• Extrait du livre « Être en harmonie, oublier ses soucis, simplement vivre »

    D’Anselm Grün

    Oublier ses soucis

    Vaut-il mieux rire ou pleurer

    Nous trouvons dans les traditions orientales aussi bien qu’occidentales la mission de notre existence, notre vie. Dans le  bouddhisme zen, il y a des conceptions de sagesse semblable à celles de la philosophie stoïcienne. On y découvre :

    « Que l’on passe sa vie en riant ou en pleurant, sa durée est la même. »

    Les maîtres spirituels célèbres sont d’accord à ce sujet : nous sommes responsables de l’humeur avec laquelle nous traversons notre vie, avec angoisse ou espoir. Cela dépend de notre interprétation du sens de la vie. Si nous voyons tout en noir, nous passerons notre vie en larmoyant. Si nous nous faisons tant de soucis que cela influe sur notre représentation du sens de la vie, celle-ci devient épuisante. Parce qu’alors, nous n’avons jamais la certitude que nos souhaits se réalisent. Par contre, si nous faisons confiance à la vie, que nous lui laissons le soin que tout aille pour le mieux, que ce que nous vivons correspond à ce qu’elle devrait être, nous pouvons profiter de chacun de ses instants. »

     

    chat 3 001

     

     


    votre commentaire
  • « Il n'y a rien de si infortuné qu'un homme qui n'a jamais souffert. Joseph de Maistre

     

    La condition humaine a ceci d’étrange que nous avons toujours beaucoup de mal à savoir sur le moment ce qui est bon ou mauvais pour nous. Qui aurait l’idée de rechercher les obstacles, les échecs, les efforts, les souffrances ? Et cependant qui aurait l’idée de contester que ce sont d’abord les obstacles, les échecs, les efforts, les souffrances, qui sont de nature à forger une personnalité et à fonder une destinée ? Rilke avait ce mot surprenant : « Qu’il faille nous en tenir au difficile, c’est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. Il est bon d’être seul parce que la solitude est difficile. Qu’une chose soit difficile doit nous être une raison de plus de nous y tenir. » L’épreuve est toujours le révélateur de notre personnalité : en nous poussant dans nos retranchements, elle sollicite que nous ayons recours à nos ressources les plus précieuses. Nous devons en arriver à considérer que tout a un sens, et que le mal qui nous arrive est parfois plus proche du bien que nombre de situations favorables. Souvenons-nous de ce qu’avait remarqué Diderot : « un bien présent peut être dans l’avenir la source d’un grand mal ; un mal, la source d’un grand bien »

    François Garagnonhttp://www.montecristo-editions.com

     

    DSC_0400

    votre commentaire
  •  

    plantes

    « Communiquer ne veut pas dire se mettre d’accord, ni faire entrer l’autre dans notre propre point de vue, ni même de rechercher son approbation. Communiquer veut surtout dire prendre le risque de mettre en commun des différences, de découvrir des points d’accord ou des divergences et de vivre des partages merveilleux ou de constater parfois des oppositions qui empêchent de rejoindre ou d’échanger. »

     

    « Il n’est pas toujours nécessaire de souffrir pour pouvoir être heureux ou réussir. Tout moment de plaisir n’est pas toujours suivi d’un chagrin, tout bonheur n’entraîne pas un châtiment. Beaucoup d’enjeux se jouent souvent en amont dans la cohérence, la vigilance et le respect que nous devons avoir envers nous-mêmes. »

    plantes

    « Au-delà des mots, nous pouvons aussi nous donner les moyens d’entendre les autres langages non-verbaux avec lesquels toute personnes « parle » et tente de dire l’indicible. Que ce soit avec des somatisations, des actes manqués, des émotions, des rituels, des peurs, des comportements atypiques, des mimiques, attitudes, des gestes inattendus, des regards ou des sourires… »

    11

    votre commentaire
  • Extrait du livre « Être en harmonie, oublier ses soucis, simplement vivre »

    D’Anselm Grün

    Oublier ses soucis

     

    Désarmez votre colère

    L’irritation, la peur et la colère sont les trois grandes causes des dérangements dans nos cœurs. L’enseignant du zen Thich Nhat Hann donne à ce sujet le conseil suivant : « Désarme ta colère ».

    Mais c’est plus facile à dire qu’à faire ! Néanmoins quand j’essaie de désamorcer l’irritation ou la colère qui m’agitent, au moins elles ne peuvent pas prendre de l’ampleur ni possession de mon cœur. Je désarme une personne quand je l’aime. Mais il n’est guère facile d’aimer ma colère. Le premier pas consiste à ne pas juger ma colère, à ne pas l’évaluer. Je l’a prends dans les bras et la regarde avec tendresse. Puis j’entame une conversation avec elle : « Que

    cherches-tu à me dire ? Pourquoi es-tu furieuse ? Qu’est-ce dont qui t’a blessée ? Quelle nostalgie se cache en toi ? » Grâce à ce genre de discours, que je fais sans aucun reproche, mais gentiment, la colère commence à se tasser. Quand elle reprend la parole, elle ne se met plus en rage sans raison. Elle attirera mon attention sur des facettes importantes de mon âme dont je ne m’étais pas rendu compte. Quand je désarme la colère, je l’autorise à être présente. Et quand elle acquiert le droit d’être là, elle n’a plus besoin de se faire remarquer en faisant du tapage. Elle se transforme en une compagne de route. (A suivre……)

     

    DSCF2541

     

     


    votre commentaire
  • Dans le ciel vert…

     

    Dans le ciel vert le jour va naître,

    Il fait très doux ;

    L’aube blanchit votre fenêtre,

    Eveillez-vous.

     

    Voyez : la ligne des collines

    Est d’or, là-bas ;

    Ecoutez au fond des glycines

    Et des lilas,

     

    Ecoutez au profond des treilles

    Et des roseaux,

    Ecoutez toutes les abeilles,

    Tous les oiseaux.

     

    La vie est là qui vous appelle,

    Voyez : tout luit.

    La vie est là, la vie est belle,

    Souriez-lui.

     

    Emile Despax

     

    IMG_0006

    votre commentaire