• Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir (suite)

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

    Deuxième jour

     Le noble attelage

    Du corps et de l’âme

     

    Un sage prit la parole et dit : «  Notre esprit s’incarne en deux lieux et se manifeste par deux voix : l’intelligence et le cœur. L’intelligence nous fait rechercher la connaissance, la vérité et la liberté. Le cœur nous met en quête d’amour. Les deux unis nous font quérir la beauté et la justice. »

     

    Un autre sage dit : « Nos âmes ont des besoins invisibles pour les yeux du corps. Elles se nourrissent de la beauté du monde, du chant d’un oiseau, de quelques notes de musique, d’un rayon de soleil sur la neige. Elles se nourrissent de connaissance, d’études, de savoir. Elles se nourrissent de relations aimantes, d’échanges désintéressés, de communion avec tout être vivant, de don de soi. Elles se nourrissent de partage, de justice, de fraternité. C’est pourquoi l’être humain doit reconnaître, nourrir, utiliser et faire grandir les deux organes spirituels qui lui sont propres : le cœur et l’intelligence. »

     

    « Nous avons découvert malgré tout ce qui nous sépare, que nos expériences spirituelles répondent aux même lois de la vie intérieur. C’est merveilleux ! Cela signifie que l’être humain est le même partout, qu’il ressent les mêmes aspirations et les mêmes craintes, les mêmes élans du cœur et les mêmes égoïsmes. Ce qui le rassemble est infiniment plus important que ce qui le sépare, et qui n’est que le fruit de différentes cultures. » (A suivre)

     

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    Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir

     

    Résumé : Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde, un rabbin, une chamane, un moine catholique, une mystique indou, un sage chinois, un musulman, une philosophe  se réunissent à Toulanka monastère perdu des montagnes tibétaines, pour transmettre à Tenzin et Natina, deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Ils sont accueillis par le Lama Dotjé. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s’appuient sur leur expérience personnelle et se savent inspirés par ce que les philosophes de l’Antiquité appellent

     L’Âme du monde » : la force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers. Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d’un humanisme spirituel qui aide à vivre.

     

    « Les huit sages avaient plaisir à échanger et à faire connaissance. Chacun d’entre eux avait une parfaite connaissance de sa propre tradition, mais aucun n’avait vraiment pris le temps d’étudier les autres courants spirituels du monde. Aussi furent-ils étonnés de constater que, au-delà des fortes divergences théoriques, il existait de nombreux points communs dans leur manière de vivre la spiritualité. »

     

    « Nous partageons une expérience spirituelle très semblable, même si le langage de nos traditions diverge pour l’exprimer, fit remarquer Ma Amanda. »

     

    « J’ai l’impression que tous les chercheurs spirituels du monde boivent à la même source : celle de la vie et de l’amour. Nous essayons chaque jour, par nos méditations et nos prières, par l’ouverture de notre cœur et de notre esprit, de goûter à l’eau de la sagesse éternelle. Et la joie profonde que nous ressentons nous plonge le plus souvent ans le silence de la contemplation. » (Père Pedro)

     

     

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

     

    Premier jour

     Le port et la source

    Du sens de la vie

     

    « La grandeur  de l’être humain, c’est qu’il est le seul être vivant qui puisse s’interroger sur la signification de son existence et lui donner une direction, un but. »

     

    « Un sage prit la parole et dit : « La vie est un voyage. Comme les oiseaux, nous sommes un jour appelés à quitter le nid de notre enfance pour voler de nos propres ailes. »

    Au cours du fil de la vie, nous allons devoir apprendre à vivre. Non pas survivre, mais vivre. A vivre pleinement les yeux ouverts, avec conscience et attention. A vivre en étant capable de choisir les bonnes personnes pour partager notre quotidien, en évitant de commettre les mêmes erreurs que dans le passé, en se donnant les moyens d’être véritablement soi-même et heureux, autant que faire se peut. Tout cela s’apprend avec le temps et l’expérience. Mai il est infiniment précieux d’utiliser au plus tôt la clarté de notre esprit pour nous guider sur le chemin de la vie. Bien des égarements, des erreurs, des mauvais choix des drames pourront être évités. »

     

    « Un sage prit la parole et dit : «  Combien d’êtres humains passent l’essentiel de leur vie à se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles : l’amour, l’amitié, l’activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde ? Ils ne sont ni bêtes ni méchants, mais ignorants. Ignorants de ce que la vie peut donner de meilleur… et cela ne coûte rien ! Le superflu est onéreux, mais l’essentiel est offert. »

     

    « Ce qui compte c’est de découvrir ce pour quoi nous sommes faits. Ce qui nous met dans la joie, dans l’enthousiasme, dans le plein exercice de nos capacités et de nos dons. »

     

    Un sage prit la parole et dit : «  Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire. Suis la voix de ton cœur. »

     

    Un autre sage dit : « Nous avons non seulement un port à atteindre, une vocation à découvrir, mais aussi une source à trouver qui seule pourra désaltérer la soif inextinguible de notre âme. Bien peu d’hommes le savent qui préfèrent descendre le fleuve comme tout le monde, plutôt que de remonter à la source. »

     

    Un sage dit : « Notre monde actuel est pris dans la frénésie du « toujours plus », de l’activisme, de l’accumulation des richesses, alors que l’homme a besoin de bien peu de choses pour être heureux. L’essentiel de son bonheur ne relève pas de ses possessions, mais de la paix de l’âme. »

     

    Un sage dit : « Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. L’insatisfaction apporte le malheur, même dans la richesse. Il n’y a pas de pire fléau que l’esprit de convoitise. Comme l’a affirmé un ancien maître de la sagesse : «  le bonheur, c’est de continuer de désirer ce qu’on possède déjà. »

     

    Un autre sage dit «  La grande ambition qui doit guider ta vie, c’est de développer le meilleur de toi-même. C’est de te transformer pour atteindre un état intérieur de paix, de joie, de sérénité que rien ni personne –pas même la mort- ne pourra t’enlever. C’est d’être la meilleure personne possible et d’aider les autres en apportant ta petite pierre à la construction du monde. Comme le disaient les anciens maîtres de la sagesse : « Songe que chaque jour est une vie et hâte-toi de bien vivre, plutôt que de vouloir vivre longtemps sans te soucier de vivre selon le Bien. »

    A suivre….

     

     

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  • « Ces parcelles de vie » ont été recueillies durant six années passées à Paris et en Amérique Latine. Elles ont été écrites au fil des évènements vécus par l’auteur et mettent en lumière quelques beaux visages d’hommes et de femmes dont certains ont aimé jusqu’à donner leur vie pour Dieu et leurs frères. »

    Peintre japonais, il a vécu des années difficiles à Paris.

    Séduit par les couleurs de la Méditerranée et plus encore de la Corse, il est parti. Il s'est installé au bord de la mer, non loin d'Ajaccio. Là il peint...

    Nous lui avons rendu visite, et il nous a reçu, avec la belle hospitalité orientale, dans une maison qui est aussi son atelier.

    Ces quelques lignes, seulement pour lui dire «Merci» de son accueil.

     

     

    Maitre Matsuï

     

    Paris !

    Vagues des jours qui passent

    sombres, sans vie ni lumière.

     

    La Corse !

    Rencontres d'amitié

    qui ouvrent tout à coup des horizons insoupçonnés.

    Paysages de clarté

    qui remplissent le cœur de lumière et de beauté...

    Et la mer... et les vagues... !

     

    Vagues de la mer

    et vagues de couleurs sur la toile du peintre,

    vous cherchez l'un et l'autre une plage

    pour y laisser une empreinte

    venue du fond de l'être ou du fond des âges.

     

    Vagues ruisselantes de lumière,

    douces et sereines sous le soleil,

    Vagues du matin aux couleurs argentées

    et vagues aux couleurs de nuit.

    Vagues puissantes et grondantes de colère

    et vagues aux crêtes blanches,

    vous déversez, sans vous lasser,

    votre flot sur le rivage.

     

    Ami peintre d'une rencontre passagère,

    vous faites émerger de votre être d'autres vagues,

    et, de votre pinceau,

    qui passe et repasse sur cette plage,

    vous faites apparaître les traits de quelques visages.

    Ils ont les couleurs de vos sentiments et de vos pensée*

    et la marque de votre regard qui s'est posé et repose

    sur un certain Jésus et Marie, sa Mère.

    sur la vie, la souffrance et la mort,

    sur la douceur, l'espoir et la belle sérénité

    qui peut régner dans le cœur de l'homme

    et qui a une saveur et un goût d'éternité.

     

    Jacques Lancelot

     

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  • Poèmes extraits du livre de Jacques Lancelot

    « Parcelles de vie »

     

    « Ces parcelles de vie » ont été recueillies durant six années passées à Paris et en Amérique Latine. Elles ont été écrites au fil des évènements vécus par l’auteur et mettent en lumière quelques beaux visages d’hommes et de femmes dont certains ont aimé jusqu’à donner leur vie pour Dieu et leurs frères. »

    « En France, les migrations se succèdent venant de continents et de pays divers.

    Les migrants arrivent dans notre pays avec :

    Leur pauvreté dans leur valise,

    Leur culture dans l’esprit,

    Leur religion dans leur cœur.

    Ils voudraient ne plus être pauvres,

    Mais ils voudraient garder

    Leur culture et leur religion.

    C’est leur seule richesse ! »

     

    Comme un arbre      (Corse)

     

    Combiens d’arbres plantés

    Sur les rochers escarpés

    De cette île de beauté

    Ont été déracinés.

     

    Ils s’en sont allés, seulement pour se poser,

    Un temps,

    Parfois longtemps,

    Sur le Continent.

    Ils s’en sont allés gagner leur pain

    Et assurer pour leur famille un lendemain.

     

    Mais comme l’hirondelle en sa saison,

    Un jour, ils sont revenus à la maison,

    Au village qui es resté leur,

    A la terre qu’ils n’ont cessé de porter dans leur cœur.

     

    (Jacques Lancelot)

     

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  • Extrait du livre « Les saisons du cœur

    D’André Daigneault

     

    Résumé : A travers les saisons du cœur, la symphonie de l'émerveillement est souvent précédée du chant de la douleur.

    L'expérience des automnes où tout se meurt et celle des longs hivers de neige et de froid sont essentielles pour saisir l'éclat d'un nouveau printemps. La douceur de l'été et la fraîcheur de la source redonnent sens à la vie.

    André Daigneault propose dix-huit réflexions sur les saisons du cœur. Ces pages parlent de notre vie, avec ses joies, ses solitudes, ses combats, son espérance. C'est dans cette force et cette fragilité que triomphe l'amour de Dieu.

     

    Printemps

     

    « Que les pluies du printemps tombent sur notre cœur mal labouré et qu’elles lavent tout de leurs célestes mystères, qu’elles purifient tout, pour que de la terre blessée de notre cœur éclatent des fleurs et des moissons nouvelles ! »

     

    « Il n’existe sans doute aucune fenêtre de notre âme plus révélatrice que celle de nos larmes, car les larmes qui coulent de nos yeux sont puisées dans les profondeurs de notre être. Si je pouvais accumuler dans un vase toutes les larmes versées silencieusement au fil des saisons, cela pourrait sans doute devenir un bain de lumière et de tendresse ; dans chacune de nos larmes se trouvent les plus précieux moments de la vie. »

     

    « La neige se change en pluie, que le vent balaie à son tour. Comme le printemps vient, j’attends le retour des hirondelles perchées sur tous les fils. Au rebord de ma fenêtre, j’attends. »

     

    Avril

    Je n’oublierai jamais l’avril de mon enfance

    Les enfants,  le parfum que le printemps murmure

    Je n’oublierai jamais cette douce romance

    Qui montait à mon cœur, comme chansons qui furent.

     

     

    C’était beau, c’était beau à m’en fendre le cœur

    Après neige fondue c’était soleil qui brûle

    C’était beau, c’était beau à pleurer de bonheur.

    Comme un feu sous la glace au sang frais de gelure.

     

    Je n’oublierai jamais l’avril de mon enfance

    Entre ce mars gelé et le doux mai lilas

    C’était beau, c’était beau comme un enfant qui naît

    Nous sortions de nos cendres pour courir dans l’air frais.

     

    « Le pêcheur de perles doit oser plonger dans l’eau profonde, même s’il n’en voit pas le fond, pour ramener le trésor à la surface. De même, celui qui aspire à la prière et à la grâce ne pas rester sur la rive ; il doit plonger dans l’eau pure du cœur. Pénétrez au plus intime de votre faiblesse et de votre pauvreté et vous découvrirez ce trésor dont la valeur n’a rien de comparable à ce que vous possédez déjà. »

     

    « On ne peut approcher vraiment la fragilité d’un autre qu’avec sa propre fragilité ; et on ne peu l’aider qu’en lui proposant cette force qui vient d’un Autre et qui sait si bien se déployer dans la faiblesse. »

     

    Eté

     

     « La sagesse d’une forêt endormie dans sa vieillesse nous étonne toujours : tout cet espace et ce temps qui ont su conserver une image d’éternité, comme si quelqu’un avait su préserver son cœur malgré tout. Voilà comment notre cœur devrait être. Quelques vieilles forêts survivent et se réveillent un matin, après les plus durs hivers, les cheveux blancs neige ; elles sont toujours agréables à regarder, malgré leur âge : ces forêts savent encore rougir dans l e soleil couchant. Un cœur veille, par-dessus tout, pour que d’autres yeux s’étonnent. C’est le miracle de la vie. Quelques secondes d’un bonheur entrevu qui reste, pour des heures de douleurs consenties qui passent. »

     

    Nous partirons veux-tu, demain nous partirons

    Au loin là-bas dans les grands champs de blé

    Où les yeux des enfants pétillent comme vin,

    Nous partirons demain vers le pays des fées

    Nous aurons pour bagages nos cœurs dedans la main

    Et le vent pour y boire sous le soleil d’été.

    Nous partirons veux-tu demain nous partirons

    Sans un mot, insouciant de tout ce temps passé

    Comme des bohémiens, la chevelure au vent.

    Sans penser à hier, sans savoir le chemin,

    Nous partirons veux-tu nous partirons demain

    Les larmes au bord des yeux comme des diamants

     

    « Le soleil brille de tout ses éclats. C’est l’été dans toute sa splendeur. Le temps a passé de son pas sonore. La nuit a fait place au jour. La lumière est belle. J’ai bu à la source au plus profond de mon cœur. Au milieu de la nuit, un feu brûlait déjà, mais je ne le voyais pas. »

     

    « Face au cheminement qu’il nous reste, nous devons découvrir ce qu’est l’essentiel dans la vie : « l’amour et la  gratuité ». Plus nous vieillissons, plus nous devons découvrir que l’essentiel, c’est d’être et non de faire. A la fin, il ne restera que l’amour vrai et la transparence de notre cœur. Tout le reste passera. « L’essentiel c’est d’être aimé, le reste importe peu. (Ginette Reno) »

    Fin.

     

     

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  • Extrait du livre « Les saisons du cœur

    D’André Daigneault

     

    Résumé : A travers les saisons du cœur, la symphonie de l'émerveillement est souvent précédée du chant de la douleur.

    L'expérience des automnes où tout se meurt et celle des longs hivers de neige et de froid sont essentielles pour saisir l'éclat d'un nouveau printemps. La douceur de l'été et la fraîcheur de la source redonnent sens à la vie.

    André Daigneault propose dix-huit réflexions sur les saisons du cœur. Ces pages parlent de notre vie, avec ses joies, ses solitudes, ses combats, son espérance. C'est dans cette force et cette fragilité que triomphe l'amour de Dieu.

     

    Hiver

     

    « Les grands froids font de l’hiver une saison intérieure surtout, casanière, renfermée. Les nuits sont longues. Il y a l’hiver, une saison froide ou l’espoir nous manque, et où nous éprouvons tous ces découragements. Certaines personnes se durcissent le cœur en laissent se geler leurs émotions. Elles s’enlisent dans une seule saison, alors que l’hiver n’est qu’une étape. Comme l’automne est le temps de la perte, l’hiver est le temps de l’attente. »

     

    « Il y a donc pour la nature une période de patience, de maturation, de silence et aussi de solitude. Dans notre vie spirituelle, il y a ces périodes de froid, de silence, d’obscurité, d’attente, où tout semble mourir pour renaître dans un printemps nouveau de l’âme. »

     

    « Le temps est venu de franchir la porte et d’entrer à l’intérieur de la maison de notre âme. L’hiver est là ! Nous ne pouvons plus nous échapper. Il nous faut entrer dans l’auberge de notre cœur où la chaleur du feu nous attend. »

     

    « Il nous faut maintenant accepter qu’il y aura des blessures inguérissables, car la vie fait toujours mal quelque part. Nous voilà donc avec nos blessures ouvertes, nos pauvretés, mais aussi avec plus d’amour vrai et de fragilité consentie. Au cœur de l’hiver, nous prenons conscience que les années ont passé, certaines illusions aussi ; et le sentiment qui nous habite est d’avoir plus perdu que gagné, mais ces pertes nous ont enrichis. »

     

    « Lorsque je regarde derrière moi, l’histoire de ma vie, je vois que j’ai été conduit mystérieusement par la main. Je ne me suis pas toujours laissé faire, mais peu à peu j’ai accepté qu’un Autre, silencieusement, me mène. »

     

    « La solitude est l’épreuve la plus difficile à accepter. C’est le plus dur apprentissage, c’est le plus long chemin qui va vers un cœur qui se reconnaît dépouillé de tout. »

     

    « Si le désert est le creuset où doit se purifier notre foi, il est aussi la source où nait le combat de la vraie prière. »

     

    « Notre cœur, qui s’emblait étouffé par notre corps trop lourd, commence à bouger : quelqu’un est là, au creux de notre blessure, qui nous appelle par notre nom. Quelqu’un descend dans nos gouffres, viens habiter nos douleurs les plus secrètes. Il nous aime tels que nous sommes. Il sait. Il voit tout ce que nous essayons de cacher tant bien que mal. Son regard de tendresse se fait un seul chemin pour favoriser la rencontre. »

     

    « Il n’y a qu’une route possible, au cours de l’hiver où notre cœur gelé cherche la chaleur du soleil, et c’est la route d’une conversion nouvelle. »

     

    « Quand il fait froid dans mon cœur, je me trouve pauvre, et fragile, faible et pécheur. Seul le regard de Dieu sur moi, un seul regard, peut me soulager. Le face-à-face avec ma faiblesse est humiliant. C’est cependant la seule partie de mon être qui séduit Jésus, car il est venu pour les pauvres et les pécheurs. »

     

    « Plus il y a de la détresse dans le cœur d’un enfant, plus Dieu montre de la tendresse.  La détresse d’un homme ou d’une femme fait comme éclater et jaillir la Source de tendresse du Père. La faiblesse appelle la tendresse. »

     

    « Éprouver sa fragilité n’est pas tout, il faut encore savoir l’accepter. Les chrétiens ne sont pas parfaits ; ils sont simplement pardonnés ! »

     

    « Jésus nous demande de renoncer à la démonstration de puissance et au pouvoir. Il nous demande d’aimer notre prochain. Il nous demande de retrouver notre cœur d’enfant. »

     

    A suivre ………

     

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  • « Ces parcelles de vie » ont été recueillies durant six années passées à Paris et en Amérique Latine. Elles ont été écrites au fil des évènements vécus par l’auteur et mettent en lumière quelques beaux visages d’hommes et de femmes dont certains ont aimé jusqu’à donner leur vie pour Dieu et leurs frères. »

     

    « Haïti est le premier pays des Caraïbes et de l’Amérique latine à avoir conquis son indépendance en 1804. Il était promu à un bel avenir. Mais l’on se souvient des dictatures et des espoirs de démocraties déçus.

    Aujourd’hui, il cherche son chemin entre élections, promesses et pauvreté accablante qui marque une grande partie de la population.

    Pourtant, depuis des siècles, le peuple haïtien, résiste, se met en colère parfois, mais il est toujours animé d’une soif de vivre étonnante et d’une joie communicative.

    Il s’agit dans le texte suivant, d’une histoire vraie transformée en conte. »

     

    L’enfant malade

     

    Son nom était Jérémie. Il était aveugle. Il nous invita à entrer dans sa maison. Elle était bien pauvre. En s’approchant du lit de sa petite fille, il nous dit calmement :

    « Regardez, ma petite fille. Elle est malade !

    Mais regardez comme elle est belle !

    Regardez ses grands yeux noirs,

    Sa peau noire comme de l’ébène. »

    Il ne la voyait pas avec ses yeux de chair, mais avec les yeux de son cœur. En écoutant son grand-père parler avec un tel accent de tendresse, elle esquissa un sourire. Et lui continua :

    « Oui regardez ses dents qui éclatent de blancheur quand elle sourit !

    Mais elle est malade ! », Ajouta-t-il un peu malheureux.

    Il poursuivit :

    « Quand elle était petite, jusqu’à l’âge de 3 ans, elle avait une jolie tête ronde, des cheveux crépus, un visage rieur et plein de vie. Elle a grandi, beaucoup grandi.

    Mais il lui a manqué une bonne nourriture : du lait, des fruits et de la viande.

    Peut être même que l’eau qu’elle a bue n’était pas bonne. Et aujourd’hui, elle est malade. »

    Et il ajouté sans transition :

    « Mais je suis millionnaire !

    Oui je suis millionnaire par ce que je crois en Dieu.

    Il est ma richesse et j’ai confiance.

    Ma petite fille guérira

    Et mon pays changera.

     

    (Jacques Lancelot)

     

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  • Extrait du livre « Les saisons du cœur

    D’André Daigneault

     

    Résumé : A travers les saisons du cœur, la symphonie de l'émerveillement est souvent précédée du chant de la douleur.

    L'expérience des automnes où tout se meurt et celle des longs hivers de neige et de froid sont essentielles pour saisir l'éclat d'un nouveau printemps. La douceur de l'été et la fraîcheur de la source redonnent sens à la vie.

    André Daigneault propose dix-huit réflexions sur les saisons du cœur. Ces pages parlent de notre vie, avec ses joies, ses solitudes, ses combats, son espérance. C'est dans cette force et cette fragilité que triomphe l'amour de Dieu.

    Introduction

    « Écrire est un processus par lequel nous découvrons ce qui vit en nous, l’écriture en elle-même révèle ce qui est bien vivant. Écrire, c'est comme s'embarquer pour un long voyage dont la destination finale nous est inconnue. Ou cela pourrait-il être ce qui m'est le plus intime, ce qui sonne juste au fond de mon être, et qui trouve aussi une signification pour les autres? A la fin, je crois que ce qui m'est le plus personnel est aussi le plus universel. Ainsi, écrire requiert-il un réel acte de foi. » (Henri Nouwen)

     

    « J'ai appris que celui ou celle qui se risque à l'écriture ne sait jamais à l'avance les mots et les idées qui y surgiront. Il y a un mystère dans l'écriture, comme dans la peinture ou dans la musique. »

     

    Tout homme, toute femme avance dans sa vie avec sa propre histoire, avec ses propres blessures, avec son expérience personnelle, et apprend peu à peu que la vie est une traversée de déserts et d'eaux vives, de rêves et d'espérances, une vie creusée d'épreuves et de différents chemins. »

     

    Automne

     

    « Là où se trouve ta blessure, là se trouve ton trésor » (Joseph Campbell)

     

    « Nabati disait ; « Nul ne peut vivre avec autrui, que si auparavant il est capable de vivre seul. »

     

    « L'automne est en nous. N'y a-t-il pas toujours, quelque part dans notre cœur, un automne qui s'achève, quelque chose qui meurt, un deuil incontournable à accepter? N'y a-t-il pas un abandon à faire, une blessure vive qui ressurgit sans cesse et que nous devons non pas nier ou refouler, mais prendre avec nous ? »

     

    « A vingt ans, je croyais naïvement qu'il me fallait foncer dans la vie en me montrant fort et inattaquable, en érigeant des murs autour de ma vulnérabilité afin d'éviter d'être blessé et de souffrir. Peu à peu, la vie m'a appris le contraire: c'est le contact avec ma blessure, c'est l'évidence indéniable de ma faiblesse qui m'ont rendu compatissant et plus humain. Il nous faut un jour ou l'autre accepter de cheminer dans ce sentier étroit de la faiblesse et de la pauvreté du cœur qui conduit inévitablement à la plénitude de la vie. Nous connaissons si peu notre propre cœur. Nous gardons tant nos distances, comme si nous avions peur de ce cœur trop vulnérable. »

     

    « Jean-Yves Leloup disait: Je n'accepte pas mes limites, alors je n'accepte pas les limites des autres ; je n'accepte pas mes impuretés, je n'accepte pas les impuretés de l'autre; je n'accepte pas mes fautes, je n'accepte pas les fautes de l'autre; je n'accepte pas mon péché, je n'accepte pas le péché de l'autre. Nous sentons bien que la clé de la délivrance sera toujours dans cette acceptation non complaisante de soi-même. L'acceptation d'être perfectible, mais de n'être pas parfait. »

    « Le soleil poudroie toujours quelques trous… » écrivait aussi Verlaine. C’est par nos failles que la lumière passe.

    Regardons notre peau : elle est pleine de trous, de fissures. Et si nous n’avions pas ces trous, nous ne pourrions pas respirer. C’est une grâce d’avoir des failles et des marques, c’est une chance d’être troué, car, c’est la place de Dieu. « Dieu vient nous rejoindre dans nos manques. Dieu vient nous rejoindre à travers nos blessures. Dieu nous comble en nous creusant, et il se servira de nos blessures pour en guérir d’autres. »

     

    « C’est dans la mesure où je creuserai plus profondément en moi la terre pauvre de mon cœur que la grâce de Dieu pourra jaillir plus largement ; j’en recevrai l’envahissement dans la mesure de mon appauvrissement. »

     

    « Le chemin qui mène à Dieu sera toujours un chemin de pauvreté qui passe par le désert. Nous croyions que notre faiblesse était un obstacle et voilà qu’au beau milieu du désert nous découvrons que notre faiblesse fait notre force. »

     

    « Le chemin de Dieu, c'est un long pèlerinage au cœur de notre blessure. Il faut parfois vivre des automnes où tout meurt et de longs hivers de neige et de froid pour qu'un printemps nous retrouve enlacés au bras de cet enfant. Que d'hivers à parcourir pour qu'un enfant revive en nous. » 

    (a suivre .........)

     

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  • « Ces parcelles de vie » ont été recueillies durant six années passées à Paris et en Amérique Latine. Elles ont été écrites au fil des évènements vécus par l’auteur et mettent en lumière quelques beaux visages d’hommes et de femmes dont certains ont aimé jusqu’à donner leur vie pour Dieu et leurs frères. »

     

    « En Amérique Latine, des centaines de milliers d’enfants n’ont pour habitations que la rue. Leurs situation émeut beaucoup de gens ; d’autres n’en restent pas à l’émotion, ils se mobilisent et des centres se créent pour accueillir et soigner ces enfants des blessures qui sont les leurs.

    Selon un certain nombre d’éducateurs rencontrés, la rencontre de Jésus-Chirst est un levier puissant de réinsertion. 

     

    Toi l’enfant de la rue   (Brésil)

    Couché sur le sol,

    Recroquevillé comme tu l’étais dans le sein maternel,

    Protégé par quelques journaux, voilà ton lit,

    Celui où tu a dormi cette nuit !

     

    Dis-moi,-toi l’enfant dont je ne connais pas le nom,

    Sais-tu où est ta mère ?

    As-tu, quelque part une maison ?

    (A ces questions, les enfants de la rue ne répondent jamais !)

     

    Mais un beau matin,

    Mal réveillé, tu allais ton chemin.

    Tout à coup, tu as vu, égaré, un escargot.

    Tu t’es arrêté, amusé, et tu as souri.

    Tu semblais dire : « Lui, au moins, il porte sa maison

    Sur son dos ! »

    Toi, l’enfant au visage sans nom,

    Ma ville serait-elle ta mère ?

    Et la rue ta seule maison ?

     

    Les mains qui peuvent te protéger existent, le sais-tu ?

    Le livre où tu pourrais apprendre à lire

    Et à Le connaître est ouvert.

    L’oiseau blanc qui pourrait te couvrir de ses plumes

    Te cherche.

    La nuit qui te sert de manteau a des étoiles

    Et celle qui porte ton nom brille dans le ciel.

     

    Un jour, si tu les rencontres,

    Ton rêve ne sera plus un cauchemar.

    Il aura le goût de la confiance

    Et le parfum d’une fleur.

    Comme l’escargot, tu auras une maison

    Et un visage prononcera ton nom !

     

    (Jacques Lancelot)

     

     
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  • « Ces parcelles de vie » ont été recueillies durant six années passées à Paris et en Amérique Latine. Elles ont été écrites au fil des évènements vécus par l’auteur et mettent en lumière quelques beaux visages d’hommes et de femmes dont certains ont aimé jusqu’à donner leur vie pour Dieu et leurs frères. »

     

    « Depuis 1992, est commencée en Amérique latine la grande marche des peuples indigènes vers une reconnaissance par les Etats de leur patrimoine politique, culturel, religieux, économique et social. Un jour viendra où cette reconnaissance sera une belle victoire des peuples indigènes que l’on nomme « minorités » Ce petit poème et né, après avoir jeté un coup d’œil par le hublot d’un avion.

     

    J’ai vu ton ciel…   (Equateur)

     

    J’ai vu ton ciel tourmenté

    Et les nuages te recouvrir

    D’un voile de pudeur.

     

    J’ai vu tes flancs,

    Terre féconde,

    Parsemés de chaudes couleurs.

     

    J’ai vu les grands eucalyptus,

    Là-bas dans la vallée.

    Pinceaux effilés,

    Dans la main d’un peintre invisible,

    Ils paraissaient avoir

    Merveilleusement dessiné

    Les pans de ta robe bariolée.

     

    Le bleu de la mer,

    Le vert des forêts,

    Le brun de tes montagnes,

    Et le blanc du Chimborazo.

     

    (Jacques Lancelot)

     

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  •  

    « Ces parcelles de vie » ont été recueillies durant six années passées à Paris et en Amérique Latine. Elles ont été écrites au fil des évènements vécus par l’auteur et mettent en lumière quelques beaux visages d’hommes et de femmes dont certains ont aimé jusqu’à donner leur vie pour Dieu et leurs frères. »

     

    « A Sarajevo, Serbes et Croates se font la guerre,

    A Jérusalem, Juifs et Palestiniens continuent de s’affronter.

    Quand le besoin de reconnaissance d’un peuple humilié s’exprime, il devient un cri.

    Quand un autre peuple veut un espace pour vivre et possède la force, il le défend avec de puissants moyens.

    Nous sommes en présence d’un conflit de droits et d’une soif de reconnaissance.

    Mais pour les défendre, un bon nombre se jette, armes à la main dans un combat à corps perdu, sans laisser d’espace à la parole.

    Pour sortir du conflit et cheminer vers la paix, il faudrait une volonté politique internationale de respecter les minorités et des accords négociés »

     

    Sarajevo … Jérusalem

    Sarajevo, Sarajevo,

    Ville bombardée,

    Murs crevés,

    Toitures défoncées,

    Ville blessée,

    Capitale ravagée ;

    Même les oiseaux s’en sont allés !

     

    Mais une poignée d’hommes est restée

    Sans eau, sans lumière,

    Malgré le froid des rudes hivers,

    Malgré la chaleur des étés.

    Ils sont restés là, têtus, obstinés,

    Pour dire, au prix de leur vie,

    Que la paix est possible.

     

    Jérusalem, Jérusalem,

    Ville israélienne et palestinienne,

    Ville déchirée, ville divisée,

    Où le droit est un cri, une blessure :

    Droit à une terre,

    Droit à être un pays reconnu.

    Comment donc tailler une frontière

    Qui ne soit une barrière ?

     

    Un accord s’entrevoyait à l’horizon,

    La parole était à la raison.

    Mais tout à coup s’est allumé un vent de colère,

    La parole a été prise par les balles et les pierres.

    Quels sont les artisans de paix qui feront reculer

    La marée déferlante de haine et de vengeance

    Et désarmer les cœurs et les consciences ?

     

    Sarajevo, Jérusalem,

    Carrefour des civilisations,

    Cœurs des religions ;

    Croissement de peuples et de races,

    Nœuds de cultures et de langues,

    Vous êtes des villes symboles,

    Des villes à vocation de paix,

    Des villes où malgré tout, se construit déjà

    La fraternité.

    Oui un jour, la paix germera de la terre,

    Elle coulera comme un fleuve de respect,

    Elle aura sa source dans le cœur de Dieu,

    Les frontières ne seront plus des barrières de barbelés

    Et les oiseaux reviendront faire leur nid

    Dans le Temple ou la Mosquée.

    (Jacques Lancelot)

     

     

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  • Extraits du livre « Les Dieux voyagent toujours incognito »

    De Laurent GOUNELLE (suite 2)

     

    « Quand dans la vie, on s’arrange pour se tenir éloigné de tout ce qui nous fait peur, on s’empêche de découvrir que la plupart de nos peurs sont des créations de notre esprit. La seule façon de savoir si ce que l’on croit est erroné où pas, c’est d’aller le vérifier sur le terrain ! C’est donc parfois utile de se prendre par la main, quitte à se faire en effet un peu violence, pour expérimenter ce qui nous angoisse afin de se donner une chance de réaliser qu’on s’est peut être trompé. »

     

    « Si tu veux rester jeune toute ta vie, continue d’évoluer, d’apprendre, de découvrir, et ne t’enferme pas dans des habitudes qui sclérosent l’esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que tu sais déjà faire. »

    « Embrasser l’univers de l’autre, c’est d’abord faire mûrir en toi l’envie d’entrer dans son monde. C’est t’intéresser à lui au point de vouloir expérimenter ce que c’est que d’être dans sa peau : prendre plaisir à essayer de penser comme lui, de croire ce qu’il croit, et même de parler comme lui, de se mouvoir comme lui…. Quand tu parviendras à ça, tu seras en mesure de ressentir assez justement ce que l’autre ressent et de vraiment comprendre cette personne. Chacun de vous se sentira en phase avec l’autre, sur la même longueur d’onde. »

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  • Extraits du livre « Les Dieux voyagent toujours incognito »

    De Laurent GOUNELLE

     

    Résumé : Imaginez : vous êtes au bord du précipice. A l’instant fatidique, un homme vous sauve la vie. En échange : votre engagement à faire tout ce qu’il vous demandera. Vous acceptez et vous, voilà embarqué dans un incroyable voyage où tout semble vous échapper.

     

    Plus qu’un roman, une réflexion sur soi-même qui nous invite à prendre notre destin en main. »

     

    « J’ai beaucoup réfléchi à ton cas, finit-il par dire. En fait, tu as plusieurs problèmes imbriqués les uns dans les autres. Le noyau en est ta peur des gens. Je ne sais pas si tu en as vraiment conscience, mais non seulement tu n’oses pas t’imposer, ni même vraiment exprimer tes souhaits, mais tu as beaucoup de mal à aller à l’encontre de la volonté des autres et à verbaliser franchement un refus0. Bref, tu ne vis pas vraiment ta vie, tu agis trop en fonction des autres par peur de leurs réactions. Les premières tâches que je vais te donner t’apprendront à surmonter ton appréhension pour accepter d’être en désaccord, à oser contredire pour exprimer tes désirs et obtenir ce que tu veux. 

    Ensuite, il va falloir que tu acceptes de ne pas forcément correspondre à ce qu’attendent les gens, ne pas toujours te conformer à leurs critères, leurs valeurs, mais oser afficher ta différence, parfois même quand elle dérange. Bref, lâcher prise sur l’image que tu souhaites donner aux autres, et apprendre à ne pas trop te soucier de ce qu’ils pensent de toi.

    Lorsque tu assumeras pleinement tes différences, alors tu pourras te pencher sur celles des autres et, si nécessaire, t’y adapter. Tu pourras ainsi apprendre à mieux communiquer, à entrer en confiance, être accepté par des personnes ne fonctionnant pas comme toi. Mail il faut d’abord que tu aies accepté ce qui te rend unique, sinon tu continueras de disparaître au profit des autres gens. »

     

    « Les gens nous renvoient juste un miroir de la façon dont on leur parle. »

     

    Je disais que les gens sont peut être fermés, mais qu’en prenant le temps, en acceptant l’idée qu’ils ont peut être des raisons d’être stressés, et en  leur parlant avec douceur, ils peuvent aussi s’ouvrir et devenir plus agréables quand ils sentent qu’on s’intéresse à eux. »

     

    « Et vois-tu Alan, quand on s’oblige à ne pas décevoir les autres, pour répondre d’une certaine manière à leurs attentes envers nous, ou encore pour respecter leurs usages, et bien, figure-toi que cela pousse certaines personnes à devenir très exigeantes avec nous, comme si elles sentaient que c’est notre devoir de nous soumettre à leurs désirs. Cela leur semble tout à fait normal. » (A suivre)......

     

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  • « En tant qu’être humain, nous sommes tous semblables : nous voulons tous connaître le bonheur et éviter la souffrance. A cet égard, il y a aucune différence entre les gens, quelle que soient leur religion, leur race, leur couleur ou leur culture. Nous souhaitons tous être heureux.

    Nous les bouddhistes sommes censés sauver tous les êtres sensible, ce qui, d’un point de vue pratique, peut sembler à la majorité des gens une tâche trop vaste. Il est nécessaire d’aider les autres, non seulement par nos prières, mais aussi dans notre vie quotidienne. Et si nous ne pouvons pas les aider, nous devons à tout le moins renoncer à leur nuire. Nous devons, ni les tromper, ni leur mentir, et nous devons nous efforcer d’être des êtres humains honnêtes et sincères.

    En tant qu’habitant de cette planète, en tant que membre de la famille humaine, nous avons besoin de ce genre de conduite. C’est ce qui permettra d’établir une harmonie et une paix réelles et durables dans le monde. De nombreux problèmes peuvent être résolus par l’harmonie, l’amitié et le respect mutuel. »

     

    « Vous savez, la paix mondiale passe nécessairement pas la paix mentale. Ce que nous ne devons pas perdre de vue, c’est que nous voulons tous être heureux. La guerre, elle, n’apporte que souffrance – c’est très clair. Même en cas de victoire, de nombreuses vies sont sacrifiées au prix de beaucoup de souffrances. Par conséquent, ce qui compte c’est la paix. Mais comment obtenir la paix ? Par la haine, la compétition à outrance, la colère ? Il est évident que ces moyens ne font accéder à aucune paix durable. La seule voie d’accès à une paix durable est la paix mentale, la paix de l’esprit. La paix ne pourra s’établir dans le monde que si elle est fondée sur un sentiment de fraternité, de compassion. La prise de conscience réelle de l’unité de l’humanité est quelque chose de très important. Nous en avons vraiment besoin. C’est en tout cas le message que je tiens à transmettre partout où je vais. »

     

    « Nous venons de différentes point du globe, de diverses traditions spirituelles, mais nous avons tous le même esprit humain. N’est-ce pas ? Lorsqu’on regarde nos qualités humaines fondamentales, nous sommes tous semblables, il n’y a pas de différences. Certes en surface, les différences sont nombreuses. Mais à un niveau plus profond, nous sommes tous des frères et des sœurs de la même espèce humaine. Aucune barrière n’existe entre nous. Tout le monde veut être heureux et personne ne veut souffrir, et chacun a droit au bonheur éternel. C’est pourquoi nous devons exprimer notre souffrance et nous aider mutuellement. Si nous ne pouvons pas aider les autres, efforçons-nous pour le moins ne pas leur causer du tort. C’est le principe de base. Que nous croyons ou non à une nouvelle existence n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est de vivre dans la concorde, avec un authentique sentiment de fraternité. C’est ainsi que nous parviendrons à une véritable paix dans le monde, ou à défaut, à la paix la où nous vivons. »

     

    (Dalaï-lama, Extrait du livre « Sourire et philosophie »)

     

    Extraits de livres lus (Sourire et philosophie du DalaÏ-Lama 2)


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  • « Je pense qu'une personne qui a été élevée dans la tradition chrétienne, qui accepte l'idée d'un Dieu, qui croit en Dieu, peut très bien intégrer dans sa pratique des idées et des techniques bouddhistes. Les enseignements de l'amour, de la compassion et de la bonté sont présents dans le christianisme comme dans le bouddhisme, particulièrement dans le Véhicule des bodhisattvas qui met l'accent sur la compassion, la bonté. »

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    « Si nous examinons le but ultime des religions du monde dans la perspective la plus large possible, nous découvrons que toutes les grandes religions du monde, qu'il s'agisse du christianisme, de l'islam, de l'hindouisme ou du bouddhisme, visent à atteindre un bonheur humain permanent. Elles sont toutes le même objectif. Toutes les religions insistent sur la nécessité d’être très honnête et bon. »

    «Pour certains, l'idée que Dieu est le créateur et que tout dépend de sa volonté est bénéfique et apaisante, c'est pourquoi cette doctrine leur convient. Pour d'autres, l'idée qu'il n'y a pas de créateur, qu'en définitive chacun de nous est soi-même un créateur - dans le sens où tout dépend de nous - est plus adaptée. Ce sera alors une méthode de croissance spirituelle plus efficace et plus bénéfique. Pour une personne donnée, cette dernière idée est meilleure tandis que, à une autre, la première convient mieux. Vous voyez, il n'y a pas de conflit, pas de problème. Telle est en tout cas ma conviction. »

     
     
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    « Quand nous rencontrons des fidèles d’autres religions, mieux vaut ne pas essayer d’argumenter mais au contraire les encourager à vivre leurs propres croyances le plus sincèrement possible, car c’est ainsi qu’ils en tireront des bénéfices. Cela ne fait aucun doute. Même dans un avenir proche, ils obtiendront plus de bonheur et de satisfaction. C’est en tout cas ainsi que je vois les choses. Quand je rencontre des disciples d’autres religions, je les incite toujours, ce qui suffit amplement, à suivre l’éthique de leur foi. Il suffit je l’ai déjà dit, qu’ils essaient de devenir des êtres humains meilleurs. C’est déjà en soi tout un programme. » (Dalaï-lama, extrait de son livre "Sourire et philosophie)

     

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  • Extraits de poèmes Zen du maître Dôgen

     

    Maître Dôgen (1200-1253), introducteur au Japon de zen Sôtô, philosophe et poète, est reconnu comme l’un des plus grands maîtres du zen. Son œuvre fait partie du patrimoine littéraire et spirituel de l’humanité, notamment son Shôbôgenzô , « Le trésor de l’œil du véritable Dharma » et les merveilleux poèmes de son Sanshô Dôei, « Les chants de la Voie du Pin parasol », dont quelques uns sont ici présentés..

     

    « Dans le vent du printemps

    Avec des pétales est tombée

    Une parole que je venais de citer.

    Ne pourrait-on imaginer

    Que c’était la chant de la fleur »

     

    « Comme les montagnes dominent

    Sur de vastes étendues,

    C’est seulement grâce à elles

    Que l’on peut chevaucher les nuages,

    Ce sont elles qui confèrent l’inimaginable

    Privilège de s’élever avec le vent. »

     

    « Ne pensez pas que le temps

    Qui passe soit semblable

    Au vent et à la pluie

    Qui se dirigent d’est en ouest.

    Le monde entier n’est pas inchangeable

    Il n’est pas immuable

    Il passe ……. »

     

    « Où qu’il aille, d’où qu’il vienne

    L’oiseau aquatique

    Ne laisse aucune trace.

    Pourtant, jamais,

    Il ne perd son chemin. »

     

    « Sur les eaux de l’esprit

    La lune paisiblement s’épanouit.

    Qu’une vague les trouble

    Elle pénètre jusqu’au fond

    Et la boue devient lumière. »

     

    « Sans compréhension

    Comment pourrais-je espérer

    Parvenir jusqu’au Bouddha

    Je ne suis qu’un moine

    Qui laboure l’esprit des hommes »

     

    « L’esprit que tant de gens

    Chérissent en ce monde

    N’est ému qu’un moment

    Par le bruit du torrent dans la montagne

    Au crépuscule en automne. »

     

    « Même si on l’appelle l’esprit

    Il n’a aucune couleur

    Qui permettre d’en faire une personne

    Telles la rosée ou la gelée blanche

    Il est vite évaporé. »

     

    « Sous la neige

    Ont disparu les herbes de l’hiver

    Un héron blanc

    Cache son corps

    A l’ombre de la blancheur. »

     

    « Impossible de définir

    Ce qui est par-delà les mots

    Dans le pinceau ne doit même pas rester

    Une goutte d’encre. »

     

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  • Voyage en Chine ancienne

     

    Au gré de mes rencontres avec les gardiens des traditions anciennes, un monde extraordinaire a pénétré mon cœur et mon esprit. Mes certitudes ont volé en éclats. Le respect de ces peuples pour le vivant m'a impressionnée si profondément que, plus jamais, je ne verrai les choses comme avant. Je n'oublie pas de rendre hommage aux nombreux peuples indigènes dont je n'ai pas parlé. Disséminés aux quatre coins du monde, ils font partie de la trame vivante de l'espèce humaine.

     

    À l'heure où tout semble se détraquer, où la Terre est éventrée, empoisonnée, asphyxiée, où des bûchers moyenâgeux brûlent des millions d'animaux innocents, où les ethnocides sont devenus monnaie courante, il est réconfortant de penser que, quelque part sur Terre, des humains essaient de préserver le caractère sacré du monde. Aussi étranger que nous paraisse leur  mode de vie, un principe fondamental les lie les unes aux autres : le respect des lois régissant l’harmonie universelle. »

     

    « En Chine, la transmission de cette sagesse s’effectuait par la poésie, les contes, les fables et les apologues que les sages préféraient aux discours philosophiques. L’objectif étant, tout simplement, d’apprendre à vivre. »

     

    « C'est de l'union Ciel-Père, Terre-Mère, que naît tout ce qui vit dans notre Univers : le règne minéral, végétal, animal et l'Homme. «Le Ciel donne et la Terre accueille. Le Ciel vivifie et la Terre enfante. La Terre vit de l'amour que le Ciel a pour elle. Lui la gratifie de son rayonnement.» L'Homme n'apparaît sur Terre que lorsque tous les éléments nécessaires à sa vie sont réunis. Et ce, toujours grâce au Souffle Créateur, qui permet à toute chose d'exister. Imprévisible, «II se manifeste spontanément au moment, connu de lui seul, où Il veut engendrer la vie. Ce que l'on ne peut voir ni toucher, ni comprendre avec son intellect, c'est Lui. Appartenant au Mystère de l'Origine, il est inaccessible à l'Homme».

     

     

    « Cette sensation de manque d'énergie qu’il nous arrive d'éprouver, d'où vient-elle ?

     

    Peut-être avons-nous vécu à un rythme qui n'était pas le nôtre... Prenons-nous le temps de détendre notre corps et notre esprit ? Nos repas sont-ils équilibrés, pris dans le calme ? Buvons-nous assez d'eau ? Prenons-nous assez l'air ? Allons-nous chaque jour à la selle ? Dormons-nous assez, avons-nous réfléchi à l'emplacement de notre lit Faisons-nous assez d'exercice?

    Avant de nous faire assister par un thérapeute ou de prendre des médicaments, il faut nous demander si, dans notre mode de vie, il n'y a pas des choses simples à modifier pu des priorités à changer. »

     

    « La douleur est un signal d'alarme. Sans douleur, il n'y a plus d'information. L'acupuncture symptomatique servira dans un premier temps à soulager les symptômes douloureux. Dans un second temps, on procède à un traitement énergétique en vue de rétablir et réharmoniser la circulation des énergies dans le corps. C'est le rôle de la médecine traditionnelle chinoise. »

     

    Extrait du livre « Une autre façon de vivre »

    De Stéphane Audran

     

    Extraits de livres lus (Une autre façon de vivre , Voyage en Chine ancienne)

     


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  • Les Aborigènes

     

    « En tant que gardiens responsables de la Ressource, les Aborigènes ne doivent pas prendre plus que ce qu'il leur faut dans l'environnement.Ils ne remettent pas en question l'obéissance à cette Loi, sans quoi la maladie viendrait les sanctionner. Pour le reste, pas de programmes établis, de contraintes horaires ni de «Je dois». «À quelle heure se couche le Soleil ?» est une question saugrenue : il se couche quand il se couche. «Vous avez la montre, nous avons le temps», se plaisent-ils à nous dire. Tout ce qui existe sur la planète a sa raison d'être. Il n'y a pas de caprices du sort ni d'injustices. Il n'y a que des conceptions erronées et des mystères qui ne sont pas encore révélés aux mortels.

    Les Aborigènes ont décidément beaucoup à nous apprendre. »

     

    « Pour les Aborigènes, comme pour beaucoup de cultures indigènes, la Terre est une réalité spirituelle - un phénomène dont sont issues cultures et religions. La Terre n'est pas une propriété privée ; elle n'est ni à acheter, ni à vendre. Elle est investie d'une «qualité magique» par sa relation avec le Soleil, l'air, l'eau, le sol et les animaux, ce, dans l'intérêt collectif. »

     

    Extrait du livre « Une autre façon de vivre »

    De Stéphane Audran

     

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  • « Je vous délivre de votre science, de vos formules, de vos lois, de cet esclavage de l’esprit, de ce déterminisme plus dur que la fatalité. Je suis le défaut dans l’armure.

    Je suis la lucarne dans la prison.

    Je suis l’erreur dans le calcul, je suis la vie.

    (Antoine de Saint Exupéry, extrait de Courrier du Sud)

     

    « Qu’est-ce que la vie ? C’est l’éclat d’une luciole dans la nuit,

    C’est le souffle d’un bison en hiver, c’est une petite ombre qui court dans l’herbe et se perd au coucher du soleil. (Fools Crow, chef spirituel des Sioux.)

     

    « Tous les dragons de notre vie sont peut être pas des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut être que des choses sans secours qui attendent que nous les secourions. (Rainer Maria, Rilke, lettre à un jeune poète.)

     

    « Fais attention à tes pensées car elle deviendront des paroles.

    Fais attention à tes paroles, car elles deviendront des actes.

    Fais attention à tes actes, car ils deviendront des habitudes.

    Fais attention à tes habitudes, car elles deviendront ton caractère.

    Fais attention à ton caractère, car il est ton destin.

    (Talmud) »

    Extrait du livre « Une autre façon de vivre »

    De Stéphane Audran

     

    FLEUR REDUITE 6

     

     


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  • Extrait du livre « Une autre façon de vivre »

    De Stéphane Audran

     

    Résumé : « Voici comment et pourquoi, à un moment donné de ma vie, je me suis passionnée pour un domaine éloigné de mon métier d'actrice : les cultures traditionnelles. J'ignorais alors que je m'engageais sur un itinéraire qui aboutirait à ce livre. En ces temps de grands désordres, où s'effondrent toutes nos certitudes, j'ai ressenti le besoin de transmettre ce que j'avais appris. »

    Iroquois, Navajos, Sioux et les autres …

     

    Le monde de ces Indiens, forme une unité se manifestant sous diverses formes. Le Ciel, principe masculin, est le Père ; la Terre, principe féminin est la Mère. Leur union est la source de toute  création. Ying et Yang sont présents ici aussi, interdépendants et complémentaires. Pour l’Indien de la Prairie, Ciel et Terre forment le « Grand Esprit », ce Souffle qui traverse toute chose. Lorsqu’il se concentre et médite sur l’Esprit, l’Homme peut entrer en contact avec les forces qu’il représente, en obéissant à des préceptes émanant des Pouvoirs Sacrés. »

     

    Voici une belle prière iroquoise

     

    « Nous rendons grâce à notre Mère, la Terre, qui nous soutient

    Nous rendons grâce aux rivières et aux ruisseaux, qui nous font don de l’eau.

    Nous rendons grâce à toutes les plantes, qui nous offrent des remèdes contre nos maladies.

    Nous rendons grâce au maïs et à ses sœurs, les fèves et les courges, qui nous donnent la vie.

    Nous rendons grâce aux haies et aux arbres, qui nous offrent leurs fruits.

    Nous rendons grâce au vent, qui remue l’air et chasse les maladies. Nous rendons grâce aux étoiles et à la Lune, qui nous offrent leur clarté après le départ du Soleil.

    Nous rendons grâce au Soleil, qui regarde la Terre d'un œil bienveillant.

    Enfin, nous rendons grâce au Grand Esprit, en qui s'incarne toute bonté, et qui mène toutes choses pour le bien de ses enfants...»

     

    « Lors de son discours de 1854 devant l'Assemblée des tribus d'Amérique du Nord, le grand chef indien Seattle i a dit : «Nous savons une chose que l'homme blanc découvrira peut-être un jour : notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd'hui que vous le possédez comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas. Il est le Dieu des hommes, et sa compassion est la même pour l'homme rouge et pour l'homme blanc. La Terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la Terre couvre son Créateur de mépris. »

     

    Extraits de livres lus ( Une autre façon de vivre, Iroquois, Navajos .....)


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