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Le chat sous la fenêtre
Le chat sous la fenêtre
soulève sa petite patte
pour pouvoir sortir
et ses yeux grands ouverts
qui cherchent des regards
pour qu’il puisse l’ouvrirLe chat sous la fenêtre
tapote doucement
avec son coussinet
sur quelques marguerites
qui se reflètent sur la vitre
derrière une ombre bleutéeLe chat sous la fenêtre
observe les oiseaux,
et d’un coup sec
s’envole dans le ciel
pour attraper le papillon
qui a pu s’échapperLe chat sous la fenêtre
d’un coup a disparuAlors je regarde une corbeille de cerises
posée sur le vieux banc cassé
La petite patte n’est plus là
Le papillon vole un peu plus loin
J’entends le son du beau ruisseau qui coule au pied de ma maison
il n’y a plus qu’un grand rayon de soleil
qui traverse la fenêtre
Et c’est bientôt l’étéElodie Santos, 2006
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Extraits du livre La puissance de la joie
De Frédéric LENOIR
« Aimer et être aimer signifient vouloir le meilleur pour l’autre comme pour soi-même : recevoir et lui donner de la joie. L’amour d’amitié, lorsqu’il est sincère, n’est pas utilitariste : celui-ci n’est pas mon ami parce que j’ai besoin de lui – professionnellement, socialement, matériellement. Cela ne signifie pas que la véritable amitié soit obligatoirement désintéresser : mon ami peut aussi m’aider dans mon travail, mais le jour où il ne répond plus à cette attente, par exemple parce qu’il a pris sa retraite ou à changé de fonction, il ne cesse pas d’être mon ami pour autant.
« Philia a besoin à la fois de gratuité et de réciprocité, faute de quoi, il bascule dans le sacrifice et la tristesse. »
« Dans une relation amoureuse, même si passion et illusions existent souvent au début, seul subsiste l’amour vrai. Alors, à quoi le reconnaît-on ? Aux mêmes signes que philia : La joie que réveille en nous la présence de l’autre, tel qu’il est, dans son authenticité, avec le plaisir que celle-ci nous procure. Au désir que nous éprouvons de le mettre en joie, de le voir grandir, être pleinement lui-même. Aimer une personne ne consiste pas à la posséder mais, au contraire, à la laisser respirer. Aimer, ce n’est pas accaparer l’autre, encore moins le rendre dépendant de soi, bien au contraire, c’est vouloir son autonomie. La jalousie, la possessivité, la peur de perdre l’autre sont des passions qui parasitent, voire détruisent la relation du couple. L’amour véritable ne retient pas, il libère. Il n’étouffe pas l’autre, il lui apprend à mieux respirer. Il sait que l’autre ne lui appartient pas, mais qu’il se donne librement. Il recherche sa présence, mais il aime aussi la solitude et les temps de séparations, car il sait que ce sont eux qui lui feront mieux encore goûter la présence de l’aimée (é). Mieux vaut éviter l’amour fusionnel, même si, bien souvent la fusion est le type de relation de couple que vont rechercher deux individus qui manquent de sécurité intérieure. Dans sa forme la plus authentique, l’amour relie deux êtres autonomes, indépendants, libres de leurs désirs et de leurs engagements. Un espace doit donc toujours exister entre les deux amants.
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Par renal dans Petite philosohie pour ceux qui veulent atteindre le sommet de montagne le 12 Décembre 2015 à 09:30
Extraits de « Petite philosophie pour ceux qui veulent atteindre le sommet de la montagne » De Catherine Rambert
« Les gens pressés, débordés, ont d’eux-mêmes une image valorisante. Avoir un agenda bien rempli est aussi, aux yeux des autres, un symbole de réussite, un syndrome qui nous donne l’impression de vivre pleinement. Mais nous éloigne de l’essentiel, et de nous-mêmes.
« Gare aux préjugés sur les hommes. Les apparences sont trompeuses. Les plus fiables ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Penser ainsi à la fable du chêne et du roseau à celui qui rompt, à celui qui plie mais ne rompt pas. »
« Apprenons à nous féliciter de nos progrès quotidiens.
Sachons-nous en satisfaire au lieu de vouloir davantage.
La sagesse et le bonheur passent par l’acceptation de nous-même. »
« Face à ce que l’on ne peut changer et contre lequel on ne peut rien, inutile de s’acharner. La raison invite à accepter. Ainsi parfois le renoncement n’est-il pas défaite, mais sagesse. »
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