• Lettre de Jésus 


     

    Salut! 

    Je voulais absolument t'écrire 

    Pour te dire combien je t'aime et que je t'ai à cœur. 

    Hier, je t'ai vu marcher avec des amis 

    Et je t'ai fait un coucher de soleil pour terminer ta journée 

    Je t'ai soufflé une fraîche brise pour te rafraîchir, 

    Je t'ai attendu, mais tu n'as jamais répondu... 

    J'ai simplement continué de t'aimer. 

     

    Pendant ton sommeil, j'ai fait paraître 

    La lumière de la lune sur ton visage 

    Pour te toucher les joues, 

    Comme tellement de larmes les ont touchées. 

    Pourquoi n'as-tu pas pensé que c'était moi ? 

     

    Tôt le matin, j'ai fait exploser un lever de soleil brillant pour toi 

    Mais tu t'es réveillé tard 

    Et tu t'es dépêché pour aller travailler. 

    Et tu n'as rien remarqué... 

     

    J'ai essayé de te montrer mon existence 

    Au travers de la verdure et du ciel bleu, 

    J'ai soufflé mon amour au travers des grands arbres 

    Au travers des couleurs de toutes les fleurs. 

    Je désire te parler au travers des grandes chutes d'eau 

    Et je t'envoie des chants d'amour 

    Par les oiseaux qui chantent pour toi. 

     

    Je te réchauffe avec le vêtement de mon soleil 

    Et le parfum de l'air qui vient du doux encens de la nature. 

    Mon amour pour toi est plus profond que l'océan 

    Et plus grand que le besoin de ton cœur. 

    Si seulement, tu pouvais réaliser 

    combien je m'intéresse à toi.. 

     

    Dieu, Mon Père, t'envoie cet amour 

    J'aimerais tellement que tu le rencontres. 

    Alors, s'il te plaît, appelle-moi bientôt 

    Peu importe le temps que cela prendra, 

    J'attendrai parce que je t'aime... 

     

    Jésus 

     

     


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  • Une voix simple et claire

     

     

    Chacun sait qu’il a en lui une voix qui parle,

    Une voix simple et claire

    Qu’il étouffe trop souvent

    Parce qu’elle est exigeante, nette comme une ligne droite.

     

    Cette voix, cette source qu’on obstrue,

    C’est elle qui dit le juste,

    Elle qui nous donne les moyens

    D’atteindre l’équilibre et la libération de soi ;

    Mais nous avons peur d’être nous-mêmes.

     

    Quand l’homme s’est révélé à lui-même,

    Quand l’homme a écouté une fois la source qui est en lui,

    Qui peut dire jusqu’où il s’élèvera ?

     

    Il faut se donner des projets qui vous grandissent.

    Des projets qui tendent la vie vers le haut,

    Qui obligent à choisir la cime plutôt que le fossé.

    Des projets généreux qui font la vie généreuse

    Et qui permettent à la vie de l’homme

    De se déployer, de s’élever.

     

     Martin Gray

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  •  

    L'éléphant et les quatre aveugles

     

    Il y avait autrefois à Bénarès un Roi très sage. Il convoqua un jour dans son palais quatre aveugles de naissance. Puis il fait introduire un éléphant dans la grande salle du trône.

    Il dit alors aux aveugles :

    - vous allez toucher cette grosse chose et me dire ce que c'est.

    Le premier toucha la queue et dit :

    - Bien sûr, c'est une corde !

    Le deuxième toucha la trompe et déclara avec assurance

    - C'est un serpent !

    Le troisième toucha une patte et affirma sereinement :

    - C'est de toute évidence un tronc de bananier !

    Le quatrième toucha le ventre et s'exclama :

    Mais c'est une barrique !

    Et ils se mirent à se disputer et à en venir aux mains...

    L'insensé ne perçoit qu'une part des choses. Seul le sage connaît le tout. Ouvre ton esprit et ton cœur à la paix ! Et la paix règnera sur la terre

     

    d’un apologue hindou

     

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  • Parabole de Chine

     

    LAO TSEU voyageait un jour avec ses disciples. Ils rencontrèrent des bûcherons qui venaient d'abattre tous les arbres d'un bois, à l'exception d'un seul. L'arbre qui avait échappé au massacre était immense, si grand qu'une foule pouvait s'asseoir à son ombre. Lao Tseu envoya ses disciples s'enquérir de la raison du privilège accordé à cet arbre. Les bûcherons expliquèrent qu'il ne valait rien. Il était inutilisable en menuiserie, son tronc et ses branches étant trop noueux. Comme combustible il était également sans intérêt, en brûlant il dégageait une fumée qui irritait les yeux. Voilà pourquoi nul ne se donnait la peine de le couper.

      Cela amusa beaucoup Lao Tseu.

    - Soyez comme cet arbre, dit-il a ses disciples. Ne cherchez pas les performances exceptionnelles. Si vous êtes utiles, on vous abattra et vous servirez de mobilier dans la maison de quelqu'un d'autre. Si vous êtes beau, on vous achètera comme élément décoratif. Suivez l'exemple de cet arbre. N'ayez aucune utilité particulière. Vous grandirez en paix et un jour des milliers de personnes savoureront l'ombre que vous projetterez...

     


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  • EXTRAIT DU LIVRE « MON TESTAMENT SPIRITUEL » DE SŒUR EMMANUELLE 

      

     Il nous appartient de préserver le monde dans lequel Dieu nous a placés. Nous avons la responsabilité de notre environnement terrestre et de notre santé. L'intelligence prodigieuse de l'être humain travaille à améliorer sans cesse les conditions matérielles de la vie. Au lieu de fuir nos devoirs humains au nom de la promesse du royaume, sachons, nous impliquer afin de promouvoir la justice. Les actes bons et justes que nous posons représentent le Christ vivant en nous. Ils sont annonciateurs de la résurrection avec Lui dans la gloire. 

      

    La prière est la forme de communication sans doute la plus intense avec les êtres chers disparus. La prière nous révèle que nous ne sommes pas séparés. 

     

    Dans toute chose humaine, dans toute détresse, si abyssale soit-elle, il ne faut jamais oublier qu'il y a toujours un côté positif. Si celui ou celle qui souffre dans sa chair pouvait communier tous les jours à la souffrance du Christ, il comprendrait que, dans l'épreuve terrible qu'il subit, il y a une grâce cachée. Qui sait ? Peut-être que ces personnes plus accablées que la moyenne pourraient écrire des livres extraordinaires, dans la mesure où elles ont conservé leur lucidité et un moyen de communiquer. Elles deviendraient ainsi une lumière et une espérance pour des millions d'êtres humains.

     

     

     

    Nous sommes fait pour tomber par terre et, toujours, dans la lutte nous grandir puis finir par nous relever.

     

     

    Si Dieu permet la guerre, la violence et la mort, c'est qu'il a voulu donner à l’homme le cadeau le plus merveilleux, la liberté. Dieu a préféré que nous ne soyons pas des robots appliqués à faire le bien. Il n'y a aucune valeur à agir ainsi, l’essentiel  est de marcher dans le chemin direct qui est celui de Dieu.

     

    Le cœur humain est un lac jonché de feuilles. On ne connaît de son cœur qu’une poignée de feuilles mortes déposées en surface, en ignorant qu’au fond du lac gisent en profusion les richesses d’une vie cachée !  Une vie insoupçonnable, si l’on s’arrête aux apparences. (Henri Bergson)

     

    La vérité est dans le cœur, l’homme  de bonne volonté est celui qui sait aimer.

     

    On transforme sa douleur lorsque, au lieu de rester enfermé dans sa souffrance, on arrive à en sortir pour pénétrer dans la souffrance des autres.

     

    Dans la religion chrétienne, on ne dit pas que Dieu supprime la souffrance. 

     

    La souffrance fait partie de la vie. Elle vient parfois du manque d'amour. Si tous les hommes s'aimaient, la terre serait un paradis. Dans la mesure où l'on s'aime, la vie est un chant de joie. Si l'on se hait, la vie est un enfer,

     

    La meilleure manière d’enrichir l’autre est de l’aider à découvrir ses trésors cachés qu’il ignore.  Nous sommes riches de richesses inouïes, Le drame est que bien souvent notre vie passe sans que nous en devenions conscients.

     

    Je n’avais  pas de richesses matérielles  à distribuer autour de moi, car je n'en  possède pas. Mais j'ai tenté de rendre les autres! Riches d'une richesse inestimable, la richesse de leur propre humanité.

     

    Ainsi avons-nous grandi ensemble en humanité, car en les enrichissant, ils m'ont en retour enrichie. Nous   avons   partagé   l'essentiel   pris dans le meilleur de nous-mêmes.

     

    La paix est l’éclat du cœur qui réussit à apaiser les vieilles haines, à pardonner dans la joie de se rendre accueillant à autrui. Dans l’accomplissement de la paix, l’anxiété du lendemain s’évanouit. On vogue sur la paix, comme sur une mer calmée par la tempête.

     

    Notre drame humain, c’est que nous ne voyons pas ce qui est présent sous nos yeux. Et nous allons chercher bien loin, sans le trouver, ce qui est à portée de nos regards, à portée de nos mains. Ce qui est proche reste invisible- parce qu’il est proche.

     

    « Fends le cœur de l’homme, tu y trouveras un soleil. » (Shabistari)

     

    Dieu ne peut supprimer nos souffrances, mais il nous aide à marcher. Cela se passe dans les profondeurs qui sont hors du sensible.

     

    Le dénuement matériel permet parfois de creuser les richesses incroyables du cœur. Un cœur de pauvre peut être si riche qu’il débordera d’une richesse spirituelle de valeur incomparable.

     

    On l'oublie trop souvent — on peut donner non seulement ce que l'on a, mais aussi ce que l'on est.

     

    Quand je suis arrivée au bidonville, je n'avais rien à donner. J'étais sans le sou. Les médias ne me connaissaient pas et ne s'intéressaient pas à moi. Je n'avais pas d'argent à distribuer. Je n'étais ni médecin, ni infirmière. Je parlais mal l'arabe et j'avais déjà soixante-deux ans.

     

    J'ai appris moi aussi la richesse de la pauvreté.

     

    J'ai compris que, faute de pouvoir donner ce que j’avais, je pouvais donner ce que j'étais. Donner le meilleur de moi-même tel qu'il s'exprimait dans la prière, dans la relation à Dieu.

     

    Il y a une profondeur incroyable dans un tel don de soi.

    Quand on croit qu'on n'a rien à donner, on se trompe,

    On peut encore donner ce que l'on est.

     

     

     

    La joie rend léger.

    La joie donne envie de danser.

    Quand on a trop de soucis dans le cœur, le cœur est lourd.

     

    On doit en passer aussi par là. C'est évident. Mais il faut savoir se détacher de ce qui est trop pesant et qui nous entraîne vers le désespoir.

     

    Je veux toujours semer de la joie autour de moi, offrir à l'autre ce qui ne meurt pas, l'aider à s'épanouir dans le laps de temps si court de nos vies.

    Tout passe et le plaisir ne dure pas.


     

    L’humanité avance en passant par des cataclysmes épouvantables. Pourtant, à mon sens, le bien dépasse le mal. Notre compréhension de ces évènements est déformée, comme je l’ai souvent dénoncé, par la présentation de l’actualité dans les médias. La presse montre le mal. Comme ont coutume de le dire les journalistes, le public ne s’intéresse qu’aux trains qui déraillent, pas à ceux qui arrivent à l’heure.

     

    J’ai vu la guerre. J’ai vu la famine. Partout, dans ces circonstances tragiques, j’ai vu aussi des hommes et des femmes extraordinaires qui donnaient leur vie.

     

    Ce n'était pas une question de religion. Cet héroïsme venait directement du cœur. Non, le monde n'est pas méchant. Il y a du bon et il y a du mauvais. Certains laissent se développer davantage l'amour et le partage. D'autres pensent d'abord à eux, et à eux seuls. Pour réussir à tout prix, ils n'hésitent pas à écraser les autres, à mentir, voler ou trahir. C'est le monde de la corruption.


     

    Je vois la lumière dans le monde. Plutôt que de me lamenter parce que tout va mal et de m’en affliger, je prends le parti de m’arrêter sur cette lumière. Je la regarde quand elle illumine le visage des gens et leur cœur.

     

    Trop de personnes sont plongés dans la détresse et ne lèvent par les yeux vers la lumière.


     

    La souffrance  une arme terrible, à double tranchant. Elle   peut   nous   sanctifier   mais également nous rendre plus durs, mauvais et méchants. Celui qui a trop souffert   fait souvent souffrir les autres. Lorsque la souffrance est assumée avec le Christ, elle se transforme.

     

    Le   regard   sur  la  croix  ouvre  notre cœur, nous permet de mieux comprendre souffrance autour de nous.


     

    Dans certains cas, la souffrance nous plus rend plus humains.

    Mais la souffrance risque aussi de nous déshumaniser.

    Elle révolte celui qui ne comprend pas pourquoi il souffre. Alors il se détache de la source de vie, il se recroqueville sur lui-même et sa vie devient une source de douleur. Il est prisonnier de sa souffrance.


     

    Quand on ferme son cœur à l’autre, on entre dans l’obscurité. On détruit en soi la paix profonde, cette paix qui est le signe le plus fort de la présence de l’esprit de bonté en nous. Dès que l’on se fâche avec quelqu’un, la paix disparaît dans le cœur.

     

     

    La source du vrai bonheur est proche, dans notre cœur.

    Pourquoi chercher au loin ce qui nous appartient déjà ?

    Pourquoi vouloir acquérir ce qui noua a été donné à profusion ?

    Il faut avoir vécu et être passé par la souffrance pour comprendre cela et revenir à la simplicité de l'essentiel.


     

    La prière donne de la force, elle crée une relation directe, silencieusement qui, jour après jour, allie la joie à la force. Parce que, aider l’autre, courir vers l’autre, sourire à l’autre, sont une source de joie extraordinaire.

     

    Le cœur humain se comble seulement dans une relation très simple, très fraternelle et très vraie. Dans un bidonville, on ne porte pas de masque. On ne cache pas ses sentiments. Les  relations  sont naturelles,   franches, fraternelles   et   foncièrement   solidaires. On ne survit d'ailleurs que grâce à la solidarité. Si un soir on manque d'eau, on va chez la voisine qui offrira le reste de sa cruche.

     

     

    Si des parents meurent, les voisins prennent les enfants à charge. La nature fait que l'homme est le frère de l'homme. Quand on laisse tomber le superficiel que parfois la civilisation développe excessivement, on arrive dans les profondeurs les plus secrètes et on découvre une fraternité très simple. On ne s'embarrasse pas de grands discours mais on vit la fraternité.

     

     


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