• Invitation à la rivière

     

    Invitation à la rivière

    Où nagent de temps en temps

    De tout petits heureux,

    Où se reflète la lueur

    Volée dans le ciel,

    Invitation à la rivière

    Où chantent quelquefois

    De tout petits insouciants,

    Où s'épanouissent

    De plus grands vigoureux,

    Que les heures caressent

    Inlassablement

    Telle une estampe.

     

    Invitation

    Dans un endroit

    Où tout est paisible

    Avant que n'arrive

    La tempête...

     

    Sophie  Lei Thuman extrait de « Monde flottant »

     

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  • Extraits du livre : « Du bonheur, un voyage philosophique »

    De Frédéric LENOIR (fin)

    Epilogue

     

    « Au bout du compte, le bonheur comme le malheur sont en nous. Un homme malheureux sera malheureux partout, un homme heureux qui a trouvé le bonheur en lui sera heureux partout quel que soit son environnement. Un bonheur profond et durable devient possible dès lors que  nous transformons notre propre regard sur le monde. Nous découvrons alors que le bonheur et malheur ne dépendent plus tant des causes extérieures que de notre « état d’être ».

    J’ai ouvert cet ouvrage sur une définition sociologique du bonheur : être heureux, c’est aimer la vie qu’on mène. Si, au terme de ce voyage, j’avais à donner une définition personnelle du bonheur, je dirais que c’est tout simplement « aimer la vie ». Non pas seulement la vie qu’on mène ici et maintenant, et peut nous réserver des satisfactions, mais la vie en tant que telle. La vie qui peut aussi demain nous dispenser de joie ou tristesse, événements agréable ou désagréable. Être heureux, c’est aimer la vie, toute la vie : avec ses hauts et ses bas,  ses traits de lumière et ses phases de ténèbres, ses plaisirs et ses peines. C’est aimer toute les saisons de la vie : l’innocence, de l’enfance et la fragilité de la vieillesse ; les rêves et les déchirements de l’âge mûr. C’est aimer vivre intensément chaque instant. »

     

    « L’important est de ne jamais être écrasé par la douleur ni  se laisser sombrer dans le malheur. Le malheur vient de la perception que nous avons de la souffrance : une même douleur peut nous rendre malheureux ou pas. Le sentiment de malheur est un produit de l’esprit. Plusieurs individus auront beau subir la même épreuve, ils ne seront pas tous nécessairement malheureux et, pour ceux qui le seront, ce sera à des degrés divers. »

     

    « Sans négliger nos efforts sur l’extérieur, le travail intérieur est indispensable à celui qui aspire à un bonheur plus stable et profond, à vivre mieux. La connaissance philosophique, entendue comme exercice spirituel, permet la libération de la joie enfouie dans le cœur de chacun. Comme le soleil qui ne cesse de briller au-dessus des nuages, l’amour, la joie, la paix sont toujours au fond de nous. »  FIN

     

    Un super voyage philosophique, je vous conseille vivement ce livre.

    Renal

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  • Extraits du livre : « Du bonheur, un voyage philosophique »

    De Frédéric LENOIR

    Du bonheur, un voyage philosophique

     

    « Michel de Montaigne, va frayer un chemin de sagesse joyeux, moderne, conforme à la nature de chacun, qui trouve un écho étonnant chez les sages chinois taoïste, tout particulièrement Tchouang-tseu, principal fondateur du taoïsme philosophique avec Lao-tseu. On pourrait résumer cette sagesse en quelques mots : rien n’est plus précieux que la vie, et pour être heureux, il suffit d’apprendre à aimer la vie et à en jouir avec justesse et souplesse, selon sa nature propre. Tchouang-tseu et Montaigne ont aussi un trait commun : l’humour. Ces deux sceptiques se moquent des dogmatiques, se plaisent à raconter des anecdotes truculentes, tournent en dérision les suffisants, savent rire d’eux même et de leurs semblables. »

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    « Montaigne en est convaincu, chaque individu doit pouvoir trouver-lui-même la voie du bonheur qui lui convient, en fonction de ce qu’il est, de son caractère, de sa sensibilité ; de sa constitution physique, de ses forces et de ses faiblesses, des aspirations et de ses rêves. »

    012

     

    « Le philosophe ne peut jamais atteindre à des certitudes. Il ne peut transmettre que des intimes convictions. Autrement dit, une philosophie exprime d’abord et avant tout ce que voit, ressent et pense un homme dans une société donnée et à un moment précis de l’histoire. Un homme de tempérament pessimiste produira une philosophie marquée du sceau du pessimisme, tout comme un optimiste sera enclin à porter un regard optimiste sur l’homme et sur le monde. »

    012

    « Nous cherchons constamment notre bonheur en nous projetant dans le monde extérieur et matériel, alors qu’il ne peut être trouvé qu’en nous, dans la satisfaction profonde que nous pouvons tirer des plaisirs simples de la vie, qui pour la plupart, ne coûtent rien. Ce qui importe, dès lors, c’est de se connaître soi-même, au sens de connaître sa propre nature : qu’est ce qui est bon pour moi ? se demanda Montaigne. Sa philosophie émerge de ce qu’il ressent, de ce qu’il voit, de ce qu’il constate et éprouve en lui-même. C’est pour cela qu’elle  lui convient, mais c’est aussi pour cette raison qu’elle nous touche : il nous convie à faire de même, à réapprendre à penser à partir de nos sens, de nos expériences, de l’observation de nous-mêmes, pas seulement à partir de théories apprises (la pensée des autres), des coutumes et des préjugés de la société dans laquelle nous vivons. »

    012

    « Toute la sagesse de Montaigne se résume à une sorte de grand « oui » sacré à la vie. Connaître et accepter sa nature propre pour apprendre à jouir au mieux de la vie. Esquiver toute souffrance évitable, et supporter avec patience les épreuves inévitables tout en continuant à essayer de jouir de ce qui nous contente. Compenser la brièveté des l’existence par la qualité et l’intensité de nos expériences. Il n’y a d’ailleurs qu’ainsi que nous pourrons affronter la mort sans regrets. »

    012

     « C’est en renonçant à son égo qu’il devient pleinement lui-même et pleinement homme. Tels sont les paradoxes de la sagesse taoïste : c’est en s’oubliant qu’on se trouve, en refusant d’agir qu’on exerce une influence, en redevenant enfant qu’on accède à la sagesse, en acceptant sa faiblesse qu’on devient fort, en regardant la Terre qu’on découvre le Ciel, en aimant pleinement la vie qu’on peut accepter sereinement la mort. » (A suivre.....)

    chien 2203

     

     

     


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