• Nous danserons

     

    Nous danserons toutes nos danses,

    Nous chanterons nos chants de joie.

    Et nous crierons notre Espérance,

    Dans les rues et sur les toits.

     

    Et nous prendrons le temps de vivre,

    Et nous prendrons le temps d’aimer,

    Et nous prendrons le temps de dire,

    Nous prendrons le temps de vivre et d’aimer.

     

    Et nous inventerons des fêtes,

    Et nous inventerons nos vies,

    Ouvrons nos portes et nos fenêtres,

    Entrez tous les copains, entrez tous les amis.

     

    Et nous vivrons tout le présent,

    Et nous parlerons au futur.

    Et tout étonnés d’être tant,

    Qui vivent au présent et parlent au futur.

    Jean Claude Gianadda

     

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  • Les cinq éléments sacrés de la nature

     

    Le premier est : La terre.

    La terre est solide, elle a de la substance ; c’est le sol et les rochers. On peut prendre de la terre dans la main. La couleur qui lui est le plus souvent associée est le vieux rouge. En plus d’être un élément en soi, la terre est l’aspect matériel des quatre autres, qu’elle ne peut contenir ou qui peuvent l’altérer d’une manière ou d’une autre.

    Le deuxième est : l’eau.

    L’eau tombe parfois du ciel, reste à la surface de la terre ou coule dessus, ou s’infiltre jusqu’aux grottes souterraines. Elle est parfois absorbée et fait alors partie de la terre. Sa couleur est généralement claire ou bleue, même quand elle paraît boueuse. Quand l’eau est brune, c’est à cause de la couleur de la terre qui s’est mélangée à elle. On peut la voir et la sentir, l’avaler, mais pas la prendre avec les doigts On peut cependant la garder au creux des paumes. L’eau doit toujours être contenue dans quelque chose ; un bol, une outre, votre corps. Le corps a besoin de contenir de l’eau. Toutes les choses vivantes ont besoin d’eau, les plantes comme les animaux.

    Le troisième élément est : Le vent

    Pas plus que l’eau, on ne peut contenir le vent. On ne peut pas non plus le voir mais on peut constater ses effets. Quand le vent s’arrête, on ne le sent plus, mais il peut avoir une telle puissance qu’il déracine les arbres. Quand il souffle fort, il vous empêche d’avancer. Il est partout, y compris dans les plus profondes, même s’il y est généralement immobile. On sait qu’il est présent parce qu’’on peut le faire bouger en agitant quelque chose. Le vent bouge à l’intérieur d’un corps vivant. On le sent quand on prend son souffle ou qu’on le rejette. Le vent est indispensable à la vie. Les humains et les animaux en ont besoin pour vivre. Quand leur souffle s’arrête, on sait qu’ils sont morts

     

    Le quatrième élément : le froid

    Pas plus que le vent, on ne peut saisir ou contenir le froid mais on le sent. Le froid cause des changements, il rend les choses plus dures, plus lentes. Il peut durcir la terre et durcir l’eau, la transformer en glace. La couleur du froid est le clair ou le blanc. Certains disent que c’est le sombre qui produit du froid. Il fait effectivement plus frais quand vient l’obscurité de la nuit. Il peut être utile, si vous mettez de la nourriture dans une fosse froide ou dans l’eau recouverte de glace, le froid l’empêche de pourrir de pourrir. Lorsque le froid s’arrête, les choses claires redeviennent comme avant : la glace redevient eau, par exemple.

    Le cinquième élément : la chaleur

    On ne peut ni saisir ni contenir la chaleur mais on le sent, elle aussi. On sait quand on touche quelque chose de chaud. La chaleur change aussi les choses mais alors que le changement est lent avec le froid, il est rapide avec la chaleur. Le froid épuise la vie, la chaleur la ranime. Le feu et le soleil produisent de la chaleur. La chaleur du soleil amollit la terre durcie par le froid et change la neige en pluie ce qui aide les plantes à pousser. Elle change la glace en eau et la fait couler de nouveau. La couleur de la chaleur est le jaune, souvent mêlé de rouge mais parfois de sombre. La chaleur peut aider le vrai rouge de la vie mais trop de chaleur encourage le sombre qui détruit la vie.

    (Extrait du livre de Jean Auel « Le pays des grottes sacrées »)

     

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  • Testament

    En passant de la vie humaine à trépas, 
    Que laisserais-je comme trace de pas ?   
    Le monde ici bas sera-t-il meilleur ? 
    Les hommes auront-ils un peu plus de cœur ?

    Se donneront-ils tous enfin la main 
    Pour aider les plus pauvres parmi les humains ?
    Verra-t-on le vrai sens du mot solidarité ? 
    Si l'un a mal, souffrance pour toute l'humanité.

    On serre les coudes pour apporter soulagement 
    À la multitude qui baigne dans les tourments. 
    Les hommes vivront-ils plus de quiétude et de paix ? 
    Leurs désirs moins égoïstes, presque parfaits ?

    Y aura-t-il entre les peuples plus de justice, 
    Moins de querelles et moins de préjudices ? 
    Tous les hommes et les femmes de la terre 
    Éteindront-ils à jamais les feux de la guerre ?

    Aurais-je laissé à une chaleureuse postérité 
    Qui distribue aux proches joies et félicité ? 
    Sourires, amitié, partage et amour,  
    Plus on donne, plus on reçoit en retour.

    Feront-ils partie des courantes attitudes 
    Et seront-ils des hommes la bonne habitude ? 
    Et y aura-t-il pour le Créateur plus de connaissance ? 
    Pour ses dons et sa grâce, plus de reconnaissance ?

    Mon frère et ma sœur seront-ils plus heureux 
    Avec leur vie comblée de moments joyeux ? 
    Y aura-t-il dans le monde moins de pauvreté 
    Et de misère, beaucoup plus de générosité ?

    La chanson " Quand les hommes vivront d'amour " 
    Deviendra-t-elle réalité de jour en jour ? 
    Voilà ce qu'au monde de laisser est mon rêve 
    Tandis que je vieillis et que ma vie se parachève.

    Si chacun avait en tête un tel testament,
    La terre s'embellirait, car se serait plus charmant. 
    Il ferait merveilleux de vivre en ce monde 
    Où joie, entraide et partage surabondent.

    Le quotidien de tous les peuples de la planète 
    Et chaque jour donne occasion de faire la fête, 
    Car entre les personnes plus de fraternité 
    Tous étant frères et sœurs de l'humanité.

    Richard Langlois, 2006

     

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  • Un après-midi avec Dieu

     

    Il était une fois un petit garçon qui voulait rencontrer Dieu.  Comme il savait que ce serait un long voyage pour se rendre à Sa maison, il remplit sa valise de petits gâteaux et de six bouteilles de limonade, et il se mit en route.

    Trois pâtés de maison plus loin, il vit une vieille dame.  Assise dans le parc, elle fixait quelques pigeons.  Le garçon s'assit près d'elle et ouvrit sa valise.  Il s'apprêtait à prendre une limonade lorsqu'il remarqua l'air affamé de la vieille dame.  Il lui offrit donc un gâteau.  Elle accepta avec reconnaissance et lui sourit.  Son sourire était si joli que le garçon voulut le voir encore.  Il lui offrit donc une limonade.  Elle lui sourit de nouveau.  Le garçon était ravi!  Ils restèrent ainsi tout l'après-midi à manger, sans dire un seul mot.

    Lorsque le soir tomba, le garçon se rendit compte qu'il était très fatigué et se leva pour partir.  Cependant, au bout de quelques pas à peine, il se retourna, courut vers la vieille dame et la serra dans ses bras.  Elle lui fit alors son plus beau sourire.

    Peu de temps après, lorsque le garçon franchit la porte de sa maison, son regard joyeux étonna sa mère.  Elle lui demanda: « Qu'as-tu fait aujourd'hui qui te rende si heureux?»  Il répondit: «J'ai déjeuné avec Dieu. » Mais avant que sa mère puisse répondre, il ajouta: «Tu sais, elle a le plus merveilleux des sourires!»

    Entretemps, la vieille dame, rayonnante de joie elle aussi, retourna chez elle.  Frappé de l'expression paisible qu'elle arborait, son fils lui demanda: « Maman, qu'as-tu fait aujourd'hui qui te rende si heureuse? »  Elle répondit: «Au parc, j'ai mangé des gâteaux avec Dieu.»  Mais avant que son fils puisse répondre, elle ajouta: «Tu sais, il est beaucoup plus jeune que je ne le croyais.»

    Julie A. Manhan

     Merci à

    www.legrenierdebibiane.com/trouvailles/textes/sommaire.html

     

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