• Extraits du livre « une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

            Résumé :

    Une journée une vie : cet adage zen signifie que tout nous est donné au présent. Chaque jour est unique dans notre existence et il dépend de nous d’en faire un moment beau et utile.

            En cette période de crise intense où nous vivons un véritable dérèglement moral, tout le monde souhaite un changement. Mais celui-ci passe d’abord par la conscience d’avoir changer sa propre vie, par forcément par un grand chambardement, mais de l’intérieur. Car les solutions à nos problèmes se trouvent d’abord en nous.

            Alors comment dépasser nos angoisses diffuses et faire en sorte que la peur de l’avenir devienne bonheur au présent ? Comment nettoyer notre psyché polluée et retrouver une dynamique perdue ? Se libérer de ses chaînes et déceler l’extraordinaire dans l’ordinaire ?

    Comment réussir à transformer la qualité de chaque journée ?

            Fort de son expérience et de son intérêt pour les sagesses d’Orient et d’Occident, Marc de Smedt nous offre un revigorant manuel d’optimise qui ouvre des chemins de métamorphose.

     

    « Au-delà des noms et des formes, il semble qu’une loi immense et inaccessible existe. Il nous appartient de faire de nos rencontres une vie qui honore cette loi » (Yvan Amar) Parlant de la situation dramatique de notre environnement, avec cet humour ravageur qui le caractérisait et son bon rire, il suggérait que chacun de nous reçoive à la naissance cette injonction sacramentelle répétée tout au long de la vie : « Tu es prié de quitter cet endroit plus beau que tu ne l’as trouvé en arrivant. » En ces temps où l’’on parle d’une écologie devenue vitale et d’une éthique à retrouver, voilà un impératif catégorique qui pourrait nous servir de devise. »

     

    « Prendre son temps ! Nous devons en effet savoir prendre le temps de ralentir, voire de nous immobiliser. C’est aussi toute la signification de la méditation qui est un arrêt de la course en nous et à l’extérieur de nous. Il faut savoir aussi arrêter de courir pour réfléchir à l’essentiel. »

     

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  • Le rêve

     

    " Il ventait dehors. Sous la lampe frêle devant Confucius étaient sept disciples assis sur des nattes. Chacun se taisait.

    - Mon rêve, mes fils, dit enfin le maître, c'est de voir un jour le vaste océan.

    - Pourquoi l'océan, demanda, surpris, le premier disciple.
    Confucius, songeur, fit un geste vague.

    - Il est ici-bas le commencement et la fin de tout.

    - Je peux vous y mener, lui dit, les yeux brillants, le deuxième disciple.

    - Toi, pauvre enfant ? Allons ! Tu ne sais même pas sous quel soleil il est !

    - Je le sais, moi, j'y suis allé, chantonne, rieur, le troisième.

    - Retrouverais-tu le chemin, pauvre étourdi ? J'en doute fort.

    - Moi, dit le quatrième, je crois que je pourrais. J'y suis allé deux fois.

    - Et moi trois fois, dit le cinquième. Je connais aussi bien l'aller que le retour.

    - Certes, dit Confucius, mais sais-tu seulement quel bord de l'océan j'aimerais contempler ?

    - Maître, dit le sixième, je sais tout de ses plages et tout de ses rochers.

    - Voyez, dit le septième, à nous sept nous pouvons exaucer votre vœu.
    Confucius soupira, puis il hocha la tête.

    - Sans doute, mes enfants, dit-il. Mais une fois là-bas, face au vaste océan, que restera-t-il de mon rêve ? "

    (Henri Gougaud, L'almanach)

     

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  • Programme

     

    Si vous savez vous servir de vos yeux,

    vous participerez à la joie des oiseaux qui

    prennent un bain dans la moindre flaque dès

    que s’est arrêter le piano de la pluie, vous  comparerez

    au médecin les mouches qui se frottent les mains

    interminablement et observerez que les fourmis

    porteuses de grains plus gros qu’elles,

    s’arrêtent de temps en temps pour s’essuyer le front.

    Si vous savez vous servir de vos oreilles,

    vous entendrez gémir les bouleaux sur la faiblesse

    de leurs racines et cancaner les jeunes chênes

    sur le compte de leurs ainés.

    si vous saviez vous servir de votre cœur,

    vous n’écraserez pas les limaces et remettrez sur leurs

    pattes les scarabées tombés sur le dos.

     

    Jean Rousselot

     

    Château Dubuc (17)

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  • Gîte Vauclin (13)

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  • Extraits du livre « Contre vents et années »

    De Denise Desjardins.

     

    « Ce sera mon dernier livre » affirme Denise Desjardins, aussi déterminée à quatre-vingts dix ans qu’elle l’était à vingt et un ans, lorsqu’elle a quitté l’Algérie pour venir à vivre à Paris. Déroulant en vers libres le fil de sa vie, elle se dévoile ici sans fard ni tabou. Elle évoque son parcours de vie, son enfance parfois difficile, ses débuts de peintre, son union avec Arnaud Desjardins. Retraçant ses voyages en Orient, tous motivés par une recherche spirituelle, elle relate ses rencontres avec maîtres et sages hindous, tibétains ou encore afghans, son éblouissement devant Mâ Anandamayi, le travail exigent avec Swâmi Prajnânpad dont elle a suivi l’enseignement.

     

    « Que je ne sois plus la proie tout à tour des fantômes du passé

    Et des fantasmes du futur ;

    Que vienne enfin le sacre de l’instant,

    L’immédiateté du présent.

    Tel est mon choix, mon vœu et ma prière.

    Grandi, non s’endormir, s’éveiller et non plus s’affaisser,

    Ni sombrer dans le néant, s’ouvrir au réel

    Et non plus s’enliser dans le sommeil. »

     

    « La beauté est-elle indifféremment en toutes choses ?

    Chacune à la beauté d’être ce qu’elle est :

    Unique dans sa vérité d’être unique

    Et unique participante de l’infini

    Ainsi que toutes les autres choses existantes. »

     

    « Durant mon enfance, les mouvances

    De la lune, reine de la nuit et des marées,

    Ont suscité chez moi bien des émerveillements

    Et m’ont parfois fait danser, seule, en regardant

    Mon ombre sur un mur blanc près du jardin,

    Plus encore me fascinait le spectacle des étoiles filantes

    Et je passais des nuits presque entières à les guetter,

    Pas tant pour les vœux dont elles ont la garde

    Et, dit-on, qu’elles ont le pouvoir d’exaucer,

    Que pour le ballet grandiose qu’elles m’offraient. »

     

    J’espère que ces quelques extraits pas nombreux cette fois ci, vous

     donneront envie de lire ce livre, où elle raconte  l’histoire de sa vie sous forme de poèmes et de vers. Renal

    Anse Mabouya (18)

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