• VIVRE HEUREUX 

    Le marché d’Athènes, offrait à profusion tous les produits issus de l’art des orfèvres, 

    De la dextérité des artisans en vêtements ou en chaussures, du grand talent des tapissiers et des ébénistes. 

     

    Socrate, le grand philosophe, pieds nus et vêtu de sa vieille et unique toge allait d’un étal à l’autre, l’œil intéressé et  charmé par tant de richesses et par tant de beautés. 

     

    Un de ses disciples vint vers lui, étonné : 

    -Comment, maître, toi qui nous enseignes la frugalité et la limitation des désirs, peux-tu t’intéresser à ce marché débordant de biens et de richesses ? 

    -C’est parce que j’aime y découvrir la quantité de choses sans lesquelles je peux vivre heureux. 

     

     

       


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    LE VRAI BONHEUR
     

     

    Mon ami, tu penses que tu seras heureux,

    Lorsque tu seras en possession de l’objet de ton désir.

    Crois-moi, tu te trompes grandement.

     

    A peine l’auras-tu obtenu,

    Que les mêmes soucis, les mêmes inquiétudes,

    Les mêmes obsessions, les mêmes craintes,

    Les mêmes angoisses, les mêmes tourments,

    Les mêmes dégoûts, les mêmes désirs,

    Reviendront t’habiter pour ne plus te quitter.

     

    Le bonheur, mon ami

    N’est pas dans le fait d’acquérir,

    De détenir, de posséder, ni même de jouir,

    Mais dans le fait de ne pas désirer.

    Le bonheur est dans la liberté.

     

     

     

     

     


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  • Quel doux regard que celui d'une maman pour son enfant !

      

    c'est l'oasis dans le désert,

    L'étoile polaire au firmament,

    Le refuge de tous les instants.

    C'est Noël en été,

    Le refuge du guerrier.

    Quel doux regard que celui d'une maman pour son enfant,

    c'est l'amour tout simplement.

    Joéliah


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  • Un petit bonheur

    C'était un petit bonheur Que j'avais ramassé

    Il était tout en pleurs Sur le bord d'un fossé

    Quand il m'a vu passer Il s'est mis à crier :

    "Monsieur, ramassez-moi Chez vous amenez-moi

    Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade

    Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade !

    Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure

    Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

    J'ai pris le p'tit bonheur L'ai mis sous mes haillons

    J'ai dit: " Faut pas qu'il meure Viens-t'en dans ma maison "

     

    Alors le p'tit bonheur A fait sa guérison

    Sur le bord de mon cœur Y avait une chanson

    Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié

    Ma vie de désœuvré, j'avais dégoût d'la recommencer

    Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines

    J'prenais mon p'tit bonheur et j'lui disais : "C'est toi ma reine"

    Mon bonheur a fleuri Il a fait des bourgeons

    C'était le paradis Ça s'voyait sur mon front

    Or un matin joli Que j'sifflais ce refrain

    Mon bonheur est parti Sans me donner la main

    J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes

    Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur

    Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine

    Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure

    J'ai bien pensé mourir De chagrin et d'ennui

    J'avais cessé de rire C'était toujours la nuit

    Il me restait l'oubli Il me restait l'mépris

    Enfin que j'me suis dit : Il me reste la vie

    J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles

    Et je bats la semelle dans des pays de malheureux

    Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille

    Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux ...

    Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...


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  • Je suis

     

    Je suis ruisseau fleuve rivière

    Je suis le vent la pluie

    Je suis l'ombre la lumière

    Je suis la vie

    Je suis l'ouragan sur la dune

    Je suis une symphonie

    Je suis un noyau de prune

    Je suis...

    {Refrain : (chœurs)}

    C'est peut-être l'automne

    C'est peut-être l'hiver

    C'est peut-être l'été

    Il fait si chaud

    Je suis l'onde sur la grève

    Je suis feuille au gré du vent

    Je suis l'ombre des ténèbres

    Je suis le temps

    Je suis l'esprit l'étincelle

    Je suis l'espace infini

    Je suis la petite abeille

    Je suis la pluie

    { Refrain}

    Je suis l'unique le glorieux

    Je suis la fleur sous l'érable

    Je suis le silence impalpable

    Je suis... Dieu...

     

     

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