• Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

     

    « La sagesse de la joie nous incite à vivre au cœur du monde pour en épouser les contradictions et tenter d’être un levain dans la pâte afin de contribuer à sa transformation. La sagesse de la joie rime avec engagement. »

     

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    « La joie de vivre est emphatique. Elle invite à la compassion, au partage, à l’entraide. Alors que les passions tristes nous enferment dans la peur et nous incitent à nous replier sur nous-mêmes, la joie active fait brûler notre cœur du désir de voir les autres s’épanouir. Elle nous rend plus ouverts, plus audacieux, plus courageux, plus tolérants, davantage soucieux d’autrui. »

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    « C’est cette sagesse de la joie, inspirée de Spinoza comme des évangiles, en laquelle je crois, vers laquelle je tends, que j’essaye, avec toutes mes faiblesses et mes fragilités, de vivre un peu mieux chaque jour et de transmettre avec bonheur. » Fin

    Merci d’avoir pris la peine de lire ces nombreux extraits, et encore, j’aurai voulu en mettre d’autres, mais vous n’auriez plus de plaisir à lire ce très beau livre. Renal

     

     

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  • bougie-noel-014

    Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

    « Nous cherchons en permanence le bonheur en nous projetant dans le monde extérieur alors qu’il se trouve en nous, dans la satisfaction profonde que nous pouvons tirer des plaisirs et des joies ordinaires de la vie, qui pour la plupart, ne coûtent rien. »

     

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    « Face au mal, à la douleur, à toutes les peines de l’existence, nous pouvons en effet accueillir la joie ou la refuser, choisir d’être heureux ou malheureux. Ce n’est pas en refusant les souffrances de la vie qu’on trouvera le bonheur, mais en les acceptant lorsqu’elles sont inévitables, et en  comprenant que nous pouvons aussi grandir à travers elles. Notre conscience du bonheur vient de notre connaissance du malheur, et la plupart de nos joies viennent de tristesses dépassées. »

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    « Ceux qui ont accepté de persévérer dans la douleur, dans le doute, dans la nuit, qui ont franchi les obstacles et continué d’avancer malgré les difficultés au lieu de tenter de les éviter, ceux-là connaîtront les plus grandes joies. Non pas à cause d’une quelconque rétribution divine, mais par cette mystérieuse loi de la vie qui fait que le consentement, l’acceptation de ce qui est, ouvre la porte de la joie de vivre. Les enfants, les gens simples sont dans la joie car ils acceptent la vie, comme elle est. Ils prennent la vie telle qu’elle s’offre à eux, savent recevoir ce qui est donné, n’exigent pas que la vie soit autre. Le consentement nous ouvre la porte de la joie de vivre qui nous était fermée. Il faut notre consentement pour que la vie soit aimable. »

     

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  • Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

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    « S’accorder au monde, c’est entrer en résonance avec nos proches, la cité, la nature, le cosmos. C’est refuser de détruire la planète et de la piller, c’est entretenir des relations respectueuses avec tous les êtres sensibles. C’est fondamentalement, mener une vie éthiquement juste, mais, plus encore, c’est vibrer dans la joie de se sentir en harmonie avec ce qui nous entoure. Toute expérience de la beauté recèle cette faculté. La contemplation nous grandit, elle fait émerger la partie la plus noble de nous-mêmes. Aristote considérait qu’elle est, avec l’amour d’amitié, la réalisation la plus forte du bonheur et de la joie. »

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    « La nature, je préfère la contempler plutôt que la dominer, et cette contemplation permet d’approcher le sacré. »

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    « La joie de vivre, c’est recevoir la vie comme un cadeau et s’en réjouir. Nous considérons que nous n’avons pas choisi de naître et essayons de nous en sortir sans être trop malheureux. Pourtant, la joie de vivre n’a d’autre cause que le simple fait d’exister. »

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    « L’homme est malheureux parce qu’il ne sait pas qu’il est heureux. C’est le propre de nos sociétés modernes : nous réfléchissons sans cesse à ce qui va nous rendre heureux, et nous en perdons le goût d’être simplement heureux dans notre vie quotidienne. »

     

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  • Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

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    « Beaucoup de relations amoureuses, amicales, parentales, sont entachés par la tentation de possession de l’autre. Et c’est d’ailleurs tout naturellement que nous accolons un article possessif en désignant ceux que nous aimons : « ma » femme « mon » mari, etc. Or, l’amour ne consiste ni à appartenir à l’autre ni le posséder. L’autre n’est jamais notre « propriété ». Ce désir de posséder pollue l’amour au lieu de le nourrir. »

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    « Moi je vois l’amour comme une relation ouverte et saine, où l’on est heureux que l’autre ait un jardin secret, où il peut déambuler à sa guise, avoir des amis, des relations qui lui sont propres sans que nous vivions pour autant dans une insécurité permanente. J’y vois un état d’esprit où l’on se réjouit profondément de ce qui réjouit l’autre. Où on aime l’accueillir, puis le laisser partir. Et cela vaut pour toutes les relations d’amour. »

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    « Il existe un autre type de relation d’amour que la passion amoureuse ou l’amour d’amitié, lesquels, on l’a vu, sont fondées sur un choix mutuel et la réciprocité. Je l’appellerai l’amour-don. On aime sans rien attendre en retour. C’est l’amour inconditionnel que peuvent ressentir des parents pour leurs enfants. Cet amour-là qui nous habite aussi quand nous aidons quelqu’un de manière désintéressée, parfois même inconnu, quand nous lui permettons de se redresser, de se relever, de marcher, de retrouver goût à la vie. C’est cet amour là qui nous habite aussi quand nous aidons quelqu’un de manière désintéressée. »

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    « La joie a l’étrange faculté de s’accroître quand on la donne. »

     

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    Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

     

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    « Aimer et être aimer signifient vouloir le meilleur pour l’autre comme pour soi-même : recevoir et lui donner de la joie. L’amour d’amitié, lorsqu’il est sincère, n’est pas utilitariste : celui-ci n’est pas mon ami parce que j’ai besoin de lui – professionnellement, socialement, matériellement. Cela ne signifie pas que la véritable amitié soit obligatoirement désintéresser : mon ami peut aussi m’aider dans mon travail, mais le jour où il ne répond plus à cette attente, par exemple parce qu’il a pris sa retraite ou à changé de fonction, il ne cesse pas d’être mon ami pour autant. 

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    « Philia a besoin à la fois de gratuité et de réciprocité, faute de quoi, il bascule dans le sacrifice et la tristesse. »

    valentin_016

    « Dans une relation amoureuse, même si passion et illusions existent souvent au début, seul subsiste  l’amour vrai. Alors, à quoi le reconnaît-on ? Aux mêmes signes que philia : La joie que réveille en nous la présence de l’autre, tel qu’il est, dans son authenticité, avec le plaisir que celle-ci nous procure. Au désir que nous éprouvons de le mettre en joie, de le voir grandir, être pleinement lui-même. Aimer une personne ne consiste pas à la posséder mais, au contraire, à la laisser respirer. Aimer, ce n’est pas accaparer l’autre, encore moins le rendre dépendant de soi, bien au contraire, c’est vouloir son autonomie. La jalousie, la possessivité, la peur de perdre l’autre sont des passions qui parasitent, voire détruisent la relation du couple. L’amour véritable ne retient pas, il libère. Il n’étouffe pas l’autre, il lui apprend à mieux respirer. Il sait que  l’autre ne lui appartient pas, mais qu’il se donne librement. Il recherche sa présence, mais il aime aussi la solitude et les temps de séparations, car il sait que ce sont eux qui lui feront mieux encore goûter la présence de l’aimée (é). Mieux  vaut éviter l’amour fusionnel, même si, bien souvent la fusion est le type de relation de couple que vont rechercher deux individus qui manquent de sécurité intérieure. Dans sa forme la plus authentique, l’amour relie deux êtres autonomes, indépendants, libres de leurs désirs et de leurs engagements. Un espace doit donc  toujours exister entre les deux amants.

     

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  • Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

    « A partir du moment où l’on n’est plus dans l’obsession de tout maîtriser, nous nous plaçons dans une attitude d’ouverture du cœur, dans une disponibilité d’esprit propice à la joie. Quand on accepte de lâcher prise dans les moments de contrariétés, c’est comme si on acceptait, au lieu de lutter, de s’accorder au temps de la vie. La vie m’a conduit là ? Je vais accompagner son mouvement et son flux tout simplement  parce que je n’ai pas d’autres choix. »

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    « C’est un fait, la vie nous déstabilise en permanence, faut-il s’en plaindre ? Imaginons, au contraire, une existence réglée comme du papier à musique, dans laquelle nous saurions toujours ce qui nous attend. Quel ennui ! Alors laissons-nous aller joyeusement, sourire aux lèvres, au lieu de nous crisper vainement et de souffrir encore plus. Le lâcher prise nous conduit à une forme de consentement, pour les menues broutilles du quotidien comme pour les évènements les plus importants. Nul besoin d’être un champion de la sagesse pour y parvenir. Traduisons ce « oui » au quotidien par de petites expériences que nous pouvons mener, ici et maintenant, à utiliser la contrariété pour en faire émerger du positif et de la joie. »

    121

    « Une fois qu’on a compris qu’il est stupide et vain de vouloir être aimé par tout le monde, on est déchargé d’un grand poids. Et cela est valable aussi dans toutes les situations professionnelles. Quand un collègue ne nous apprécie pas, c’est son problème, pas le nôtre. Il a peut être des raisons justes ou injustes, légitimes ou illégitimes, peu importe ! Il est impossible de vivre dans la joie si l’on est en permanence dépendant de la critique ou du jugement des autres. »

    121

    « Être capable de trouver sa joie dans la joie de l’autre : voilà le secret du bonheur » (Bernanos)

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    « Aucun être humain ne peut vivre et croître sans amour, sans liens affectifs avec les autres et le monde. Nos tout premiers liens remontent à la vie  intra-utérine. »

     

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  • Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

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    « Au lieu de dénigrer ceux qui réussissent, on va se réjouir publiquement de leur succès. Cela implique de sortir de la logique maladive de la compétition. Pourquoi passer son temps à se comparer, à se juger ? Cette personne est-elle plus belle que moi ? Et celui-ci gagne-t-il plus d’argent ? La comparaison et la jalousie secrètent du malheur, alors que se réjouir des qualités et de la réussite d’autrui est source de joie, nous confirment à juste titre les bouddhistes. »

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    « Pour que la joie puisse fleurir, ne restons pas dans cette constance dimension utilitaire qui nous interdit l’ouverture et la disponibilité. La joie survient bien souvent quand on n’attend rien, quand on n’a rien à gagner. »

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    « Remercier simplement d’être là, d’être en bonne santé, de faire le travail qu’on aime, de rencontrer des personnes qui nous apprécient et nous aident à grandir. Ce sont autant de cadeaux de la vie. N’attendons pas de vivre une épreuve pour en avoir conscience. »

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    « La gratitude, c’est d’abord remercier la vie, ne pas se montrer ingrat envers elle, mais c’est aussi savoir lui rendre ce quelle nous a donné. La vie est un échange permanent. Nous recevons, apprenons à donner. Et donner c’est transmettre.

     

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  • Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

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    « L’attention nous éduque à la présence. Mais la présence va au-delà du simple fait d’être attentif. Elle est une attention qui engage tout notre être : nos sens, mais aussi notre cœur et notre esprit. On est attentif quand on regarde bien, quand on écoute bien, quand on goûte bien. La présence n’est pas seulement sensorielle. Elle n’est pas une forme de réceptivité ordinaire. Elle consiste à accueillir, avec générosité, le réel, le monde, autrui, parce qu’on sait qu’ils peuvent nous enrichir intérieurement,  peut être même nous procurer de la joie, mais aussi par ce qu’on peut leur donner quelque chose en retour : un apprentissage, une joie. Ce qui fait la valeur d’une vie n’est pas la quantité de choses que nous y avons accomplies, mais la qualité de présence qu’on aura placée dans chacune de nos actions. »

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    « Tenir une main, caresser un visage, parler, rester dans une ouverture du cœur et dans une qualité d’être. En retour, on ressent très profondément ce que l’autre nous donne : un regard, un sourire qui nous bouleversent. »

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    « Ouvrir son cœur, c’est accepter de vivre dans une certaine vulnérabilité, accepter la possibilité de tout accueillir, y compris celle d’être blessé. C’est prendre le risque de vivre pleinement. Or, nous préférons bien souvent nous cloisonner, nous protéger, nous contenter de survivre. Accepter la douleur, c’est le prix à payer pour une vie émotionnelle riche. Une vie qui vaut la peine d’être vécu. Un cœur fermé restera hermétique à tout, y compris la joie. »

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    « La joie vient souvent frapper à notre porte à l’improviste. Soyons suffisamment attentifs, présents, ouverts pour l’accueillir et la savourer. Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il faille tout accueillir béatement et être ouverts à tout ! Il est important d’apprendre à développer notre intuition et notre capacité de discernement afin de nous éloigner d’une situation ou d’une personne qui pourraient nous être nocives. Mais la joie ne se cultive pas dans la pénombre, elle se déploie au grand jour, au hasard de l’autre. » (A suivre)

     

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  • Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

     

    « Nietzche considère la joie d’un point de vue purement immanent ; la joie ne vient pas d’ailleurs, d’en haut ou de l’au-delà. Elle est inscrite au cœur même du vivant. Il aboutit ainsi aux mêmes conclusions que Spinoza : la joie est la puissance de vie sur laquelle il faut s’appuyer. La tristesse, qui diminue la vie est néfaste. »

     

    « La joie ne se commande pas, elle s’invite. On ne peut pas décider d’être soudain en joie. Nul n’a prise sur cette émotion qui n’apparaît que lorsque certaines conditions sont réunies. »

     

    Un certain nombre d’attitudes de manières d’être, nous permettent de créer ce terreau propice à la venue de la joie. J’en retiendrai ici quelques-unes, mais on pourrait bien entendu en ajouter d’autres : l’attention, la présence, la méditation, la confiance et l’ouverture du cœur, la bienveillance, la gratuité, la gratitude, ma persévérance dans l’effort, le lâcher-prise, la jouissance du corps. »

     

    « L’attention, c’est d’abord ce qui permet d’être reliés à nos sens. Bien souvent nous sommes accaparés par mille tracas et l’esprit ainsi encombré, nous ne sommes guère attentifs à ce que nous vivons. »

     

    « Regarder, écoute, toucher, sentir, goûter : c’est avant tout ce qui prédispose à la joie, lui donne l’opportunité d’advenir. Pourquoi ? Par ce que lorsque nous sommes attentifs, nous nous laissons habiter par nos sens, par ce que nous écoutons, sentons, contemplons. Nous sommes dans l’ici et le maintenant. »

     

    « Il  nous faut réapprendre à voir, à toucher, à regarder, à sentir, mais aussi à ressentir intérieurement, à ne pas nous couper de nos émotions. Pour cela, il faut aussi savoir donner du temps aux choses. La joie naît rarement d’un simple choc, d’une sensation fugitive, d’un paysage entraperçu, de trois notes captées en passant. Il suffit de laisser notre corps et notre esprit se faire envahir pas nos sensations pour que naisse la joie. Mais cette connexion à la possibilité d’émotions plus négatives, comme lla tristesse, la colère ou la peur. »  (A suivre....)

     

    noel072

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  • Extraits du livre La puissance de la joie

    De Frédéric LENOIR

     

    Résumé : « Existe-il une expérience plus désirable que celle de la joie ? Plus intense et plus profonde que le plaisir, plus concrète que le bonheur, la joie est la manifestation de notre puissance vitale. La joie ne se décrète pas, mais peut-on l’apprivoiser ? La cultiver ?

    J’aimerais  proposer ici une voie d’accomplissement de soi fondée sur la puissance de la joie. Une voie de libération et d’amour, aux antipodes du bonheur factice proposé par notre culture narcissique et consumériste,  mais différente aussi des sagesses  qui visent à l’ataraxie, c'est-à-dire à l’absence de souffrance et de trouble.Pour ma part, je préfère une sagesse de la joie, qui assume toutes les peines de l’existence. Qui les embrasse pour mieux les transfigurer. Sur les pas de Tchouang-tseu, de Jésus, de Spinoza et Nietzche, une sagesse fondée sur la puissance du désir et sur un consentement à la vie, à toute la vie… Pour retrouver la joie parfaite, qui n’est autre que la joie de vivre. »

     

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    « Épicure est le grand philosophe de la modération. Il ne prohibe pas les plaisirs, il ne prône pas l’ascèse, mais il estime que trop de plaisir tue le plaisir. Que l’on jouit davantage d’une chose quand on sait la limiter en quantité et en privilégier la qualité. Que l’on est bien plus heureux parmi quelques amis réunis autour d’un repas simple mais bon, que dans un banquet où l’abondance de mets et de convives nous empêche de savourer la qualité des uns et la compagnie des autres. »

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    « Que faire quand la vie nous met à l’épreuve lors d’un accident, d’un deuil, d’une catastrophe ? La sagesse, disent les stoïciens, consiste à accepter ce sur quoi on ne peut pas agir. Ils l’illustrent par la parabole du chien tiré par un chariot. Si le chien résiste et refuse de suivre le chariot, il sera malgré tout tiré de force et arrivera épuisé et blessé à destination. S’il ne se débat pas, il suivra le mouvement du chariot et parcourra le même trajet en ayant beaucoup moins souffert. Autant donc accueillir l’inéluctable, plutôt que de le refuser et de lutter contre le destin. Quand on ne peut faire autrement, mieux vaut accepter les choses telles qu’elles sont, consentir à la vie. Cela ne se décrète évidemment pas sur un coup de baguette magique : la sagesse, même pour la plupart des stoïciens, reste un objectif difficile à atteindre et peu d’êtres humains y parviennent totalement. »

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    « La joie est une émotion, ou un sentiment, que les deux psychiatres François Lelord et Christophe André décrivent comme une expérience à la fois mentale et physique intense, en réaction à un événement, de durée limitée. »

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    « Est-il possible d’analyser, de comprendre, d’expliquer cette expérience de la joie, aux facettes si diverses ? Et, davantage encore, de la cultiver ? Commençons par interroger les rares philosophes qui se sont penchés sur cette belle et entière émotions, elle constitue pout tout être humain, de ses manifestations les plus communes jusqu’en ses formes les plus élevées, le suprême désirable. »

     

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    « La joie, elle a un coté gratuit, imprévisible. »

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    « La philosophie éthique de Spinoza est une philosophie de la joie. Son étude du comportement humain, sa morale, tout ce qu’il estime guider nos actions, commence avec la joie et finit par elle, c’est une joie en acte. Spinoza laisse de côté toutes les valeurs religieuses et métaphasiques et se pose en observateur de la nature humaine.  Il définit la joie comme le « passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection ». Il signifie par là, que, chaque fois que nous grandissons, que nous progressons, que nous remportons une victoire, que nous nous accomplissons un peu plus selon notre nature propre, nous sommes dans la joie. Parce qu’il pose la joie comme fondement et but ultime de toute éthique, et que cette réflexion n’est pas fondée sur une croyance ou un raisonnement purement abstrait, mais sur une observation et une analyse approfondie de l’être humain, Spinoza nous apparait non seulement comme le premier grand philosophe de la joie, mais aussi comme celui qui lui donne sa première véritable définition philosophique : elle est, selon lui, le perfectionnement, l’augmentation de la puissance d’exister. » (A suivre....)

     

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  • Extraits du livre « Dieu n’est pas bizarre »

    De  Jean-Noël Bezançon

     

     Résumé : Une Eglise qui dit souvent des choses étranges, dans un langage codé. Une prière qui semble ne pouvoir prendre son essor qu'en se libérant des soucis de la vie quotidienne. Jésus qui ne pourrait être reconnu comme Dieu que lorsqu'il fait des prodiges dont nous nous sentons incapables. Des dévotions qui privilégient l'émotionnel et cultivent l'irrationnel, comme si c'était le signe du Saint-Esprit. Des prêtres qui, pour être identifiés comme hommes de Dieu, croient devoir vivre à l'écart, tels des extraterrestres, face à des laïcs qui se crispent sur leur spécificité et leur différence pour être sûrs de passer pour des gens normaux...

    La religion serait-elle nécessairement le domaine des choses insolites ? Dieu serait-il bizarre ? Le Dieu de Jésus, certainement pas. Mais peut-être l'idée que nous nous faisons de lui.

     

    « Pourquoi faudrait-il déguiser notre langage pour nous  approcher de Dieu ? Au contraire, toute la Bible l'atteste, Dieu a pris la peine de se dire avec les mots de tous les jours, parce que c'est dans notre vie de tous les jours qu'il tient à nous rencontrer. Les mots apparemment les plus religieux de la Bible, les titres qu'on donne le plus souvent à Dieu, les verbes qui évoquent habituellement son action, son rôle, ses interventions, sont tous empruntés à la vie des hommes. Pour la bonne raison que l'homme, habituellement, n'a pas d'autres mots que ceux qu'il s'est forgés pour vivre. »

     

    « Aucune langue, aucun mot n'est spécialement habilité à dire Dieu, comme un outil adéquat qui aurait été mis au point uniquement pour cet usage. Mais tous les mots de l'homme, les mots qui disent son intelligence et son cœur, ses trouvailles, ses relations, ses affections et ses désirs profonds, tous les mots vraiment humains peuvent dire vraiment quelque chose de Dieu. »

     

     

    « Chacun de nous, avec ses propres gestes, avec ses mots les plus quotidiens, est donc invité à faire de sa vie une phrase, qui dise, le moins mal possible, quelque chose de Dieu. »

     

    « Dans ce monde créé par Dieu et pour Dieu, rien donc n’est profane. Mais ce monde, il arrive que nous le profanions, en le détournant de ce pour quoi il est fait, en le coupant de sa source et de sa destination. On peut ainsi profaner le travail, l’amour, la sexualité, l’autorité, quand on en fait l’exploitation de l’autre. Tout est don de Dieu, mais l’homme risque toujours de tout pervertir en se coupant de ce grand dynamisme de don et de partage qui est le projet du Créateur. Tout est donné pour la communion. Nous le profanons en l’enfermant dans la possession. »

     

     

    La prière

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    Prier ce n'est donc pas s'épuiser à grimper, à force d'exercices, vers un Dieu inaccessible, au risque de dégringoler sans cesse. C'est, tout simplement, consentir à lâcher prise de nos suffisances, pour nous laisser tomber entre les bras d'un Père. « Prier, c'est accepter d'être aimé », écrivait  Gabriel Marcel. » Mais Dieu n'attend pas de nous que nous lui tournions  un joli compliment, que nous lui jouions la comédie, que nous lui fassions notre cinéma. Il n'attend même pas que nous trouvions des tas de choses à dire, mais, peut-être, que nous commencions par nous taire pour l'écouter.

     

    Prier, c'est d'abord écouter, car Dieu, lui, a quelque chose à nous dire, des choses importantes, vitales.

    Prier, c'est accueillir au plus profond de nous-mêmes cette parole qui nous enfante, qui nous engendre : « Tu es mon enfant, en qui j'ai mis tout mon amour. » La prière, alors, n'est plus autosuggestion, invention des mots que nous aimerions entendre. C'est ouvrir un espace à l'autre, lui donner la parole, lui donner la joie d'être Père, d'être Mère, puisque c'est cela, pour lui, être Dieu. La plupart des chrétiens sont baptisés avant de savoir dire un mot, pour bien manifester que c'est toujours Dieu qui commence, qui fait le premier pas. 

     

    Nous le savons bien, les mots ne sont pas tout. Il arrive qu'ils manquent, ou qu'ils trompent. Il y a des silences plus parlants encore. Et il y a, dans le silence, des regards qui sont dialogue et communion. Interrogeant un homme qui se tenait immobile et silencieux au fond de son église, le curé d'Ars l'entendit répondre : « Je l'avise, et il m'avise. » La prière est d'abord cet échange de regards.

     

     Prier c'est alors nous laisser regarder par Dieu avec tout ce qui nous réjouit et tout ce qui nous fait mal, avec nos enthousiasmes, mais aussi avec les boulets que nous traînons, avec tous ceux qui nous accompagnent, ceux qui nous portent et ceux que nous tirons, tous ceux qui nous tiennent à cœur et que le Seigneur connaît encore mieux que nous. Si notre prière consistait à essayer de les oublier un instant pour être plus libres de courir vers lui comme des voyageurs sans bagages, le Seigneur nous trouverait bien légers. Alors qu'il veut nous accueillir lourds de tous ceux que nous portons.

     

    Apprendre à prier, ce n’est pas d’abord apprendre des prières. Cela n’a pas grand sens d’apprendre à un enfant les mots du Notre Père, comme une table de multiplication ou une fable de la Fontaine, s’il n’a pas d’abord appris par cœur, par le cœur,  à accueillir au plus profond de lui-même cette parole de vie : « Tu es mon enfant, tu as du prix à mes yeux. » les mots de la prière ne peuvent être qu’une réponse, un écho, à la parole du Père toujours première.

     

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  • Extrait du livre « Qui aime quand je t’aime »

    De Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup

     

    « L’amour vrai accepte la faille. Alors je n’ai plus besoin pour t’aimer de te vouloir parfait. »

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    « Trop souvent, j’attends de toi, de ton amour, de mon amour pour toi, qu’ils donnent un sens à ma vie. Or n’est-ce pas à la vie de donner un sens à mon amour : une direction, un chemin, une voie « royale » ? C’est la vie en moi qui t’appelle, t’aime et te désire. »

    082

    « Ma relation coule de source. » Ma relation ne se construit pas sur le manque, mais sur le plein. Elle se nourrit de ce qui est, non de ce qui n’est pas. Elle nait du silence, non du bruit. Elle s’épanouit dans la solitude, mais ne crains pas la foule. Elle s’enrichit dans la diversité, mais ne se perd pas dans la multiplicité. Elle se vit dans la liberté et non la contrainte, la générosité et non la retenue. Elle a la nature du « un », comme la source. »

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    « J’apprends à t’aimer dans la conscience de ce que tu es, mais sans perdre la conscience de ce que je suis. Comment apprendre à aimer si ne je n’apprend pas à t’aimer ? Comment t’aimer si moi je n’existe pas ? Mais comment nous aimer si l’amour entre toi et moi n’est pas ?

    Ce n’est pas mon amour qui est infini, ce n’est pas ton amour qui est infini. Ce qui est infini c’est l’amour qui nous unit. »

    082

    «L’amour n’est pas un leçon de choses. Il se vit, bien plus qu’il ne se raconte, et il n’a pas toujours besoin d’être bien compris pour bien vivre. L’amour a bien d’autres mots que ceux d’une pensée en souffrance qui cherche à s’apaiser, par des mots. L’amour a son langage, celui du cœur et du corps. Chaque histoire d’amour, sa musique, de jour et de nuit. »

     

    Encore un beau livre. Merci d’avoir pris la peine d’avoir lu ces extraits. J’espère que  ça vous donnera envie de lire ce livre.

    Renal

     

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    Extrait du livre « Qui aime quand je t’aime »

    De Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup

    « Tout cadeau, toute démonstration d'amour est réellement une preuve d'amour quand il est pensé pour l'autre, orienté vers son plus profond désir. Quand il est porté par un vrai sentiment d'amour. »

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    « Si pour celui qui donne le cœur n’y est pas, celui qui reçoit en exigera toujours plus. Et sans éprouver de réelle satisfaction. Comment sait-on que l'autre vous aime ? Ne le sait-on pas avec son cœur, au-delà de preuves tangibles ? »

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    « Jean-Yves Leloup dit : « Le bonheur commence quand on ne demande pas à l'autre de nous rendre heureux. »-De même, «on ne peut attendre l'infini d'un être fini ».

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    « Dieu, on ne l'aura jamais, la vérité, on ne l'aura jamais, et ceux qui prétendent l'avoir sont dangereux, car au nom de ce qu'ils « ont » (le seul vrai Dieu - la vérité), ils détruiraient ou mépriseraient ceux qui ne l'ont pas. Dieu n'est pas objet de désir, et l'avoir pour objet du désir, ce n'est pas être croyant, c'est être idolâtre. Aimer Dieu, comme aimer quelqu'un d'ailleurs, c'est renoncer à l'avoir, c'est renoncer à en faire un avoir et s'ouvrir à la possibilité d'« être avec », de respirer avec -lui. Prier, ce n'est pas penser à Dieu (quand tu es en présence de quelqu'un, tu ne penses pas à lui), c'est respirer avec lui. « Prier, c'est respirer »,

     

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  • Extrait du livre « Qui aime quand je t’aime »

    De Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup

     

    « Retrouver connaissance, c'est accepter que l'autre soit autre que ce que l'on croyait, se laisser toucher par ce que l'on ne connaît pas de lui : être charmé, émerveillé, mais aussi anéanti, parfois, bouleversé. Retrouver connaissance, c'est aussi se laisser toucher par ce que l'on ne connaît pas de soi, de l'autre ; on laisse entrer l’autre, de l’autre dans notre vie. On laisse l’autre nous faire autre. »

     

    « Même si nous rencontrons qui nous ressemble, chacun de nous est unique : il ne peut par conséquent penser comme nous, vivre comme nous, aimer comme nous. Comment savoir ce qu'il en est de notre différence si nous ne nous donnons pas, l'un et l'autre, le moyen de l'exprimer? Sans agressivité ni violence, mais avec douceur et respect, je prends le temps et la peine - parfois cela me peine d'entendre ta peine - de t'écouter, d'entendre tes joies et tes difficultés. Et je prends le temps à mon tour - il est des paroles qu'il coûte de dire - d'exprimer le plus clairement et simplement possible ce qu'il en est de mon ressenti, de mes chagrins, mes bonheurs, mes désirs. Je ne pars pas du principe que tu sais tout de moi, ni que je sais tout de toi. Je t'apprends à mieux me connaître ; apprends-moi à mieux te connaître. »

    Extraits de livres lus Qui aime quand je t?aime (3)

    « On dit que les adverbes - encore, toujours, même pas, jamais, décidément, au moins - sont les ennemis de la relation à deux. »

     

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  • Extrait du livre « Qui aime quand je t’aime »

    De Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup

     

    « Ne pas être seul, ce n'est pas seulement être unique dans le regard d'un autre, ainsi nommé, et se sentir exister : trouver dans sa présence une réassurance et un amour inconditionnel. Ne pas être seul, c'est avoir un autre en face de soi : un autre qui nous fait réagir et évoluer par ce qu'il nous renvoie dérange l'idée que l'on se fait de soi, nous aide à nous dépasser, nous surpasser, nous empêchant ainsi de nous enfermer dans la petitesse de notre moi. Un moi qui ne voudrait pas grandir. Alors je te regarde droit dans les yeux et tu me regardes droit dans les yeux. Je reçois ton regard, comme tu reçois le mien, nous accueillons la vérité de notre regard l’un sur l’autre et chacun voit dans le regard de l’autre la vérité de ses sentiments. »

     

     

    « L'autre tient dans le creux de sa main une vérité de soi que l'on ne connaît pas, dans le creux de son oreille des mots que, seuls nous n'aurions pas entendus, dans le creux de ses bras une douceur que, sans lui, nous n'aurions jamais sue. Toute rencontre n'est-elle pas l'évidence d'une reconnaissance mutuelle ? Je te reconnais parce que tu me reconnais. Tu me reconnais parce que je te reconnais. »

     

     

    « Connaître l’autre est une découverte de chaque instant. On ne le connaît pas une fois pour toutes ; on le re-connaît, chaque fois mieux qu’on ne l’avait connu. »

    chat 2208

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  • Extrait du livre « Qui aime quand je t’aime »

    De Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup

     

    Résumé

     

    Un homme, une femme, deux regards sur un grand mystère : l’amour. On le cherche, on le vit, mais sait-on vraiment ce qu'il signifie? Catherine Bensaid et Jean-Yves Leloup prennent la plume tour à tour et donnent une vision à la fois psychanalytique, philosophique et poétique de cette quête éternelle. Une invitation à une meilleure compréhension de l'amour afin d'accéder à la plénitude du don et de réapprendre à dire « je t'aime ».

     

    « Il n'est pas bon d'être seul Nous sommes tous à la recherche de cet autre dont la seule présence fait d'un lieu, d'un paysage, d'un spectacle, d'un mets, d'une parole, d'une pensée un acte d'échange et de partage : la possible célébration d'un véritable instant de vie. »

     

    « On recherche l'être unique : unique dans ce qu'il est, dans ce qu'il nous donne à vivre, mais avant tout unique à nous procurer la sensation d'être unique. Soyons deux pour que je sois un.

     

    Si nous sommes uniques l'un pour l'autre, on trouve dans la qualité de notre échange le terrain propice à une non-solitude. « Au moins, lui, il s'occupe de moi. C'est le seul qui s'intéresse à ce que je fais, à ce que je suis »,

     

    « Il est bon d'être deux, dans ce monde inhospitalier. De s'accompagner sur la route, d'être attentifs l'un à l'autre, tendres l'un pour l'autre, de s'accorder des attentions mutuelles. D'être prêts à partager douceurs et labeurs. Mais la quête inquiète d'un amour qui n'est là que pour soigner notre peur de la solitude nous  condamnerait à être seuls. Si l'on n'est pas déjà un, Comment pourrions-nous être deux ? Je n'attends pas de l'autre qu'il me donne vie. Je suis un être vivant qui rencontre un autre être vivant. J'ai ma solitude, il a la sienne. « Il n'est pas bon que (l'homme soit seul », une fois qu'il a reconnu son « être seul », son être unique à  être ce que suis. Je reconnais le un que je suis avant de pouvoir être deux. De m’ouvrir à l’autre, de m’unir à lui. Avant de me sentir unique pour un autre, je reconnais en moi ma propre unicité. Chacun a quelque chose qui est unique pour un autre. » A suivre

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  • Extrait du livre « L’ange de la simplicité »

    D’Anselm Grün

     

    L’ange du partage

     

    « Partager une souffrance la rend moins douloureuse ; une joie partagée est double ; cela me fait beaucoup de bien quand quelqu’un compatit à ma peine. Sa compassion ne signifie pas qu’il m’en fait bénéficier pour ainsi dire d’en haut, mais qu’il s’ouvre vraiment à ma souffrance, qu’il y prend part et qu’en la portant avec moi, elle devient plus légère. Je ne me sens pas seul ; quelqu’un partage avec moi la douleur que j’éprouve à la perte d’un être cher, par exemple. Le deuil d’un parent ou d’un conjoint est d’autant plus difficile qu’on est seul à le faire. Mais quelqu’un se tient patiemment près de moi et compatit à ma peine, celle-ci me semble moins lourde. Je me sens moins à part.

    Avec la joie, c’est l’inverse. Nous avons en nous le besoin de manifester notre joie devant les autres. Et s’ils se réjouissent sincèrement avec nous, cela la rend plus intense encore, elle est deux fois plus profonde. Nous sommes heureux ensemble  de la réussite d’un examen, nous partageons la joie de marier notre fille, de ce que notre fils est engagé au poste qu’il convoitait. Il est bon d’inviter l’ange du partage à nous épauler, afin que nous puissions partager avec les gens avec qui nous vivons nos biens, notre souffrance, notre joie et nos expériences.

     

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    Voilà, ici se termine les extraits, merci d’avoir pris le temps de les lire,  mais il y a bien d’autres anges dans ce livre, et je vous laisse les découvrir.  Renal

     

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  • Extrait du livre « L’ange de la simplicité »

    D’Anselm Grün

     

    L’ange de l’antipessimisme

    Les pessimistes invétérés voient toujours le verre à moitié vide, n’ont pas confiance dans l’avenir et trouvent que, de toute façon, tout était mieux avant. Ils ne retiennent des nouvelles que les mauvaises, l’économie va mal, sans parler de la morale, ils flairent la catastrophe climatique derrière chaque intempérie, la vie en ville est de plus intolérable, les voisins sont de plus en plus difficiles à supporter bref, pour ces Cassandre, le monde prend l’eau. Et ils sont convaincus que tout cela ne peut qu’empirer. Comment faire pour les rendre moins défaitistes ? C’est difficile.

    L’ange de l’antipessimisme,  va lui demander : « Quel profit tires-tu à voir tout en noir ? » Cette question le provoque, l’agace peut-être, ou l’étonne. La question que lui pose l’ange de l’antipessimisme ne lui laisse pas de repos. Il se peut que le pessimiste finisse par voir s’élargir sa façon de penser : c’est vrai, je suis défaitiste au point de faire porter la responsabilité de mon avenir par d’autres, de ne pas avoir à me justifier moi-même de ne rien faire, de ne rien entreprendre pour moi ni pour un avenir sensé. L’ange de l’antipessimisme a confiance : une vision plus claire va peu à peu s’imposer au pessimiste : le monde va lui sembler tout à coup plus amical et la vie vraiment plus légère.

     

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  • Extrait du livre « L’ange de la simplicité »

    D’Anselm Grün

    L’Ange qui nous laisse du temps

     

    La plupart du temps, nous nous mettons la pression nous-mêmes. Dans ces cas-là, faisons appel à l’ange qui va nous dire : « Prends le temps ! Ne te bouscule pas. Tu ne devrais pas laisser les autres te dicter ce que tu dois faire ni quand tu dois le faire, le moment où tu dois prendre une décision. Tu n’es pas là pour répondre à toutes les attentes des autres et tu ne dois pas non plus te stresser.  Sois toi-même. Donne-toi du temps.  

     

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  • Extrait du livre « L’ange de la simplicité »

    D’Anselm Grün

     

    L’Ange de l’à-propos

     

    Il nous arrive de n’être pas toujours à ce que nous faisons, soit parce que nous sommes plongés dans nos pensées ; soit parce que nous n’arrivons pas à nous déconnecter de notre travail ; soit parce que nous sommes tourmentés par tout ce qu’il nous reste à faire.

    C’est alors que nous avons besoin de l’ange de l’à-propos qui nous invite à être précisément dans l’instant que nous vivons. Le présent, ce moment est le moment approprié. Si je suis totalement « là », cet instant est mien et c’est le bon. Mais si je suis « ailleurs », je suis hors du temps. Il va passer à côté de moi et je ne cesserai de courir après. L’ange de l’à-propos m’encourage à m’arrêter pour être à l’écoute de moi-même. Qu’est ce qui remue en moi juste à ce moment ? Quelles pensées bourdonnent dans ma tête ? Il m’invite alors à les passer en revu et à me concentrer sur tel point précis, sur cet endroit où je me trouve, sur  cette minute.

     

    La Rochelle, Tour de La Chaine (12)

     


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