richesse de notre âme que nul ne peut nous ravir. »

    « Etre sage ne signifie pas avoir unie grande connaissance de toutes les choses, mais regarder plus profondément dans les abîmes du monde et de l'âme humaine pour pénétrer le mystère de Dieu et de l'homme. »

    « L’or se trouve précisément au cœur même de notre quotidien banal ; qu’il est illusoire de vouloir recouvrir d’or tout ce qui nous entoure, que cela ne peut que  nous conduire à des difficultés et, finalement, à l’échec. La Sagesse, c’est de chercher l’or de notre vie dans le quotidien et non dans un monde intact. »

     

    « Ce sont les évidences qui sont les richesses de la vie. Ce qui, pour chacun, va de soi. Le bonheur est partout présent et toujours disponible : un battement de cœur, le chant d'un oiseau, l'aube d'un nouveau jour, le printemps qui s'éveille après un long hiver, un ciel étoilé où se perd le regard, la première promenade de convalescence après la maladie, la présence de l'être cher. Tout cela fait partie de l'incommensurable richesse qui met de l'or dans notre vie et la fait resplendir. A condition de ne pas l'ignorer. »

    « Il faut de la sagesse pour bien comprendre les choses. Et nous ne pouvons en profiter que si nous les regardons avec les yeux de la sagesse, si nous les laissons telles qu'elles sont sans vouloir les posséder. »

     

    « En contemplant le monde avec d'autres yeux, en prêtant attention aux petits moments qui semblent insignifiants, nous apprenons à apprécier ce que le quotidien a d'extraordinaire et de précieux. Regardons avec amour les gens et les choses qui nous entourent et nous découvrirons l'or de notre quotidien. »

    (A suivre……)

     

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  • Extrait du livre « A la recherche de l’or intérieur »

    D’Anselm Grün

     

    Résumé : De même que l’or se trouve dans des lieux divers, au sein de la nature, il et possible de trouver des trésors dans notre vie quotidienne. Anselm Grün nous invite à goûter mes fruits du silence, du pardon, de l’amitié, de la nature, de la présence divine et à nous enrichir de la lecture, de nos rêves, de nos rencontres, de nos voyages. Ces réflexions d’Anselm Grün aideront le lecteur à percevoir les trésors cachés que recèle sa propre vie.

    « L’or a de tout temps fasciné les hommes. On le trouve dans les profondeurs de la terre et il est rare et inestimable. On en fait des récipients remarquables ou de précieuses pièces de monnaie. »

     

    « Au sens figuré, l’or symbolise aussi l’éclat divin de notre moi. Les philosophes grecs déjà, au premier rang desquels Platon, ont attribué à l’or une signification spirituelle. A leurs yeux,  l’or véritable ne se trouve pas dans le métal qu’on peut chèrement acquérir, mais dans l’âme humaine. L’âme humaine à un éclat doré parce qu’elle est d’origine divine »

     

    «  L’or, pour Platon, est symbole de vertu. L’or de la vertu, l’or véritable se gagne précisément par le renoncement à l’or matériel. Ainsi, les philosophes grecs nous exhortent à nous mettre en quête non de cet or matériel, mais de l’or intérieur qui est en nous, en notre âme. 

    « Pour les Pères de l’Eglise, l’or authentique auquel nous devons aspirer se trouve dans la vérité et dans la sagesse. C’est un or spirituel, constant, que nul ne peut nous dérober, au contraire de l’or matériel. Saint Augustin compare la quête du bonheur éternel en ce monde à celle de l’or matériel en un lieu où il n’y en a pas. Nous cherchons souvent au mauvais endroit, et nous ne trouvons évidement rien. »

    « Dans l’histoire humaine, l’or a ainsi de multiples significations, mais toutes ont un point commun : elles nous montrent que l’or n’est pas simplement un métal précieux, mais que c’est aussi une image pour notre vie. »

    « L’or ne reflète cependant pas que nos côtés positifs. Lorsque l’homme entasse de l’or, s’il ne se préoccupe que d’obtenir, de garder, de posséder, il vend son âme à la richesse. L’or matériel, la richesse, la possession deviennent ses idoles. »

    « Qui découvre l’or enfoui en lui-même, dans son âme, dans sa vie, trouvera toute sa vie dorée et précieuse. Il n’aura nul besoin de l’or matériel, de choses superficielles, nul besoin de prouver sa valeur. »

    « Cependant, l’or intérieur ne symbolise pas seulement notre âme, mais aussi nos capacités, nos forces, tout ce qui nous inspire. »

    « Cette image de l’or intérieur m’a incité à écrire ce livre. J’ai voulu me faire chercheur d’or, non pas des pépites qu’on trouve dans les profondeurs de la terre ou dans les rivières, même pas de la poussière d’or, mais chercheur d’or dans la vie humaine. Je vais donc en explorer divers domaines pour y découvrir l’or qui s’y cache. »

     (A suivre……)

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  • Extrait du livre « Spiritualité d’en bas » de Anselm Grün

     

    « Nous ne pouvons pas faire de nous ce que nous voulons. Mais là où nous ne pouvons plus rien faire, où nous constatons que nous avons échoué, quand, selon les critères humains, tout va mal, c’est alors que Dieu voudrait nous rapprocher de Lui et nous montrer que tout est grâce."

     

    «  D’après Jung, l’humilité est la condition sans laquelle nous ne pourrons développer des relations de confiance avec autrui. A l’inverse, l’orgueil nous isole et nous éloigne de la communauté humaine. »

     

    « Quand, dans la vie, nous sommes acculés à un état de détresse sans issues, nous trouverons notre  salut simplement en lâchant prise et en nous en remettant à Dieu. »

     

    « Les situations limites  peuvent nous offrir une chance de pénétrer plus profondément le mystère du monde et de notre âme, de découvrir des horizons nouveaux, de trouver la richesse intérieure et, en conséquence, de vivre une transformation. »

     

    « Le chemin  qui permet d’accéder à une nouvelle qualité de vie passe par la descente au fond de soi-même. »

     

    « Dans la spiritualité d’en bas il ne s’agit pas uniquement de grandir humainement à travers mes pensées et mes sentiments, mes blessures et mes maladies et de découvrir mon trésor, mais de faire l’expérience de la foi justement quand j’ai épuisé toutes mes possibilités de progresser dans une relation avec Dieu et que je me sens complètement seul. »

     

    « La spiritualité d’en bas implique d’être à l’écoute de la voix de Dieu dans  nos pensées et nos sentiments, dans nos passions et nos inspirations : c’est là que dieu nous parle. En l’écoutant nous  découvrons l’image que  dieu a de nous. Nous n’avons pas à sous-évaluer  nos émotions et nos passions : elles ont toutes un sens. Il s’agit seulement de comprendre ce que Dieu voudrait me faire entendre. »

     

    « Quand nous ne pouvons plus rien, quand nous sommes totalement démunis, acculés à constater notre échec, alors précisément, nous n’avons plus qu’à lâcher prise, à nous en remettre à Dieu, à ouvrir nos mains  et à les présenter, vides devant Dieu. L’expérience de Dieu n’est jamais le résultat de nos efforts personnels, mais la réponse à notre impuissance. S’en remettre à Dieu, c’est là le but de toute voie spirituelle. »

     

    « Si nous acceptons le fait que nous ne sommes que des enfants blessés, sensibles, ayant besoin d’amour, tributaires de signes d’encouragement ou de reproches, nous serons plus humains que si nous étions devenus insensibles et sûrs de nous-mêmes. Nous serons aptes à nouer des relations bien plus authentiques que si  nous avions cherché à assumer toutes nos blessures. »

     

    « Une spiritualité saine nous montre toujours les deux pôles : la lumière et l’obscurité, la force et la faiblesse, l’ampleur et la rigueur. Un jour ou l’autre, toute voie nous conduira à un défilé étroit qui nous laissera perplexes. N’en soyez pas effrayés. C’est une chance qui permet de parvenir à une vie véritable, pour nous libérer des illusions que nous nous sommes faites sur notre vie. »

    (Fin)

     

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  • Extrait du livre « Spiritualité d’en bas » de Anselm Grün

     

    La spiritualité d’en bas est un courant qui pense que Dieu ne se limite pas à nous parler dans la Bible et par l’Eglise, mais qu’il s’adresse à nous, à travers nos pensées et nos sentiments, à travers notre corps, nos rêves, et même nos blessures et ce que nous considérons comme des faiblesses. »

     

    « Pour cette spiritualité d’en bas, le chemin vers Dieu n’est pas comme une rue à sens unique qui permettrait de progresser toujours davantage vers Dieu. Le Chemin qui mène à Dieu s’effectue plutôt par des tours et des détours, il passa par des échecs et des déceptions personnelles. Ce n’est pas vertu qui m’ouvre en premier lieu à Dieu, mais bien ma faiblesse, ma détresse et même mon péché. »

     

    « La spiritualité d’en bas, telle que l’on pratiquée les premiers moines, se trouve confirmée par la psychologie, selon laquelle il est évident que l’homme peut accéder à sa nature profonde seulement en passant par la connaissance de soi la plus sincère possible. »

     

    La spiritualité d’en bas, implique bien davantage de nous ouvrir à une relation personnelle avec Dieu, précisément à partir de la situation qui est la nôtre quand nous sommes à bout de nos possibilités. Selon les moines, la véritable prière jaillit des profondeurs de notre détresse et non pas de notre vertu.

     

    «  Les évangélistes n’ont pas cherché à enjoliver les défaillances de Pierre. Il était pour eux manifestement important de reconnaître sans complaisance que Jésus n’avait pas choisi des apôtres pieux et fidèles, mais des hommes pécheurs et imparfaits. Or, il a fondé son Eglise sur eux. Ils étaient les témoins choisis de la miséricorde de Dieu telle que Jésus l’a proclamée et dont il a témoigné par sa mort. Ce sont ses fautes qui ont permis à Pierre de devenir un roc pour les autres. Car il a découvert que ce n’était pas lui-même qui était le roc, mais seulement sa foi à laquelle il s’est raccroché, afin de pouvoir être, dans son combat, fidèle au Christ. »

     

    « Nous trouverons le trésor qui est en nous seulement quand nous serons au plus près de nos blessures. 

    La blessure n’est pas seulement le lieu où nous entrons en contact avec notre Moi. C’est là quand nous sommes à bout, sans aucune autre perspective que d’abandonner, que la relation avec le Christ peut se développer et que nous pouvons pressentir que nous dépendons totalement du Christ. »

     

    « Le chemin spirituel vers la contemplation et l’union  à Dieu passe par la prise en compte des pensées et des passions. » ( A suivre...)

     

    cactus rédduit 2

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  • Extrait du livre «  Sérénité, 25 histoires d’équilibre intérieur »

    De CHRISTOPHE ANDRE

     

    Savourer les moments heureux

    La plupart des études sur le sentiment d’avoir une vie heureuse montrent que ce sentiment est lié à une fréquence et une répétition de petits états d’âme agréables, à des bouffées de « petits bonheurs », plutôt qu’à de grands mouvements émotionnels, de forts moments de joies.

    Il y a de nombreux états d’âmes liés au bonheur : allégresse, légèreté, confiance, force, harmonie, plénitude, paix intérieure, sérénité ; sentiments d’appartenance, de fraternité, et tous les états d’âmes liés aux liens sociaux.

    C’est la science démontre aujourd’hui : les états d’âmes du bonheur facilitent le sentiment de cohérence personnelle, et aident à percevoir le sens de sa vie, sa signification globale, au-delà des obstacles du chemin.  Grâce à eux, on est capable de voir la forêt dans son ensemble plus que les arbres isolément. Et on est aussi capable d’entendre la forêt qui pousse, et pas seulement l’arbre qui tombe. (Fin)

    Merci d’avoir pris la peine de lire tout ces extraits. Un beau livre à lire.

     

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  • Extrait du livre «  Sérénité, 25 histoires d’équilibre intérieur »

    De CHRISTOPHE ANDRE

     

    Vivre heureux et mourir

    Nous avons un terrible besoin de bonheur. C’est Paul Claudel qui a le mieux expliqué pourquoi le jour où il a écrit : « Le bonheur n’est pas le but mais le moyen de la vie. » Autrement dit, nous ne vivons pas pour être heureux(ou pas seulement)  mais nous vivons  parce que nous pouvons l’être, au moins de temps en temps. Sans le bonheur, la vie serait insupportable, avec son cortège de souffrance et de déceptions, et son inexorable issue finale. Oui, la vie est tragique, le monde est tragique. Mais  nous préférons sourire quand même et avancer, lucides, que rester figés dans un rictus, incapables de nous réjouir. Peut être d’ailleurs que le bonheur n’est pas tragique mais simplement lesté de tragique, et ce lest lui donne toute sa valeur, sa saveur, et nous rappelle son impérieuse nécessité.

    Aspirer durablement au bonheur, à un bonheur qui n’impose pas le retrait du monde dans une citadelle dorée, qui n’impose pas l’abrutissement de nos états d’âme dans l’alcool, les drogues, les jeux vidéos, ou le travail acharné, cela nécessite d’accepter le monde tel qu’il est ; tragique. Le bonheur n’est pas une bulle spéculative, dans laquelle on se replierait, basée sur le pari d’un univers qui serait fait pour le bonheur. L’intelligence de nos états d’âmes nous aide à comprendre cela : Il ne peut exister d’intériorité climatisée, mais seulement une intériorité vivante, où les états d’âme de souffrance mettent en valeur la nécessité des états d’âmes de bonheur.(A suivre)

     

    BONZEE REDUITE

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  • Extrait du livre «  Sérénité, 25 histoires d’équilibre intérieur »

    De CHRISTOPHE ANDRE

     

     

    Vivre en pleine conscience

    La pleine conscience aide à savourer l’existence. Non seulement parce qu’elle nous rend davantage capables de ne pas nous noyer dans nos ruminations, que nous identifions plus vite. Mais aussi parce qu’elle nous aide à mieux savourer les bons moments, auxquels elle nous rend plus profondément présents. La vie consciente, c’est la vie normale, tout simplement. Avec une permanence d’ouverture et de sensibilité. Une permanence d’accueil pour le banal et l’exceptionnel. La vie consciente, c’est la vie maintenant. Compliquée, confuse, imparfaite, banale. Nous avons parfois tendance à penser que la vie, la vraie, la bonne, ne commence qu’une fois toutes difficultés résolues. Non, elle est déjà là, sous nos problèmes et nous insatisfactions. Prête à accueillir le bonheur et la grâce. A suivre…..

     

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  • Extrait du livre «  Sérénité, 25 histoires d’équilibre intérieur »

    De CHRISTOPHE ANDRE

    Sourire

     

    Le vrai sourire concerne l’ensemble du visage et pas seulement la bouche, et implique notamment des muscles périorbitaux (situés autour des yeux) qu’il est  à peu près impossible de contracter volontairement de manière symétrique. Cette capacité à sourire de l’âme dans le courant de la tristesse, c'est de l’intelligence plus que de l’inconscience, contrairement à ce que croient les grincheux et les pessimistes. Mais il faut que ce soit un libre choix et que l’habitude vienne d’extraire d’un quotidien tout gris les instants de grâce, qu’elles que soient nos contraintes et obligations (ne parlons même pas de soucis ou de souffrance). A suivre ...

     

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