• JE SUIS EN VACANCES

    Assis tout au bord d'un nuage,
    ça fait des jours que je voyage
    et dans mes vagabondages,
    j'ai le vent comme équipage...
    Funambule au fil de l'eau,
    je fais la papote aux oiseaux
    et - il faut ce qu'il faut -
    j'ai mis une plume à mon chapeau.
    J'ai mon chapeau soleil,
    mon écharpe arc-en-ciel,
    j'ai tout oublié, je pense:
    je suis en vacances

    Christian MERVEILLE

     

    dscn1545

    2 commentaires
  • Offert par http://www.nature-et-poesie.fr/fr/accueil.aspx 

     

     

    sous le soleil

    1 commentaire
  • Extraits de « Cahier pratique de Morale »

    Par Jacques Gimard

    (Leçon d’hier pour exercices d’aujourd’hui)

    La clef du bonheur

     

    Le bonheur ne se cueille pas. Il se construit. Voilà la quintessence absolue des leçons de morale.

     

    Le bonheur ne se niche ni dans le regret ni dans le rêve. Il se vit à l'heure présente. Dans les minutes fugaces qu'il faut saisir au vol. Rien d'épicurien dans cet axiome. Pas question de se laisser porter par l'air du temps. Car il faut « choisir sa route » : question de dignité et de libre arbitre ! Rien de contemplatif non plus. Parce que le bonheur s'invente dans l'action, et surtout dans « l'accomplissement de nos devoirs », au service des autres beaucoup plus que pour son petit confort douillet.

     

     

    La clef du bonheur ? Pratiquer la vertu pour élever notre âme. Comme si la morale venait soudain assouvir notre soif d'idéal.

     

     

    « Où donc est le bonheur, non — pas complet - car ce n'est qu'un rêve, mais raisonnable et réalisable ?

     

    - Il est d'abord dans le courage en face de la souffrance inévitable. Si nous supportons bravement le mal, il nous laissera plus forts et plus fiers. Nous pourrons dire : « Je sais ce que c'est ; je suis passé par là ; je n'ai plus peur. »

     

    -  Il est ensuite dans une vie active et complète, qui ne méprise aucun

    plaisir, mais qui sait faire à chacun sa part et préférer ceux qui nous distinguent des bêtes.

     

    - Découvrir et connaître le monde de la terre et des cieux, essayé de le comprendre, voilà déjà un plaisir supérieur.

     

    -  Vivre avec les autres ; s'apercevoir que les gens de notre famille, de notre pays sont nos semblables ; les aider et en être aidés ; les aimer et en être aimés, quelle source inépuisable de joies !

    Source : CRESSO

    IMAGESNMODIFIE 5.jpg


    1 commentaire
  • L'été  (Portugais)

     

    Caresse au petit jour des blés ardents.

    Prépare la semence du soleil.

    Lentement respire chaque grain

    L'azur,

    bleu glacé implacable de l'été.

    Arrache à cette terre sombre un silence écrasant sans larmes, ni formes :

    nulle autre fleur ne peut y fleurir nul autre ne peut y grandir

     

    (Eugenio de Andrade traduction de Fabienne Courtade)

     

    S5000020.JPG

    1 commentaire
  • Prier : Mettez- vous à mon école

     

    Nous avons tous vécu l’expérience de l’école. Or un bon écolier n’est pas nécessairement celui qui immédiatement reçoit de bonnes notes ; c’est le lot de l’élève doué, mais celui-ci peut très bien s’habituer à réussir sans effort. Par contre, il est demandé d’être attentif, consciencieux, même si parfois cela est laborieux. L’effort de l’élève porte sur plusieurs points : l’écoute du maître qui enseigne par la parole et l’exemple ; puis l’apprentissage au travers d’exercices. Ceux-ci doivent être souvent repris, multipliés. Combien d’entre nous ont eu dans leur jeunesse l’impression d’avoir compris une leçon jusqu’au moment où un devoir noté fut un juge impitoyable ! De là, une troisième étape nécessaire à l’apprentissage : la démarche humble de se faire corriger et de demander, si nécessaire, de nouveaux exercices jusqu’à ce que la leçon soit assimilée au point d’être inscrite dans notre nature.

    A l’école de Jésus, nous sommes rarement très doués. Prier c’est lui présenter notre bonne volonté et lui demander de la fortifier. Jésus nous parle, il nous enseigne, il agit de manière exemplaire. Humblement, consciencieusement, je l’écoute et le regarde, je lui demande de me donner l’occasion de l’imiter dans le quotidien. Je viens aussi accueillir sa lumière, seule capable de me révéler mes erreurs, mes blocages, ma paresse… Ainsi peu à peu, j’entre avec lui dans l’attitude filiale. Elle ne peut rester simple théorie mais doit être déployée et assimilée comme expérience.

    (Père Hervé Guillez)

     

    IMAGESNMODIFIE 13 - Copie.jpg

    votre commentaire