• « Le commencement de bien vivre, c’est de bien écouter.»

    Plutarque

     

    Zénon de Citium (300 ans av.J.-C.), qui fut l’un des fondateurs de la philosophie stoïcienne, fit un jour cette observation tout à la fois pertinente et facétieuse : « La nature nous a donné deux oreilles et seulement une langue afin de pouvoir écouter davantage et parler moins ».Être à l’écoute, dans le langage moderne, c’est être attentif, dans la disponibilité d’esprit qui permet d’accueillir l’autre dans ses attentes, ses confidences ou l’énoncé libérateur de ses turpitudes. On a peu souligné que, la plupart du temps, lorsque des gens ne s’entendent plus (au sens querelleur de l’expression), c’est parce qu’ils ne s’écoutent pas. Ils ne prennent pas le temps d’accueillir, de recueillir et de respecter la parole de l’autre. L’écoute est à la base du savoir, de la politesse, du discernement, de l’amour, de la foi, du respect, et elle constitue une règle psychologique essentielle pour établir des relations humaines heureuses.N’y a-t-il pas là plus d’une raison de le cultiver à la manière d’un art de vivre ? 

    François Garagnon

     

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  • Votre réussite ne dépend que de vous.

    On vous l’a déjà dit ?

    Alors, qu’attendez-vous ?»

    Hervé Desbois

     
    C’est un peu comme les avertissements d’usage liés à la maîtrise d’une automobile : on croit tellement les connaître qu’on ne se donne même plus la peine d’en prendre connaissance.Il en est de même pour le code de conduite que nous devons observer dans la vie : cela repose tellement sur le bon sens que nous n’y accordons plus la moindre attention ! Parmi les règles élémentaires de ce code de comportement figure celle-ci : votre réussite ne dépend ni des circonstances extérieures, ni des autres, mais de vous — de votre confiance et de votre degré d’implication.Le doute qui s’immisce dans votre esprit au moment où les choses se jouent est à l’image du faux pas qui fait trébucher. Entretenez votre forme, votre souffle, votre résistance ou votre énergie si ça vous chante ! Mais surtout, surtout n’oubliez pas d’entraîner et d’entretenir votre confiance : elle délivre à elle seule et tout à la fois l’énergie vitale, la capacité de résistance, le souffle dans les projets et la forme éblouissante de l’esprit ! Faites confiance à votre confiance, et vous pourrez avoir confiance dans les faveurs de la vie ! 

     

    François Garagnon http://www.montecristo-editions.com

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  • « Méfie-toi de perdre du temps à te plaindre.»

    Madeleine Delbrêl

     

    Se plaindre de ses malheurs ou récriminer contre l’époque présente est toujours du temps perdu. Et non seulement du temps perdu, mais de l’énergie perdue. Car nous n’avons qu’une énergie : si nous la dépensons en plaintes, lamentations et jérémiades, nous nous comportons comme des gestionnaires dispendieux, qui se découvrent sans ressources face aux projets d’avenir, après avoir tout dépensé pour des choses inconsistantes et sans intérêt. 

    Il faudrait passer du temps à désirer ce que l’on a, au lieu de passer son temps à désirer ce que l’on n’a pas. Et par là même, faire la part belle aux anges de la réjouissance au lieu d’entretenir les démons de l’affliction.


    François Garagnon

     

     

     

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    Martinique (Plage du Diamant)


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  • « Si tu n’espères pas, tu ne rencontreras pas l’inespéré.»

    Héraclite

     
    Il nous faut faire de l’espérance un élan détaché de toute intentionnalité. Espérer que ce qui advienne soit bon pour nous, sans en connaître le contenu, le détail et les contours, sans même savoir où cette espérance va nous mener. La vie, en effet, est prodigue en imprévus, et c’est précisément cet imprévisible que l’on doit d’abord espérer, attendre, guetter. Parce qu’il nous dépasse infiniment, nous bouleverse, nous entraîne, nous interpelle, nous remet en question dans nos habitudes. Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure, mais nous répondons à l’appel de la vie comme à un rendez-vous d’amour, et c’est l’inespéré qui se présente… parce que notre espérance était assez grande ouverte et pure et gratuite pour que nous soyons en mesure de l’accueillir.

     

    François Garagnon

     

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    Bougainvillier, plage de l'Anse Mitan (Martinique)

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  • « Ce n’est pas en cherchant le bonheur

    qu’on le trouve, c’est en le donnant.»

    Charles Morellet

     

    La seule manière de trouver l’amour, le bonheur ou la paix ne consiste pas à les chercher, mais à les donner. Mais, au juste, comment donner ce que l’on n’a pas, alors même que nous le recherchons ? De fait, l’amour, le bonheur ou la paix ne sont pas extérieurs à nous-mêmes, ils sont enfouis en nous, et c’est l’élan du don qui nous permet de les faire jaillir, de les “mettre au monde”… En aidant une vieille dame à traverser la rue et en la soulageant du poids de son sac de provisions, on ne tarde pas à trouver son propre bonheur : il nous attend sur le trottoir d’en face !Le bonheur apparaît comme une récompense à nos élans altruistes.Il tient parfois à un sac à provisions… un sac dans lequel nous constituons une provisions de sourires.Et paradoxalement, plus ce sac est plein, et plus la vie nous est légère. Oui : ce sont précisément ces provisions de sourires qui font s’épanouir sur nos lèvres notre propre sourire.C’est en donnant le bonheur qu’on le reçoit et que, le soir venu, on s’endort heureux. 


    François Garagnon

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    « Toute chose t’appartient que tu peux amasser dans ta mémoire et conserver dans ton cœur… et cette richesse-là, rien ni personne ne pourra jamais te l’arracher.»

    Henri Vincenot

     

    Nous sommes comme des abeilles qui butinons la fine fleur des événements et des rencontres pour en faire notre miel. Nos rêves comme nos rêvasseries, nos projets d’un jour ou de dix ans, nos sentiments fugaces ou persistants, nos joies impromptues ou préparées, nos attentes comme nos impatiences, nos satisfactions immédiates tout comme nos désirs qui n’en-finissent pas, tout jusqu’aux alternances de nos étranges cœurs, contribue à enrichir nos perceptions subtiles.Nous portons un monde en nous, et tous les âges de notre vie apparaissent comme des strates archéologiques de notre histoire personnelle à explorer. Saint-Exupéry avait cette image très poétique : « Avant tout compte l’âme avec ses climats, ses montagnes, ses déserts de silence, ses fontes des neiges, ses versants de fleurs, ses eaux dormantes, toute une caution invisible et monumentale ».


    François Garagnon

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  • « Continue d’avancer, ne t’arrête pas.

    Car avancer, c’est aller vers la perfection.Marche, sans craindre les épines ou les pierres tranchantes dont est parsemé

    le sentier de la vie.»

    Khalil Gibran

     

    Réussir, c’est insister.C’est d’abord se mettre en marche, au moment où les autres hésitent encore, et c’est dépasser d’un mouvement prompt ce qui, chez beaucoup d’autres, apparaît comme l’instant fatal : le moment du renoncement.Tant d’obstacles se dressent sur notre chemin, tant de contrariétés amenuisent notre enthousiasme originel, tant de contretemps dévorent notre belle énergie, tant de temps morts cassent notre rythme, tant de cœurs tièdes accréditent nos doutes et alimentent nos peurs ! Et cependant, malgré tout ce qui nous retient d’avancer, il y a en nous un élan capable de nous conduire jusqu’à notre rêve.Cet élan peut avoir un caractère irrésistible s’il est nourri par la confiance.Il peut même corriger les erreurs de trajectoire et transformer l’obstacle en opportunité : comme l’a dit Goethe, « on peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin »… 

     

    François Garagnon

     

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  • « Au mélancolique, je n’ai qu’une chose à dire : regarde au loin ! » 

     Alain

     

    À force d’être toujours en prise, et de prétendre gérer sa vie, nous laissons peu de place à l’imprévu et à la spontanéité bienheureuse. Il faudrait réexpérimenter les bienfaits de l’abandon, de la disponibilité, du temps non rempli, de l’esprit non accaparé par les mille occupations de la vie quotidienne. Se poser, être vide de toute détermination, échapper à tout mouvement intentionnel. Se laisser agir, en somme, en prenant conscience que cette attitude rendra notre adaptabilité de plus en plus souple, et nos actes de plus en plus en phase avec notre être profond.

     

    François Garagnon

     

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  • « La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.»

    Général Douglas Mac Arthur

    Cherchons à ajouter de la vie à nos années, au lieu de nous contenter de voir s’ajouter des années à notre vie ! « Rien de plus simple que de vieillir jeune, s’exclamait Henry Bordeaux. Il suffit de travailler dans la joie, tout en donnant le plus possible de son cœur ». La jeunesse n’est rien d’autre en vérité qu’une exaltation de l’énergie vitale. Cultivons-en la fine fleur ! Comme le précisait le Général Mac Arthur : « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. 

    « Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini ».

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    François Garagnon


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  • « Vivre, c’est se réveiller la nuit dans l’impatience du jour à venir, c’est s’émerveiller de ce que le miracle quotidien se reproduise pour nous une fois encore, c’est avoir des insomnies de joie.» Paul-Emile Victor

    Réveillons en nous le bienheureux appétit de vivre ! Tout est beau, tout est neuf, et tout mérite d’être vécu ! Qui n’a pas eu ce délicieux frisson de ressentir l’air pur sur sa peau à l’aube d’un jour nouveau, et de se sentir ainsi délicieusement vivant ?Qui n’a pas eu alors le pressentiment que la vie n’est rien d’autre que ce murmure d’une brise légère, la même que nous ressentirons au soir de notre séjour sur terre, une fois que nous nous serons détachés de tout et que nous serons enfin libres comme des enfants, vibrant à l’unisson dans l’unité retrouvée de la Création !

     

    « La liberté, c’est toute l’existence,

    Mais les humains ont créé les prisons,

    Les règlements, les lois, les convenances

    Et les travaux, les bureaux, les maisons.»

     

    René Clair (À nous la liberté)

    François Garagnon 

    http://www.montecristo-editions.com

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