•  APPRENDS-NOUS À ATTENDRE

    Dieu
    Tu as choisi de te faire attendre
    Tout le temps d’un Avent.
    Moi je n’aime pas attendre
    Dans les files d’attente.
    Je n’aime pas attendre mon tour.
    Je n’aime pas attendre le train.
    Je n’aime pas attendre pour juger.
    Je n’aime pas attendre le moment.
    Je n’aime pas attendre un autre jour.
    Je n’aime pas attendre
    parce que je n’ai pas le temps
    et que je ne vis que dans l’instant.

    Tu le sais bien d’ailleurs,
    Tout est fait pour m’éviter l’attente :
    les cartes bleues et les libres services,
    les ventes à crédit
    et les distributeurs automatiques,
    les coups de téléphone
    et les photos à développement instantané,
    les télex et les terminaux d’ordinateur,
    la télévision et les flashes à la radio…
    Je n’ai pas besoin d’attendre les nouvelles :
    elles me précèdent.

    Mais toi Dieu
    tu as choisi de te faire attendre
    le temps de tout un Avent.
    parce que tu as fait de l’attente
    l’espace de la conversion,
    le face à face avec ce qui est caché,
    l’usure qui ne s’use pas.
    L’attente, seulement l’attente,
    l’attente de l’attente,
    l’intimité avec l’attente qui est en nous
    parce que seule l’attente
    et que seule l’attention
    est capable d’aimer.

    Tout est déjà donné dans l’attente,
    et pour toi, Dieu,
    attendre
    se conjugue avec Prier.

    Jean Debruyne

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    UN ENFANT BIENTÔT


    Depuis bientôt neuf mois, l'enfant attend,
    caché au creux du ventre de sa mère.
    Depuis neuf mois, il se nourrit de sa chaleur et de sa tendresse.
    Il sent vibrer ses moindres paroles.
    Depuis bientôt neuf mois, il attend d'être prêt pour naître.

    Il ne sait pas encore que beaucoup l'attendent,
    qu'ils se nourriront de sa chaleur et de sa tendresse,
    qu'ils écouteront ses moindres paroles.
    Il ne sait pas encore que beaucoup sont prêts
    pour naître avec lui à la vie de Dieu.

    Cet enfant, bientôt, on l'appellera Jésus.

    Benoît Marchon dans "Poèmes pour prier"  Ed. du Centurion

     

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    Extraits du livre « Petite philosophie du soir »

    De Catherine Rambert

     

    « Le soir, retirer ses chaussures et marcher pieds nus dans la maison ou dans le jardin. Sentir la fraîcheur du sol, s’imprégner de la sensation de bien-être qui en découle. C’est un excellent moyen de se détendre. »

     

    « Accueillir les leçons de la vie en les identifiant et en acceptant leur message est une preuve de sagesse. »

     

    « Noter comme il est facile de conseiller et beaucoup moins d’aider. Apprenons à faire l’inverse. »

     

    « Il est vain de chercher à être apprécié par tous. Parfois il faut renoncer à plaire à tout prix. Moins s’éparpiller pour donner davantage à qui nous aime vraiment. »

     

    « Notre capacité à être heureux dépend de notre faculté à relativiser les problèmes. Apprécier, renouveler et prolonger les petits bonheurs de l’existence, voilà les secrets du bonheur !

     

    « Ne pas camoufler ses faiblesses, ses doutes, ses points faibles. La sagesse chinoise rappelle opportunément qu’il n’est de pire maladie que celle que l’on cache. »

     

    « Le soir, quand le ciel est dégagé, lever la tête vers les étoiles. Être heureux de cet instant. »

     

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  • Proverbes, contes et histoires pour vivre mieux

    De Jean-Pierre Delouche

     

    L’hirondelle et les oiseaux

     

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    Comme le gui venait de pousser, l’hirondelle, sentant le danger qui menaçait les oiseaux, les assembla tous et leur conseilla avant tout de couper le gui aux chênes qui le portaient : mais si cela leur était impossible, de se réfugier chez les hommes et de les supplier de ne pas recourir à l’effet de la glu pour les attraper. Les oiseaux se moquèrent d’elle, la traitant de radoteuse. Alors elle se rendit chez les hommes et se présenta suppliante. Ceux-ci lui firent accueil à cause de son intelligence et lui donnèrent place dans leurs demeures. Il arriva ainsi que les autres oiseaux furent pris et mangés par les hommes, et que seule, l’hirondelle, leur protégée, nicha même sans crainte dans leurs maisons. (Ésope)

    En prévoyant l’avenir, vous échappez au danger.

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  • En Argentine, Mariapolis Lia  veut développer

    « L’économie  de communion »

     

    Il existe en Argentine, dans la riche Pampa, à 220 kilomètres à l’ouest de Buenos Aires, une cité pilote appelée Mariapolis Lia qui pratique l’« économie de communion ». Elle vise à mettre en œuvre le commandement évangélique de l’amour réciproque et où chacun met son savoir-faire au service de la communauté. Créée en 1968, Mariapolis Lia compte actuellement 220 habitants permanents, répartis dans trois quartiers avec des infrastructures pour les activités sociales et culturelles, qui traduisent l’idéal d’une société fondée sur l’amour mutuel. À l’origine de ce projet se trouve le mouvement des Focolari (« Foyer » en italien), créé en 1943 par Chiara Lubich, qui compte environ deux millions d’adhérents et de sympathisants en majorité catholiques dans 182 pays. À Mariapolis Lia, les premières entreprises ont été créées en juillet 1991. Elles sont désormais une soixantaine, regroupées dans le pôle industriel Solidarité. Leurs activités vont des cultures maraîchères à la production et la vente de produits cosmétiques d’origine apicole en passant par la forge et la métallurgie, la fabrication de meubles ou l’élaboration de biscuits artisanaux. Il y a également des ateliers artistiques qui travaillent le fer à partir de pièces recyclées. « Contrairement à l’économie de consommation basée sur une culture de l’avoir, l’économie de communion est celle du partage », expliquent les membres de Solidarité. Leur but est de créer des postes de travail destinés à « inclure les exclus du système économique et social ». Les propriétaires des entreprises partagent les bénéfices en fonction de trois objectifs : « aider les gens en difficulté ; propager la culture du don et de l’amour ; stimuler le développement de la société ». Aujourd’hui, des centaines d’entreprises sur la planète vivent selon ces préceptes, notamment au Brésil, en Italie, en Belgique, en Croatie et au Portugal. « Cette expérience se trouve au plus profond de l’être, fût-il croyant ou non croyant, soulignent les membres de Solidarité. Et avec ce constat, soutenu par notre expérience, réside l’espoir d’une diffusion universelle de l’économie de communion. Une nouvelle culture, un mode de vie, une nouvelle façon de faire l’économie. Nous marchons vers notre objectif : aucun nécessiteux parmi nous. »

    ÉRIC DOMERGUE (extrait de la  revue la Croix du 21/12/2015)

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