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  • Extraits du livre « Les merveilleuses mères veilleuses »

    De François Garagnon

     

     

    Quelque chose se passe en elle, qui ne saurait se passer d'elle, qu'elle ne saurait décrire. Et ce quelque chose, c'est quelqu'un. Le rendez-vous auquel est conviée la mère n'est pas un lieu, c'est une personne. Quelqu'un que l'amour va révéler, mettre à jour. Quelqu'un qu'elle ne connaît pas encore, dont elle ne sait rien et qui, cependant, lui devient plus intime que tout ce qui jusqu'alors composait sa vie.

     

    Quand on parle de celle qui donne la vie, on pense naturellement à la mère. Quand on parle de celui qui donne la vie, on pense naturellement à Dieu. La mère et le ciel si intimement proches, abolissant l'espace entre l'ici-bas et l'au-delà, au point qu'on ne sait plus trop où finit le consentement de l'un et où commence la grâce de l'autre. Sans elle, sans Lui, qui au juste donnerait le jour, mettrait la vie au monde?

     

    Le sourire permet toujours de passer de l'autre côté, de traverser le flot de la solitude sans risque de sombrer, d'aborder l'autre sans frapper à la porte. Le sourire est accueil, partage et rencontre. Célébration de l'instant et consécration de la relation. C'est le sésame de toute communion, de toute conversion du cœur aussi, le mot de passe informulé grâce auquel est pourtant clairement signifié: ouvre-toi. Ce qui revient à dire, pour celui qui reste sur le seuil: ouvre-moi.

    Les merveilleuses mères veilleuses (2)

     
            


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  • Extraits du livre « Les merveilleuses mères veilleuses »

    De François Garagnon

     

    Résumé :

    Pari insensé ou sentimentalisme excessif ? François Garagnon voit dans le geste infime  de la mère qui veille, quelque chose de plus  conséquent, pour l'avenir de l'humanité, que les décisions des puissants qui gouvernent la  marche du monde. Car c'est à partir de cette  inclination infiniment tendre et protectrice  enfouie dans un instinct millénaire, qu'un petit  d'homme trouvera, plus tard, assez de points d'appui et d'envol pour laisser au monde son  empreinte et transformer le hasard en destin.  La femme qui porte fruit, qui donne la vie puis en prend soin, est presque malgré elle dépositaire du mystère des origines, d'une sorte de  chant inaugural sans cesse recommencé qui  laisse entrevoir une perfection et une pureté qui ne sont pas de ce monde. À "celles qui donnent la vie", l'auteur rend un hommage discret par petites touches délicates et légères, jusqu'à cette poésie mystique qui, au
    lieu de terminer le livre, l'ouvre sur un cantique, un éclat de lumière, une chanson de ciel.

     

    Les lendemains qui chantent, c’est aux mères qu’on les doit. Leur amour si humble, qui se croit impuissant ou moins incapables de changer le cours des évènements, c’est ce souffle chargé de tant d’heures de patience, de larmes et de sourires, qui pousse la frêle embarcation vers la terre promise et rend la traversée possible.

     

    Elle  est le premier visage du monde. Celui que l'on découvre en arrivant au monde. La tendresse y coule à flot comme une source de lumière dont la prodigalité jaillit derrière le rideau des cils. Quand le visage s'approche, on reçoit ensoleillement du regard tout rayonnant d'une joie secrètement butinée dans la grande ruche de l'invisible et qui est comme un nectar de vie.

     

    Elle est le premier "je t'aime" murmuré à  notre oreille, ce serment de l'âme qui est aussi serrement du cœur, tant s'y résume de manière radicale l'universel élan de la condition humaine : aimer et être aimé.

     

    Les merveilleuses mères veilleuses (1)


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  • Extraits du livre « Pensées positives « 

    présenté par Nicole Masson

     

    En entendant une porte grincer, l’optimiste pense qu’elle s’ouvre et le pessimiste qu’elle se ferme. (Matthieu Ricard)

     

    Chacun possède un trésor. Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question. (Tagore)

     

    Cherche la beauté, la vérité, l’excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d’être à même d’accueillir celles des autres. (Tagore)

    L’être humain à deux grands problèmes : le premier est de savoir quand commencer, le seconde de savoir quand s’arrêter. ( Coelho)

     

    Délaisse les grandes routes, prends les sentiers. (Pythagore)


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