• Extraits de livres lus : "Petit trésor de François Garagnon (1)

    Extraits du livre « Petit trésor »

    Souvenirs tout à fait irrésistibles d’un petit garçon de Sept ans.

    De François Garagnon

     

    « Une  chose que je n’arrive pas à m’expliquer dans la petite vie de tous les jours, c’est que quand maman à une petite sculpture intérieure, eh bien, on dit qu’elle attend un heureux événement. Donc j’étais un heureux événement. Et vous aussi, vous étiez un heureux évènement. Alors cous pourriez m’expliquer pourquoi, au bout du compte, avec les milliards  « d’heureux événements » qui sont sur terre, il y a si peu de bonheur en circulation ? Normalement, le monde devrait exploser de joie. De savoir qu’en ce moment même, il y a tout plein d’heureux événements qui arrivent sur terre, ça vous donne pas envie de chanter comme un chant de fleurs ? »

     

     

    « Quand j’étais bébé, la sieste, c’était sacré ! Personne n’avait le droit de me déranger. Alors, bien sûr, je faisais de sacrées sieste ! Le jour, la nuit, et même entre les deux…. Il faut dire que les grandes personnes avaient peur de me déranger, car je passais mon temps à manger du sommeil. »

     

    « Quand je vois le soleil, je me sens plein de ciel bleu… Ca s’ouvre en moi pour accueillir un trop grand bonheur. Il me fait un cligner de l’œil, il me chatouille les cils, il me caresse la tête ou le bout des pieds, ça dépend. Encore maintenant, quand j’arrive dans la cuisine le matin et s’il est là lui aussi, je dis : « Bonjour Soleil ! » La journée est toute belle quand on a l’amitié du soleil. »

     

    « Ma maman a une voix très velours des chemisiers romantiques et plein d’amour dans les yeux. Au tout début, je ne voyais rien d’autre qu’elle. Ma maman, c’était mon monde à moi. Elle était toute fleurie d’étoiles et le de ciel, intense, claire et satinée. Ca suffisait à remplir les yeux à ras-bord.En elle c’était tout en courbes, en caresses et en silences de connivence. Même quand elle ne faisait que passer à côté de mon berceau, elle laissait derrière elle un sillage d’amour. Elle était infiniment douce, infiniment dorée. Infinie. Adorée. » (A suivre)

     

    douceur7087

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