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Le pouvoir de grandir
J'ai le pouvoir de rire et celui de pleurer.
J'ai le pouvoir de dire le fond de ma pensée.
J'ai le pouvoir de changer ma propre destinée.
Mais je n'ai pas le pouvoir de revenir sur le passé.
Ni celui de prévoir tout ce qui va m'arriver.J'avance pas à pas vers un monde
que je ne choisirai grâce à mes rêves, mes désirs et mes réalités.
En sachant que mon corps peut se limiter.Mais je n'oublie pas que plus que j'avancerai
plus je m'éveillerai et plus je grandirai.Alors je cesse d'avancer en regardant derrière moi.
Et je fais rejaillir, avec intensité,
toutes les qualités de mon moi.Et j'accepte en toute honnêteté
d'être un être imparfait.Chantal Pineault (Québec)
Trouvé sur le blog de Kriss http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com/
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Je t’attendais
On m'avait pourtant prévenu qu'elle viendrait.
Puis, un bon matin, il y a bien quelques années, j'ai senti son souffle.
Elle était là, dans mon dos,
m'enlaçait tout doucement de ses grands bras
tout en m'enveloppant dans son manteau moelleux.Seul, devant mon miroir,
j'ai levé les yeux et je l'ai enfin aperçue.
Ses petits yeux bleus, myopes,
probablement charmeurs autrefois,
étaient partiellement cachés par d'étranges lunettes grises.
Autour d'eux cherchait à se camoufler tant bien que mal
l'arnaque de sa vie, ses rides.
Une cicatrice à la lèvre supérieure lui rappelait sans nul doute
l'exubérance de sa jeunesse.
Ses cheveux, blanchis par un quelconque processus biologique,
qu'elle seule devait connaître,
dégarnissaient de plus en plus sa tête.
Sur son front et dans son cou,
les plis se multipliaient, signes évidents d'une grande sagesse.
Enfin, la peau striée de ses mains meurtries, devenues tremblantes,
ne parvenaient plus à dissimuler le labeur de sa vie.Malgré tout, elle me fascinait.
Son sourire moqueur et la naïveté de son regard enfantin l'embellissaient.
Le temps ne semblait plus pressé.
Sa joie de vivre se lisait sur ses traits
comme si elle goûtait à chaque instant qui passait.
Elle paraissait tellement heureuse...
J'ai penché doucement la tête, baissé les yeux.
La vieillesse, timidement,
s'excusa de son intrusion dans mon existence et,
par peur de me perdre,
me pressa tout contre elle.Claude Duplessis
Hull-Outaouais
Source: la revue de l'A.R.E.Q.Merci à
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Pour gagner le rivage
Pour gagner le rivage
Vole, vole, l’oiseau,
Ne perd pas ton courage,
Va plus loin, va plus haut.
Va au bout de tes rêves
Au fond de l’aujourd’hui.
C’est lorsque l’on s’élève
Qu’on élève là vie.
Va rejoindre la ronde
De ceux qui donnent tout.
On transforme le monde
En aimant comme un fou.
Va avec ton histoire
Ose porter ton nom.
Va et sache que croire
C’est vivre ces questions.
Va choisir la confiance
Au cœur de l’ouragan.
Que le mot “ Espérance ”
Ne soit pas un slogan.
Jean Claude Gianadda
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L’Accueil
Il est facile de sourire
Quand le cœur a envie de rire.
Il est facile d’écouter
Quand notre esprit est libéré
Il est facile de conseiller
Quand nos soucis sont éloignés.
Mais C’est plus dur
Quand notre cœur est triste,
Quand notre esprit est perturbé,
Quand nos soucis nous emprisonnent ;
Alors, Il faut quand même,
Sourire,
Écouter,
Conseiller.
Car ceux qui viennent vers nous,
Ont besoin de nous,
Ont besoin de notre sourire,
De notre écoute, de nos conseils.
Alors on met de côté,
Nos tristesses,
Nos problèmes,
Nos soucis,
Et avec tout notre cœur,
Avec toute notre foi,
On se rend disponible,
On devient Accueillant !
Nicole (Juillet 2011)
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Nul besoins de discours
Nul besoin de discours pour attendre l’aurore
Il suffit d’être là, une lampe allumée.
Un regard plein d’amour, est bien plus grand encore
Sans un mot pour bâtir : je serai Charpentier.
À trop parler d’amour
On en oublie d’aimer.
À trop parler d’amour
On en oublie d’aimer.
Nul besoin de discours pour découvrir l’étoile
Pour ensemble marcher vers le même sommet.
Nul besoin de discours pour hisser la Grand Voile
Pour devenir Marin, pour oser, pour rêver.
Nul besoin de discours pour dissiper l’orage
Quand le silence est d’or tous les mots sont surfaits.
Que serait une vie, sans actes et sans courage
Pour t’offrir mille fleurs je serai Jardinier.
À trop parler d’été
On oublie le soleil.
À trop parler d’été
On oublie le soleil.
À trop parler,
À trop parler,
À trop parler,
On en oublie de VIVRE…
Jean Claude Gianadda
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