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Question à Patrice Gourrier (Prêtre)
« Je suis catholique, mais comment croire en Dieu
Avec toutes ces guerres dans le monde ? (Jacques)
Réponse : Cher Jacques,
Rappelez-moi, qui fait la guerre dans le monde ? Est-ce que ce ne sont pas les hommes ? Vous êtes catholique. Est-ce le Christ qui nous invite à faire la guerre ? Ou bien est-ce que le Christ nous a dit qu’il empêcherait les guerres ? Je réponds : ni l’un ni l’autre. Le Christ ne nous a jamais donné la guerre en exemple, et ne nous a jamais incité à tuer les autres. Il nous a demandé d’aimer notre prochain, même si ce dernier n’est pas catholique ! De même, le Christ ne s’est jamais présenté comme un Dieu qui enlèverait à l’homme la responsabilité de ses choix. Ce n’est pas Dieu qui est responsable des guerres ou de l’absence de guerre. Il nous a indiqué le chemin à suivre : aimer, aimer sans cesse. S’il y a aujourd’hui des guerres de religion, ce n’est pas la faute de Dieu, mais des hommes. (Extrait de la revue Prier d’octobre 2014)
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L’éléphant d’Hannibal
Un éléphant était distrait à un tel point
Qu’il avait égaré son nom.
Quand à celui de sa rue,
Il l’avait si bien perdu
Qu’un soir voulant rentrer chez lui
Il se retrouve à Pavie
Alors qu’il habitait à deux doigts de Paris.
Mais là-dessus il rencontra un général
Qui s’appelait Hannibal
Alors il se souvient de tout :
Les Alpes, la neige, les loups
Et il se dit, le gros malin :
Que si dans l’autre sens il faisait son chemin
Il reviendrait à son logis sans peine.
Ainsi fit-il et redevint
Le plus bel éléphant du zoo de Vincennes
Et du coup retrouva son nom :
Il s’appelait Agamemnon.
Jean Rousselot
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Extraits du livre « une journée, une vie »
De Marc de Smedt
« Dieu est une parole à l’extrémité du silence. »
« Ce qui nous manque aujourd’hui, dans ce monde bruyant : l’apprentissage d’une véritable culture du silence qui permettrait de contrebalancer tant soit peu les effets pervers de la modernité et de profiter un peu mieux des moments de sérénité trop rares pour qu’on les néglige ou les saccage avec notre permanent bruit de fond. Une façon d’être et de vivre en conscience… »
« En spiritualité, je continuerai donc à préconiser curiosité, liberté, tolérance, tout en respectant les croyants, les non-croyants et tous ceux, innombrables, qui ne savent où ils se placent mais ont en eux un appel d’absolu, qui est plus que naturel : consubstantiel à eux-mêmes. »
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Marine.
Au fond d'un lointain souvenir,
Je revois, comme dans un rêve,
Entre deux rocs, sur une grève,
Une langue de mer bleuir.
Ce pauvre coin de paysage
Vu de très loin apparaît mieux,
Et je n'ai qu'à fermer les yeux
Pour éclairer la chère image.
Dans mon cœur les rochers sont peints
Tout verdis de criste marine,
Et je m'imprègne de résine
Sous le vent musical des pins.
L'œillet sauvage, fleur du sable,
Exhale son parfum poivré,
Et je me sens comme enivré
D'une ivresse indéfinissable.
De longs groupes de saules verts,
À l'éveil des brises salées,
Mêlent aux dunes éboulées
Leurs feuillages, blancs à l'envers.
Je revois comme dans un rêve,
Au fond d'un lointain souvenir,
Une langue de mer bleuir
Entre deux rocs, sur une grève.
André Lemoyne. À L. G. de Bellée.
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