• La jeunesse

     

    La jeunesse n'est pas une période de la vie,

    Elle est un état d'esprit,

    Un effet de la volonté,

    Une qualité de l'imagination,

    Une intensité émotive,

    Une victoire du courage sur la timidité,

    Du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

     

    On ne devient pas vieux

    Pour avoir vécu un certain nombre d'années.

    On devient vieux

    Parce qu'on a déserte son idéal.

    Les années rident la peau,

    Renoncer à son idéal ride l'âme.

    Les préoccupations, les doutes,

    Les craintes et les désespoirs

    Sont les ennemis qui, lentement,

    Nous font pencher vers la terre

    Et devenir poussière avant la mort.

     

    Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.

    Il demande, comme l’enfant insatiable : et après ? 

    Il défie les événements

    Et trouve de la joie au jeu de la vie.

     

    Vous êtes aussi jeune que votre foi.

    Vous êtes aussi vieux que votre doute.

    Aussi jeune que votre confiance en vous-même.

    Aussi vieux que votre abattement,

    Vous resterez jeune

    Tant que vous resterez réceptif aux messages

    De la nature,

    De l’homme. 

    Et de l’infini. 

     

     

    Un jour,

    Votre coeur allait être mordu 

    Par le pessimisme

    Et  rongé par le cynisme puisse Dieu avoir pitié

    De votre âme de vieillard.

    DSC_9994

     


    votre commentaire
  • Depuis que je t’ai rencontré

     

    Écoute, mon Dieu!

    Ils m'ont dit que tu n'existais pas

    et comme un sot. je l'ai cru.

    L'autre soir, du fond d'un trou d'obus, j'ai vu ton ciel...

    Du même coup, j'ai vu qu'ils m'avaient dit un mensonge.

    Si j'avais pris le temps de regarder

    les choses que tu as faites,

    j'aurais bien vu que ces gens

    refusaient d'appeler un chat un chat.

    Je me demande, Dieu, si tu consentirais

    A me serrer la main...

    Et pourtant, je sens que tu vas comprendre.

    C'est curieux qu'il m’ait fallu venir à cette place infernale

    avant de pouvoir contempler ton visage.

    Je t'aime terriblement, et ça, je veux que tu le saches.

    Il va y avoir un horrible combat.

    Qui sait ?

    Il se peut que j'arrive près de toi dès ce soir même.,,

    Nous n'avons pas été des camarades jusqu'à ce jour

    et je me demande, si tu m'attendras à la porte.

    Tiens ! voilà que je pleure..

    Moi, verser des larmes !

    Ah ! si je t'avais connu plus tôt...

    Allons, il me faut partir!

    C'est drôle, depuis que je t'ai rencontré,

    je n'ai plus peur de mourir.

     

    sam_0154

    votre commentaire
  • De passage

     

    Un vieil homme sage,

    Très vénéré par ceux qui l'approchaient

    Et par ceux qui l'écoutaient, vivait très simplement

    Dans une maison des plus rudimentaires.

    Un certain jour, il reçut la visite

    D’un homme très riche de la ville voisine.

    Celui-ci fut très étonné de voir le sage logé

    Dans une pièce meublée seulement

    D’un tapis, d'une table basse et d'une paillasse.

    L’homme riche s'exclama :

    Mais où sont vos meubles !

    L’homme sage répondit :

    Mais où sont les vôtres ?

    Voyons, maître... je suis en visite...

    Je suis simplement de passage !

    Moi aussi, voyez-vous !

    Répondit le vieil homme en souriant.

    De passage


    votre commentaire
  •  

    LE BEL ARGENTIN

     

    Un peu coquin,

    Mais très malin,

    Il vient d’un pays lointain,

    Notre bel argentin.

     

    Il a traversé l’océan

    Pour vivre son rêve d’enfant,

    Partager de doux moments

    Avec ses grands-parents,

    Oncles, tantes, cousins

    Si lointains.

     

    Quelques jours à Paris

    Pour parcourir les parvis ;

    Ballade en bateau mouche

    Pour découvrir les plus beaux édifices.

    Marcher dans les rues

    De la belle capitale.

     

    Quelques jours à la  Chacra,

    Pour jouer, se détendre

    Profiter du soleil, du jardin,

    De l’air vivifiant

    De notre chère campagne.

     

    Que de beaux souvenirs

    Des moments de plaisirs,

    Qu’il emporte avec lui.

    J’espère une belle aventure.

    nous laissant dans le cœur

    Le très doux souvenir,

    De sa présence parmi nous.

    Et des moments plein de joie.

     

    Adieu bel argentin

    Retourne dans ton pays lointain,

    Mais surtout ne nous oublie pas.

     

    Nicole

     

    Licence Creative Commons
    Ce(tte) oeuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 non transposé.


    votre commentaire
  • Paulo Coelho

     

    Étudiant le droit dans sa ville natale, il abandonne ses études en 1970 pour voyager à travers le Mexique, le Pérou, la Bolivie et le Chili, ainsi qu'à travers l'Europe et l'Afrique du Nord. Deux ans plus tard, il revient au Brésil et commence à composer des paroles de chansons populaires, travaillant avec des musiciens tels que Raul Seixas. Il est brièvement emprisonné en 1974 sous le prétexte d'avoir commis des gestes subversifs contre la dictature brésilienne.

    Il est également journaliste spécialisé dans la musique brésilienne; il travaille chez Polygram et CBS jusqu'en 1980.

    Il commence à écrire après avoir vécu le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. C'est cette aventure qui lui donne l'inspiration pour faire naître son premier livre "Le Pèlerin de Compostelle" en 1987 (qui a inspiré un jeu informatique développé par Arxel Tribe et dont le design a été réalisé par Moebius, Pilgrim) mais qui ne sera exporté que 10 ans plus tard.

    En 1988, il publie le roman qui le rend célèbre L'Alchimiste ( Jean Pierre Santiago). Il est basé sur une nouvelle de Jorge Luis Borges, Le conte des deux rêveurs. Ce livre s'est vendu à plus de 11 millions d'exemplaires et a été traduit en 41 langues. C'est aussi un film en cours de production de Laurence Fishburne, un amateur des livres de Coelho.

    Il est également l'auteur de Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré, traduit en 23 langues, et de "Maktub" en 1994, de "Le Démon et Mademoiselle Prym" en 2000, "Onze Minutes" en 2003, "Le Manuel du Guerrier de la Lumière", "La Cinquième Montagne", "Le Zahir", "Comme le Fleuve qui Coule" et de "La Sorcière de Porto Bello".

    Il a vendu plus de 75 millions de livres à travers le monde et ses ouvrages ont été traduits en 62 langues. Il a remporté de nombreux prix littéraires dans divers pays, y compris une mention du prestigieux Prix littéraire de Dublin pour Veronika décide de mourir.

     

    Il habite à Rio de Janeiro ou à Saint Martin dans les Hautes Pyrénées en France, en dehors des périodes où il voyage pour promouvoir son livre. Il consacre une grande partie de ses revenus à son association qui s'occupe de jeunes et de personnes âgées délaissées.

     

    Coelho s'est réconcilié avec la confession catholique tout en rencontrant sa femme Christina, artiste peintre.

     

    Le style

    Les livres de Coelho sont des romans à tendance philosophique abordant la spiritualité. Une spiritualité syncrétique, qui méconnaît les orthodoxies, empruntant à des traditions très diverses, et parfois contradictoires : religions, courants philosophiques, mysticisme, spiritisme, méditation, surnaturel, ésotérisme, etc. Les récits de Coelho abordent chacun à leur manière les questions vastes du chemin vers le bonheur et du sens de la vie humaine. Le style fluide et direct, aisé à traduire, et la trame simple des récits ont permis à Coelho de toucher un très vaste lectorat, dans toutes les cultures.

     

    Cette écriture simpliste lui vaut toutefois d'être considéré par une grande partie de la critique comme un écrivain mineur aux moyens faciles, dans la lignée du roman populaire, voire des manuels de « développement personnel », proposant une spiritualité insaisissable, sans fondement solide. Au Brésil, bien qu'il soit l'écrivain le plus connu mondialement, et membre de l'Académie des lettres depuis 2002, il est critiqué entre autres pour son manque d'originalité, l'immense publicité qui accompagne la sortie de chacune de ses livres, et ses fautes de grammaire.. Habitué à ces reproches, Coelho rétorque régulièrement que le fait que ses livres soient lus par un si large public lui suffit.

     

    « Je pense que les écrivains écrivent, les critiques critiquent et les lecteurs lisent. En ce qui concerne la simplicité de mes livres, je donne entièrement raison à mes critiques. Être simple, c'est ce qu'il y a de plus difficile. »

     

    8

     

    <o:p></o:p>


    votre commentaire