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    A la rencontre des peuples indigènes

     

    Les Quechuas

    « Pour les Quechuas, qui vivent sur la cordillère des Andes, le monde du Haut est le monde du Ciel ; celui du Bas, le monde de la Terre. Le monde du Haut est celui de la chaleur, du Soleil, de la couleur or, de la raison, du masculin, où la semence est créatrice. Son symbole est l’oiseau solaire. Le monde du Bas est celui de l’intuition, de la Lune, du féminin, où se trouve la graine de tout ce qui est vivant. Entre le Haut et le Bas, il y a le monde du Milieu, celui où nous vivons, qui les unit. C’est le monde de la forme, le monde de l’humain.

    Les Quechuas pensent que ces mondes sont semblables à l’eau d’une rivière qui s’écoule toujours mais reste rivière, tandis que pas une goutte qui la compose n’est identique à une autre et ne reste immobile. »

     

    Les Kogi

    Les Kogi, peuple indien de Colombie vivent dans les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta. Les Kogi sont pacifiques. Ils se considèrent comme les « grands frères » de l’humanité. Nous sommes leurs « petits frères », qu’ils regardent avec la plus grande méfiance. Pour eux, nous sommes voleurs, cultivateurs de cocaïne, mercenaires, tueurs à gages, assassins, destructeur des peuples, des cultures du monde. La violence est notre spécialité. Nous sommes aussi des enfants dangereux, irrationnels, irresponsables. En espagnol, ils nous appellent civilisados, les « civilisés ».

    Nos grands frères Kogi voient le monde comme un seul être vivant, qu’il faut chérir : «  le monde fut créé en premier ; nous ensuite. Puis Serankua, le Créateur, se pencha sur la Terre qui est la nôtre. Il dit aux humains : « Vous avez été créés pour la protéger, maintenir son équilibre et prendre soin de l’Univers. Concentrez-vous et prenez-en soin.

    Les Kogi l’affirment clairement : « La terre est en danger » Si nous ne changeons pas d’état d’esprit, ils nous prédisent une catastrophe. La fonction dont ils s’estiment dépositaires est d’aider la Terre à revivre. Selon leur culture, chacun de nos actes a une conséquence sur l’avenir de la planète. On sait maintenant qu’ils ont raison. La science elle-même pousse un cri d’alarme : la terre se réchauffe, et les neiges, dites éternelles, les glaciers et les pôles continuent de fondre, les déserts de s’étendre. La pollution nous apporte des maladies, entre autres désastres. Pour les Kogi, aucune des solutions que nous proposons pour parer à la dégradation de notre environnement n’offre un réel espoir, car elles procèdent de l’attitude même qui a engendré le problème.

     

     

    Extrait du livre « Une autre façon de vivre »

    De Stéphane Audran

     

     

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  • Regardez, les enfants

     

    Regardez, les enfants se sont assis en rond,

    Leur mère est à côté, leur mère au jeune front

    Qu'on prend pour une sœur aînée ;

    Inquiète, au milieu de leurs jeux ingénus,

    De sentir s'agiter leurs chiffres inconnus

    Dans l'urne de la destinée.

    Près d'elle naît leur rire et finissent leurs pleurs,

    Et son cœur est si pur et si pareil aux leurs,

    Et sa lumière est si choisie,

    Qu'en passant à travers les rayons de ses jours,

    La vie aux mille soins, laborieux et lourds,

    Se transfigure en poésie.

    Toujours elle les suit, veillant et regardant,

    Soit que janvier rassemble au coin de l'âtre ardent

    Leur joie aux plaisirs occupée ;

    Soit qu'un doux vent de mai, qui ride le ruisseau,

    Remue au-dessus d'eux les feuilles, vert monceau

    D'où tombe une ombre découpée.

    Parfois, lorsque, passant près d'eux, un indigent

    Contemple avec envie un beau hochet d'argent

    Que sa faim dévorante admire,

    La mère est là ; pour faire, au nom du Dieu vivant,

    Du hochet une aumône, un ange de l'enfant,

    II ne lui faut qu'un doux sourire.

    Et moi qui, mère, enfants, les vois tous sous mes yeux, Tandis qu'auprès de moi les petits sont joyeux

     

    Comme des oiseaux sur les grèves,

    Mon cœur gronde et bouillonne, et je sens lentement, Couvercle soulevé par un flot écumant,

    S'entrouvrir mon front plein de rêves.

     

    Victor Hugo,(extrait de La mère et l’enfant)

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    Les pommes de pin

     

    Je m'en allais avec ma mère

    Ramasser des pommes de pin.

    Le soleil tissait dans le thym

    D'immenses tapis de lumière.

     

     

    Mon cœur était château en liesse.

    Le ciel volait sur le chemin.

    Mes mains devenaient plus parfaites

    Que la rosée dans le matin.

     

    Il y avait tant de myrtilles

    Au milieu des pommes de pin

    Que mon sac demeurait en vrille

    Longtemps à l'orée du chemin.

     

    À midi, nous mordions ensemble

    Dans le même quignon de pain.

    La source mettait, sous un tremble,

    Le ciel à portée de nos mains.

    Et lorsque, dans la nuit tombante,

    Nous revenions, silencieux,

    Parfois une étoile filante

    Venait se prendre à nos cheveux.

     

    Maurice Carême


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  • maman ferte des mere

     

    (Merci à mon amie Ninon pour l'illustration)


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  • Elle sera toujours là pour moi

    Elle est la première à perdre le sommeil,
    à passer d'innombrables nuits blanches pour te protéger.

    Elle est celle qui veille
    et,  avec amour, sur toi, elle se penche
    pour voir naitre dans tes yeux des soleils,

    te réconforter de son sourire d'ange.

    Elle dépensera tant d'énergie
    et ne comptera pas les heures,
    elle sera prête à suspendre sa vie
    pour s'assurer de ton bonheur

    Elle t'encouragera à vaincre tes pairs,
    elle sera-là, même quand tu pleures.
    Si par moment, tu te sens triste et délaissé,
    c'est elle qui saura le mieux te consoler

    Elle devine tes moindre états d'âme
    elle est prête à donner son âme
    pour t'empêcher de trop souffrir
    à travers les étape de la vie à franchir.

    Elle est telle l'incandescence d'un phare
    qui toujours te guidera à travers le brouillard,
    ton port d'attache dans les moments difficiles,
    la flamme qui ne s'éteint pas, même si elle vacille.

    Elle t'as mis au monde et, elle seule te connait
    même lorsque ton chagrin ne transparait,
    c'est elle qui t'amène au bout de tes rêves
    en croyant que tu peux les réaliser sans trêves.

    Garde -toi bien de lui faire le moindre chagrin
    et si malgré tout, un jour ,tu y parviens,
    elle sera toujours là, pour te prendre la main
    te pardonner et t'aimer toujours jusqu'à la fin.

    Si par malheur, elle n'est pas là tout près,
    sois sûr, que quelque part, elle veille sur toi en secret,
    que jamais elle ne t'abandonnera à tes tourments,
    c'est le gage de l'amour d'une maman.

    Auteur inconnu

    Merci à http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com

     

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