• Extraits du livre : « Graines de sens »

    52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »

    D’Olivier Clerc

    La philosophie de l’arbre : être un lien vivant entre le ciel et la terre.

     

    Un arbre se compose de trois parties: les racines qui plongent dans la terre, le tronc qui en émerge, duquel jaillissent - pour terminer - les branches qui se déploient dans le ciel. Un pluriel, un singulier, suivi d’un nouveau pluriel. Le tronc unique de l’arbre relie la multiplicité des racines à la pluralité des branches : il est comme un lien vivant entre deux infinis, celui de la terre et celui du ciel. La culture moderne nous a coupés de nos racines qu’il nous faut désormais retrouver: c’est notre lien non seulement aux générations passées, à toute notre lignée familiale et humaine, mais aussi aux animaux, aux végétaux et finalement à la Terre-Mère tout entière. C’est là que sont notre ancrage et notre assise. L’écologie, depuis quelques décennies, vise précisément à recréer ce lien.

    Cette culture nous a également coupés de nos branches qu’il importe maintenant de redéployer: notre aptitude innée à nous relier à la lumière, à la chaleur et la force vitale du soleil, notre capacité à nous « brancher » sur telles fréquences de pensée, à puiser très haut l’inspiration, les idées, pour ensuite les incarner et les concrétiser dans la matière. Le renouveau spirituel auquel on assiste depuis un certain temps favorise ce déploiement sous de multiples formes.

    Il n’y a pas d’avenir pour les hommes-troncs: coupés trop longtemps du ciel et de la terre, ils ne survivront pas.

     

    L’époque nous invite à retrouver notre pleine dimension, à devenir comme les arbres des liens vivants et conscients entre le ciel et la terre, afin de matérialiser le spirituel et de spiritualiser la matière.

     

    La philosophie de l’arbre : être un lien vivant entre le ciel et la terre.

    Bretagne octobre 2016


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  • Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. »

    De Laurent Gounelle

    Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. »

    « On appelle ego cette représentation que l’on a de soi-même, cette construction mentale autour de l’idée que l’on se fait de soi-même. Une fausse identité qui, d'une certaine façon, fait écran à notre vraie nature. Et pourtant, nous nous accrochons à elle et sommes prêts à tout pour la défendre. L’ego est un peu comme une partie de nous qui prendrait le pouvoir, s’exprimerait à notre place, verrait et entendrait à notre place, et surtout voudrait exister de plus en plus en nous. »

     

    « L’ego est fondamentalement le fruit de la peur : peur de ne pas être assez, de ne pas avoir de valeur, notamment aux yeux des autres. Or les peurs infondées sont typiquement le produit d’un processus mental. Et ce sont aussi nos pensées qui nous amènent à nous prendre pour ce que nous ne sommes pas : le mental pousse l’ego à endosser des rôles. Le mental cultive l’ego. »

     

    « Le désir dans les spiritualités orientales renvoie à l’ego : c’est l’ego qui désire un objet, une promotion, plus d’argent ou je ne sais quoi encore. Parce qu’avec l’objet du désir, l’ego ambitionne toujours de se renforcer, se valoriser. A travers ce qu’on désire, on cherche inconsciemment à accroître notre identité ou plutôt notre sentiment d’identité. Il faut dire qu’on tend à être confus sur qui on est, donc on ne sait pas trop comment être plus soi-même. On désire alors des choses pour tenter d’exister un peu plus grâce à elles. Quand vous désirez un vêtement, une voiture ou n’importe quoi d’autre, vous croyez inconsciemment que ce vêtement, cette voiture va ajouter quelque chose à qui vous êtes, va vous rendre spécial, intéressant, va vous apporter de la valeur. Bref, va renforcer votre identité. C’est une illusion, bien sûr, et les spiritualités orientales comme le taoïsme, le bouddhisme ou l’hindouisme invitent à se libérer des désirs. »

     

    Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. »(3)


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  • Citations extraites du livre : 365 douceurs de l’âme

    De Nathy Labell

    365 douceurs de l’âme (16)

    Être optimiste nous aide à tenir bon, malgré la tempête, là où nous serions littéralement balayés. Quand nous sommes optimistes, nous arrivons à trouver cette ultime force qui nous permet de tenir debout.

     

    Sourire ou rire ne veut pas forcément dire que nous avons la vie facile, que nous n’avons pas de problèmes, que nous avons une vie parfaite. Cela peut tout simplement souligner que nous nous concentrons sur ce qu’il y a de meilleur. Orienter notre énergie vers ce qui fonctionne est bien plus profitable que rester axé sur ce qui ne marche pas.  Le sourire, le rire permettent de supporter l’insupportable. De plus, sourire redonne de la force et de l’énergie. Nous devrions donc sourire plus souvent.

     

    Quoi que tu veuilles, sème-le puis lâche prise sur le résultat. Fais confiance à la vie et tout se déroulera au mieux. Quand tu plantes une fleur, il ne te viendrait pas à l’idée de la déterrer pour voir si elle pousse vraiment. Il en va de même pour ce que sèmes. Tant que tu as semé, tu es sûr de récolter en temps voulu, peu importe en combien de temps.

    365 douceurs de l’âme (16)

    Forêt de Brocéliande, octobre 2016


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  • Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. »

    De Laurent Gounelle

    Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. » (2)

    « Parfois, les propos de Jésus semblaient faire écho à ceux de

    Lao-Tseu, comme s’il lui répondait :

    Lao-Tseu : Mon cœur est celui d’un simple d’esprit...

    Jésus : Heureux les pauvres en esprit.

     

    À d’autres moments, leurs paroles étaient tout à fait similaires :

    Lao-Tseu : Quand le saint homme a tout donné, il possède encore plus.

    Jésus : Donnez, il vous sera rendu au centuple.

     

    Même les propos les plus incompréhensibles, les plus inacceptables, étaient très voisins :

    Lao-Tseu : Prendre sur soi les souillures du royaume [...], c’est être le roi du monde.

    Jésus : Heureux serez-vous si les hommes vous accablent de leur mépris.

     

    Parfois le vocabulaire était différent, mais les idées bien les mêmes :

    Lao-Tseu : Le saint homme n’a d’autres désirs que d’être sans désir.

    Jésus : Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation.

     

    On retrouvait le même appel à l’humilité :

    Lao-Tseu : Celui qui se met en vue reste obscur. Celui qui est satisfait de lui n’est pas estimé.

    Jésus : si je me glorifie moi même, ma foi n’est rien.

     

    Lao-Tseu : Se mettant à la dernière place, le saint homme se trouve à la première. [...] Celui qui est fort et grand est dans une position inférieure.

    Jésus : Quiconque s’élève sera abaissé.

     

    Tous deux regrettaient la difficulté de mettre en œuvre leurs idées :

    Lao-tseu : Mes préceptes sont très faciles à comprendre, très faciles à suivre, mais le monde ne peut les comprendre ni les suivre.

    Jésus : Pourquoi m’appelez-vous «Seigneur, Seigneur ! » et ne faites-vous pas ce que je dis ?

     

    Tous les deux alertaient du risque de l’obsession matérielle...

    Lao-tseu : Il n’est pas de pire calamité que le désir de posséder.

    Jésus : Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu !

     

    ... avec parfois des métaphores très proches, des mots très voisins :

    Lao-tseu : Une salle remplie d'or et de joyaux ne peut être gardée. S'enorgueillir parce que l’on est comblé de richesses et d'honneurs, attire sur soi l’infortune. Lorsque l’œuvre utile est accomplie et qu’apparaît la renommée, que la personne s’efface : c’est la Voie du Ciel.

    Jésus : Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

     

    Extraits du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi. » (2)

    Agia Napa Cathedral  de Limassol Chypre, novembre 2016


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