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EN VACANCE AVEC TOI
Je suis partie en vacance
Avec toi à mes côtés.
Comment pourrai-je t’oublier
Toi mon ami qui chemine à mes côtés.
Je me suis promenée
Je me suis baignée
Je me suis reposée
J’ai profité de mon île
Si belle et si accueillante
Soudain, j’ai réalisé
Que je t’avais mis de côté, toi mon ami.
Tu es resté discret,
Tu as attendu que je t’appelle,
Que je te prie
Que je te loue
Que je te remercie.
Je viens te demander pardon
Pardon de t’avoir laissé de côté,
Pardon de t’avoir négligé,
Toi qui donnes toujours
Sans aucune limite
Je sais que tu me pardonne,
C’est pour ça que je viens vers toi,
Pour te remercier
Pour te prier
Pour te louer
Pour toute cette beauté
Pour te dire merci d’être présent.
Malgré mes infidélités.
Merci
Nicole Martinique aout 2007
Ce(tte) oeuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 non transposé.
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« Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le cœur des hommes que la violence et la barbarie. » (Nicolas Machiavel)
« La douceur c'est la plénitude de la force » (Alphonse Gratry)
« Il n'y a rien de plus fort au monde que la douceur » (Han Suyin)
« Il est plus doux de donner que de recevoir » (Epicure)
(La plus grande douceur de la vie, c'est d'admirer ce qu'on aime » (Laure Conan)
« On ferme les yeux des morts avec douceur ; c'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants » (Jean Cocteau)
« Quand tu rencontres la douceur, sois prudent, n'en abuse pas, prends garde de ne pas démasquer la violence » (Pierre Reverdy)
(Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le cœur des hommes que la violence et ( (Nicolas Machiavel)
la barbarie
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LA MONTAGNE
J’ouvre la fenêtre au réveil,
Et mon cœur s’émerveille.
Devant moi à perte de vue,
Les montagnes aussi belles
Les unes que les autres.
Le chant des oiseaux,
La caresse du vent,
Ravie mon âme.
La chaleur du soleil
Réchauffe mon cœur.
A part le chant des oiseaux,
Le silence vous remplie
D’un tendre bonheur.
Au milieu de ce silence,
De cette beauté,
Mon cœur me parle,
Je suis à l’écoute.
La nature est si belle,
Si proche, si reposante,
Comment peut-on si souvent
Passer à côté ?
Toujours presser,
Ne jamais se lasser,
Aller toujours plus vite
Sans prendre le temps de ralentir.
Quelle belle leçon,
Que me donne mon cœur
Devant tant de beauté,
Devant tant de douceur !
Devant tant de grandeur !
Je referme la fenêtre,
Ayant encore plein les yeux,
Ces si belles montagnes,
Avec l’envie de me poser un moment.
Rester là sans bouger à l’écoute
De la nature.
Nicole Juillet 2007
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Les lentilles
On dit qu'un jour, Diogène, le philosophe, mangeait des lentilles pour son souper. Aristippe, autre philosophe, qui menait, en courtisan du roi, une existence plus que confortable, vint à passer. Il s'arrêta et lui dit :
- Si tu apprenais à flatter le roi,
tu n'en serais pas à te nourrir de vils déchets comme ces lentilles.
- Et toi, lui répondit Diogène, si tu avais appris à te nourrir de lentilles tu n'en serais pas à ramper devant le roi.
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L’unité retrouvée
Un jour, une grave dispute s'éleva entre tous les canards d'une ferme. Aussi, chacun partit s'installer dans son petit parc à lui
S’imaginant barboter dans ce qui lui semblait être l’unique océan.
Les canards n'en demeuraient pour autant pas moins tristes d'être séparés. Et pourtant, sortir de leur flaque pour aller dans celle des autres, il n'en était surtout pas question.
Cette situation continua jusqu'au jour où une pluie torrentielle se déversa sur la ferme. L'eau se mit tout d'abord à monter dans chaque petite mare jusqu’au moment où chacune déborda et où elles furent toutes réunies en un même lac.
Les canards ainsi réunis se mirent à barboter follement Dans tous les sens, joyeux de ces retrouvailles. Ainsi, en sera-t-il pour chaque communauté séparée : Baigné par la pluie bienfaisante de l'Esprit
Elles retrouveront l'unité perdue.
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