• « Souvent, nous cherchons les mots qu'il faut dire, le geste qu'il faut faire, l'attitude qu'il faudrait avoir... Et comme d'habitude, nous compliquons beaucoup trop la situation, au lieu de laisser agir notre bienheureuse spontanéité ! Nous dépensons beaucoup de mots dont nous pourrions faire l'économie, nous croyons utile de nous justifier ou de pérorer sans que la situation le nécessite, alors qu'il suffit parfois d'un sourire pour dénouer un problème, dédramatiser une circonstance, évacuer une peur ou créer une connivence. Le sourire est perpétuellement à notre disposition, nous en connaissons le pouvoir, et cependant nous en faisons un usage extrêmement modeste. Pourquoi ? Pourquoi avoir un tel trésor en soi, et peiner si souvent à en trouver la clé ? Peut-être parce que ce trésor n'est accessible que si nous sommes ouverts, souples d'esprit, prompts à la bienveillance, animés par l'élan fraternel. Guy de Larigaudie s'exclamait fort justement : « Savoir sourire : quelle force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de

    rayonnement ! »

     

    « En éludant la confrontation, la douceur triomphe sans combattre ; elle rappelle que la vraie victoire, c'est l'unité dans la paix. La magnanimité qui l'accompagne en fait une qualité noble et rare qui désempare la violence, apaise et réconcilie. La douceur autorise ce que la tolérance ne parvient pas à réaliser : les conditions de la bienveillance et de la fraternité. »

     


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  • LE COEUR

    Mon cœur tendu de lierre odorant et de treilles,
    Vous êtes un jardin où les quatre saisons
    Tenant du buis nouveau, des grappes de groseilles
    Et des pommes de pin, dansent sur le gazon…
    - Sous les poiriers noueux couverts de feuilles vives
    Vous êtes le coteau qui regarde la mer,
    Ivre d'ouïr chanter, quand le matin arrive,
    La cigale collée au brin de menthe amer.
    - Vous êtes un vallon escarpé ; la nature
    Tapisse votre espace et votre profondeur
    De mousse délicate et de fraîche verdure.
    - Vous êtes dans votre humble et pastorale odeur
    Le verger fleurissant et le gai pâturage
    Où les joyeux troupeaux et les pigeons dolents
    Broutent le chèvrefeuille ou lissent leur plumage.
    - Et vous êtes aussi, cœur grave et violent,
    La chaude, spacieuse et prudente demeure
    Pleine de vins, de miel, de farine et de riz,
    Ouverte au bon parfum des saisons et des heures,
    Où la tendresse humaine habite et se nourrit…

    Anna de NOAILLES  (1876 - 1933)


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  • « La liberté intérieure est un idéal à conquérir, qui  ne dépend pas de la société environnante, mais de soi. »

    (Héli de Saint Marc)<o:p></o:p>

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    « Il n’y a pas de bonne pensées si elle ne s’exprime pas dans par une parole, pas une bonne parole si elle ne se traduit pas par un acte. »(Gk Chesterton)<o:p></o:p>

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    « A tous, la vie donne tout, mais la plupart l’ignorent. » (Jorge Luis Borges)<o:p></o:p>

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    « Le monde entier n’est qu’un amas de clefs et une collection de serrures. » (Michel Tournier)<o:p></o:p>

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    « Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité. » (Albert Einstein)<o:p></o:p>

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    « Gardons en nous ce trésor inestimable qui nous vient de l’enfance et grâce auquel nous savons que les seules choses qui comptent sont celles qu’on ne compte pas, et les seules choses qui durent sont celle que notre sensibilité endure. » (François Garagnon)<o:p></o:p>

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    « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. »<o:p></o:p>

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    « Être un homme c’est bien. Mais il y a mieux : être humain (Jules Romain) »<o:p></o:p>

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    « Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire. » (Mère Teresa)

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  • « Nous avons en nous une balance extraordinairement sensible nous permettant de jauger très précisément le bien et le mal, et qui s'appelle la conscience. Cette jauge de précision nous permet d'accéder au sentiment irréductible de vérité, qui ne souffre d'aucun relativisme ni d'aucune subjectivité. En d'autres termes, nous savons toujours en nous où se situe la vérité. Ce qui nous en détourne, ce sont nos étranges cœurs et le jeu de nos humeurs. C'est ainsi qu'il nous arrive plus souvent qu'on n'oserait se l'avouer de savoir ce qu'il faudrait faire, et de nous refuser à le faire, comme par esprit de contradiction et par je-ne-sais quel tentation maligne de se dérober aux évidences. N'est-ce pas là un jeu puéril qui nous éloigne de la quiétude qu'autorisent des relations humaines harmonieuses, lorsque notre intuition devine la réaction juste, le geste juste, l'attitude qu'il faut au moment où il le faut ? Écoutons en nous la petite voix de la conscience, avec docilité et sans nous agacer de l'omniprésente primauté de sa raison, accordons-lui l'importance qu'elle mérite sans lui laisser chiper la parole par la voix arrogante de notre moi impérieux... »

    « Si l'on vous demandait de citer quelques qualités liées à l'altruisme, il est probable que vous ne songerez nullement à mentionner celle-ci qui est pourtant la plus belle : l'acte de présence.

    L'attention que nous portons à ce que nous faisons, à ce que nous vivons, à ce que nous écoutons et partageons... L'attention à l'autre - que ce soit l'inconnu dans la rue, le collègue de travail ou l'âme sœur... L'attention à la résonance en nous de tout ce que nous expérimentons... voilà probablement ce qui souffre le plus de déficit dans "cette civilisation de hâte et de solitude", selon la formule d'Olivier Clément. Dans ce contexte, l'acte de présence est un privilège. Être présent, non pas de manière distraite, habituée ou accaparée par mille préoccupations personnelles, mais dans l'idée d'être vraiment présent, c'est-à-dire vide de toute détermination, librement accessible à l'instant et à l'autre, dans une écoute désirante, précise et précieuse, comme si le temps n'était plus à compter mais à donner... Essayez de rendre visite à un malade ou une personne âgée dans cette prédisposition là : votre plus beau cadeau, ce sera l'offrande de votre temps. Pas de don plus mémorable en effet que cet acte de présence discret, silencieux, totalement dévoué à l'instant et à l'autre, qui exalte la relation humaine dans ce qu'elle a de plus pur, d'inoubliable. »

     


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    Un endroit cher à mon cœur

     

    Un jour sur ma route, j’ai découvert, un endroit,

    Au joli nom de  « Philo !!! »

    Un endroit où dansent les mots.

    Un endroit où j’ai découvert des « z’amis »

    On y trouve un beau jardin, où demeurent de belles fleurs.

    Une « Rose » aux Pétales délicates, un cœur sur la main,

    Une « Anémone », avec toujours un sourire, un mot, un réconfort,

    On y trouve, de la bonne humeur, des idées, des avis, différents,

    De l’humour, des caractères différents, des sensibilités,

    Tout cela faisant la richesse de cet endroit.

    Il y a toujours, une douce « Brumes », qui plane sur le jardin,

    Une Brumes, d’une grande sagesse, positive, coquine,

    Qui nous emmène loin avec de belles histoires.

    On y rencontre un gentil « Canard » ! Toujours là, avec sa bonne humeur, et son humour.

    Dans ce jardin, se promène aussi un  « Prince du désert »

    Au détour d’un chemin, on aperçoit un « Loup »

    qui vient nous faire coucou, de temps en temps,

    Apportant un peu de science, et de découverte.

    Pour rêver, pour remplir mon cœur de paix

    Un poète  qui nous comble par ses « Rimes »

    Nous fait partir vers des horizons, de douceur.

    Toujours là, gardiennes, du forum, un cœur tendre,

    Surveillant que cet endroit reste un lieu de détente,

    Deux charmantes filles, qui sans elles, il n’y aurait

    Pas eu cet endroit cher à mon cœur.

    Quand elle vient nous voir avec pleins d’idées, et de beaux textes,

    Notre « Dom », est aussi dans ce bel endroit.

    Un endroit, où se trouve un jardin, remplis de « Z’amis »,

    Un endroit ouvert, à tous ceux qui ont de l’amitié,

    De la bonne humeur, du respect, et des idées.

    Si vous passez par là, prenez le temps, de vous arrêter,

    Lisez, écouter, regarder, vous y découvrirez

    L’Amitié avec un grand A

     

    Nicole (Mai 2009)

     

     


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