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  • Fête africaine

     

    Sur le chemin de latérite

    S’envole

    La poussière amarante.

     

    Sur le chemin de latérite

    Face à la termitière,

    Le baobab du vieux sage.

     

    En bordure du village,

    Un flamboyant

    Drapé de grappes corail.

     

    Résonnent trompes et tambours,

    S’élèvent les voix,,

    Masques et danseurs tournoient.

     

    Rolande Causse

    Fête africaine


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  • Citations extraites du livre : Une idée écolo par jour.

    De Janine Casevecchie

    «  Sous les fleurs de cerisier grouille et fourmille l’humanité. » (Kobayashi) 

     

    « La relation existant entre l’humanité et la nature doit être faite de respect et d’amour, non de domination. » (René Dubos) 

     

    « Nul n’a reçu de la nature le droit de la détruire. » (Nicolas Hulot) 

     

     « Tout ce qui est selon la nature est digne d’estime. » (Cicéron)

     

    « Nous devons nous débarrasser de cette superstition bizarre qui nous fait croire que l’espèce humaine a le droit particulier d’exploiter perpétuellement la planète à la seule fin de satisfaire ses besoins égoïstes. » (Karan Singh) 

     

    « Nul n’est besoin de faire de la Terre un paradis : elle en est un. A nous de nous adapter pour l’habiter. » (Henry Miller) 

     

    « Le poisson ne voit pas l’hameçon, il ne voit que l’appât. L’homme ne voit pas le péril, il ne voit que le profit. » (Proverbe Mandchou) 

     


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    Alexandre Jollien, philosophe.


     

    Je pratique tous les jours la méditation zen qui m'aide à me dépouiller des représentations que je nourris à l'endroit de Dieu. Et pour parler avec les mots de saint Jean de la Croix, je dirais que le zen m'aide à me rapprocher de la foi, en ce sens qu'il fait tomber la nuit sur quelques-unes de mes projections. Pour moi, croire en Dieu, c'est avant tout être ouvert au mystère, oser le grand saut qui consiste à faire confiance à la Providence.

     

    La prière, pour moi, exige d'abord une mise à nu, un dépouillement. Prier, me semble-t-il, c'est d'abord écouter. Nous avons trop souvent tendance à parler, à monologuer, à meubler. Prier, c'est peut-être descendre au fond du fond dans le silence. Dès lors, en quittant nos repères, nos réflexes, nos habitudes, une force discrète peut naître qui nous aide à nous jeter dans l'existence sans vouloir tout maîtriser, sans vouloir tout comprendre. L'abandon, c'est d'abord tout mettre en œuvre pour accomplir, seconde après seconde, ce que l'on croit au plus profond de soi être la volonté de Dieu et réaliser qu'ultimement, les résultats de nos actions ne dépendent pas que de nous. Je pense que c'est cela l'apprentissage de «l'abandon».

     

    Dans ma chambre, j'ai noté sur le mur une phrase de Jean XXIII qui conseille en substance d'accomplir chaque action, aussi petite soit-elle, comme si le Seigneur nous avait mis au monde uniquement pour bien faire cette action et qu'à son bon accomplissement était attachée notre sanctification. Jean XXIII m'aide donc à considérer comme sacré chacun de mes gestes, chacune de mes rencontres. Je pense que c'est cela, précisément, être présent à la vie.    

     

    Extrait de Panorama, septembre 2012. Propos recueillis par Anne Ricou.

    La méditation.

    Vitrail de l'église du Vieux Saint Ouen


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  • Matin de l’origine

     

    Matin de l’origine, or du commencement !

    La lumière éblouie mange les éléments ;

    Colombe sur le toit du premier jour, elle ose

    Picorer l’univers où ses pattes se posent.

     

    Tout est là endormi. Tout à l’avance existe.

    Le soleil sort d’un fruit dans la nuit qui résiste.

    En silence la vie s’édifie sur le Verbe.

    Et déjà des brebis paissent des songes d’herbe.

     

    L’air médite. Le feu imagine l’espace.

    En l’eau vient se mirer une ébauche de face.

    L’argile sent des doigts en elle qui pénètrent

    Comme pour façonner les courbes nues d’un être.

     

    Tout est désir de naître et tout naît de l’échange

    Des éléments épris qui, entre eux, se mélangent ;

    Goute à goutte le feu pleut, l’eau se change en flamme :

    La matière se meut, la Vie enfante l’âme !

     

    Marc ALYN

     

    Matin de l’origine

    Image : https://pixabay.com


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