• Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »

    pensée de l’Abbé Pierre (4)

    Lorsque l’homme a édifié par son péché un mur qui empêche la lumière de passer, la seule chose qui puisse faire écrouler ce mur, c’est le repentir. Car Dieu respecte toujours la liberté humaine. Si l’homme veut se couper de sa lumière, Dieu ne le forcera jamais à changer.

     

    Quand on a mis sa main dans la main des pauvres, on trouve la main de Dieu dans son autre main.

     

    On ne possède pas un bien parce que l’on est capable d’en jouir mais si l’on est capable de le donner. Qui sait en jouir et ne sait donner en est non le possesseur mais le possédé.

     

    Ayez la sagesse d’accepter humblement ce qui vous dépasse

     

    Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien

     

    pensée de l’Abbé Pierre (4)


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  • Extraits du livre « Trois amis en quête de Sagesse »

    De : Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard

    Extraits du livre « Trois amis en quête de Sagesse » (fin)

    Souvent, j’observe à quels moments je me sens réellement bien, en harmonie avec les autres, épanoui, disponible, prêt à les aider. Au fond, quelles sont les journées, les activités, qui me permettent à la fois d’être dans cette paix et dans cette disponibilité? Du coup, je fais une grande confiance à mes émotions agréables. Elles sont un baromètre et m’indiquent que je me trouve dans le bon registre, la bonne activité, le bon fonctionnement.

    Comme la plupart des humains, j’ai un immense besoin de connexion avec la nature et j’ai la chance de pouvoir marcher une heure dans les bois quasiment tous les jours. Je fais presque toujours le même chemin, de sorte que je ne me pose pas la question du trajet. Chaque fois que je suis dans un environnement naturel, cela déclenche en moi des sentiments de gratitude, de reconnaissance, de responsabilité très importants. Je souhaite que le maximum d’être humains puissent bénéficier, notamment tous les  humains qui viendront après nous. Et la détérioration de cette nature est peut être le plus grand crime qu’on est en train d’accomplir (Christophe)

     

    Épilogue

    Un clair matin d’hiver, nous sommes arrivés au terme de neuf jours de dialogue qui ont cristallisé un souhait que nous chérissions depuis longtemps, celui de nous entretenir à cœur ouvert de ce qui nous passionne, nous inspire, nous préoccupe, nous tourmente parfois. Notre amitié, déjà vivace, s’en est trouvée renforcée et approfondie, et notre sentiment de complicité est devenu plus fort.

    Nous ne sommes que des voyageurs en quête de sagesse, conscients que le chemin est long et ardu, et qu’il nous reste tant de choses à découvrir, à élucider et à intégrer par la pratique. Les bûcherons de la compassion, les ferrailleurs de l’ego et les apprentis de la sagesse ont fait de leur mieux, avec joie et enthousiasme. Notre souhait le plus cher est d’offrir à tous ceux qui poseront leurs yeux sur ces lignes des sujets de réflexion susceptibles de les inspirer et d’éclairer un peu leur lanterne autant qu’ils ont éclairé la nôtre. (Fin)

     

    Extraits du livre « Trois amis en quête de Sagesse » (fin)


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  • Mes adieux à l’enfance

    Qu’avec douceur je me rappelle

    Ces jours où, tournant dans nos mains

    Nos mouchoirs, tordus avec zèle

    Et durcis exprès pour nos reins,

    Nous affrontions gaîment la grêle

    Des fruits, pris aux pommiers voisins !

    Ces jours où d’une antique échelle

    Chargeant les appuis incertains,

    Plus fiers que des soldats Romains,

    Nous assiégions la citadelle

    D’un ancien chenil à Lapins !

     

    Victor Hugo (extrait)

    Pyrénées Orientales, Aout 2016 Calvaire du Font Romieu


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  • Conseil

    Eh bien ! Mêle ta vie à la verte forêt !
    Escalade la roche aux nobles altitudes.
    Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
    Fuis les regrets amers que ton cœur savourait.

    Dès l’heure éblouissante où le matin paraît,
    Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
    Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
    Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait.

    Cueille la fleur agreste au bord du précipice.
    Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
    Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus.

    Marche et prête l’oreille en tes sauvages courses ;
    Car tout le bois frémit, plein de rythmes confus,
    Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources.

    Juillet 1842.
    Théodore de Banville, Les Cariatides (1842)

     


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  • Citations extraites du livre : 365 douceurs de l’âme

    De Nathy Labell

    365 douceurs de l’âme  (10)

    « N’ayons pas peur de l’échec. Il renferme les graines du succès. L’échec nous offre un cadeau précieux qui s’appelle ! Recommence ! En recommençant une action, encore et encore, nous devenons meilleurs. »

     

    « On fait tous des erreurs… et on en fera encore. Le tout est d’apprendre de ces erreurs. Si on se lamente, on reste plongé dans le problème. Si on lâche-prise, on prend de la hauteur et on se défait du problème. »

     

    « Écoutons notre cœur ; il est notre boussole. La consulter plus souvent nous permettra de nous diriger vers ce qui est le plus juste pour nous. »

     

    « Nous occuper de nous-même n’est pas égoïste. Au contraire, nous occuper de nous-même, c’est nous occuper des autres. Quand nous nous sentons bien, notre entourage en bénéficie. »

     

    « Nous pouvons maîtriser ce qui est sous notre contrôle. Inutile  de nous chagriner pour ce qui est hors de notre contrôle. Nous chagriner renforce la difficulté. Autant garder notre énergie pour trouver une solution. »

     

    365 douceurs de l’âme  (10)

     


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