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Extraits du livre : « Une pensée par jour de l’Abbé Pierre »
La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l’injustice
Ce que les hommes exigent de nous, au fond, ce n’est pas ce que nous soyons parfaits, mais c’est que manifestement, visiblement, nous essayons de l’être
L’éternel est Amour, c’est le premier fondement de ma foi. Le deuxième fondement de ma foi est la certitude d’être aimé. Et le troisième fondement, c’est la certitude que cette mystérieuse liberté qui est en nous n’a pas d’autre raison d’être que de nous faire capable de répondre à l’Amour par l’amour.
On doit être fier de ce qu’on fait et pas de ce qu’on est. On n’est pas meilleur que les autres, mais ce qu’on fait est meilleur que nous.
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Extraits du livre « Vivre, croire et aimer »
De Martin Steffens
Résumé : Quand rien ne va plus, on conclut parfois, résigné : « C’est la vie ! » Vie boulet, vie corvée... Mais c’est justement quand tout va mal que l’on doit rassembler en soi les forces de la joie.
Oser vivre, inventer l’amour là où on l’attendait le moins.
Martin Steffens nous apprend à poser sur nos existences ordinaires un regard nouveau, offrant à chacun des pistes vers une joie durable.
Entre philosophie et spiritualité.
« Ma vie commence quand je la prends comme elle est, quand je l’embrasse tout entière, que j’habite ces moments, rares et précieux, où il m’est donné d’apercevoir le fil ténu, mais bel et bien réel, qui guide mes pas. Chaque fois qu’au milieu de ce grand chantier qu’est mon existence il m’est donné d’entrevoir le projet d’ensemble. Et qu’en cours de route m’est révélé que ce que je tenais pour un perpétuel embourbement, un désespérant sur-place, trace en réalité une voie, serpentueuse peut-être, mais qui a sa cohérence. Et même sa beauté. Bref, ma vie commence aujourd’hui, dans ce jour qui se lève, le même qu’hier, oui, et pourtant différent puisque c’est un jour qui n’a encore jamais vu le jour.
La vie est une série de premières fois qui s’enrichissent de toutes les premières fois qui précèdent. »
« Tout maîtriser, c’est tout mépriser. C’est se croire supérieur à la vie reçue. Or on ne possède pas la vie : on la laisse passer par soi. Cette vie, il n’est jamais trop tard pour l’aimer, pour jeter vers les rails que le train laisse derrière lui comme un sillon que les vagues effaceront, un regard plein de gratitude. »
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Automne (Colchiques dans les prés)
Colchiques dans les prés
Fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les prés
C’est la fin de l’été
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Nuages dans le ciel, s’étirent, s’étirent
Nuages dans le ciel s’étirent comme une aile
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone, tombe en tourbillonnant
Et ce chant dans mon cœur, murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheurJacqueline Debatte
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L’école des beaux arts
Dans une boîte de paille tressée
Le père choisit une petite boule de papier
Et il la jette Dans la cuvette
Devant ses enfants intrigués
Surgit alors Multicolore
La grande fleur japonaise
Le nénuphar instantané
Et les enfants se taisent émerveillés
Jamais plus tard dans leur souvenir
Cette fleur ne pourra se faner
Cette fleur subite
Faite pour eux
A la minute
Devant eux.
Jacques Prévert (extrait du livre « Au hasard des oiseaux)
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Souvenirs ! Printemps !
Elle courait dans la rosée,
Sans bruit, de peur de m’éveiller ;
Moi, je n’ouvrais pas ma croisée,
De peur de la faire envoler.
Ses frères riaient... - Aube pure !
Tout chantait sous ses frais berceaux,
Ma famille avec la nature,
Mes enfants avec les oiseaux ! -
Je toussais, on devenait brave,
Elle montait à petits pas,
Et me disait d’un air très grave :
«J’ai laissé les enfants en bas. »
Qu’elle fût bien ou mal coiffée,
Que mon cœur fût triste ou joyeux,
Je l’admirais. C’était ma fée,
Et le doux astre de mes yeux !
Nous jouions toute la journée.
O jeux charmants ! chers entretiens !
Le soir, comme elle était l’aînée,
Elle me disait : «- Père, viens !
»Nous allons t’apporter ta chaise,
» Conte-nous une histoire, dis ! -»
Et je voyais rayonner d’aise
Tous ces regards du paradis.
Alors, prodiguant les carnages,
J’inventais un conte profond
Dont je trouvais les personnages
Parmi les ombres du plafond.
Toujours, ces quatre douces têtes
Riaient, comme à cet âge on rit,
De voir d’affreux géants très bêtes
Vaincus par des nains pleins d’esprit.
Victor Hugo contemplation
Photo Renal
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