• Pensées revigorantes (3)

    « Au lieu de cette piètre justification destinée à masquer nos manquements : "Je n'ai pas eu le temps", nous devrions plutôt avoir le courage de cet aveu : "Je n'ai  pas pris le temps"...

    Prendre son temps, cela consiste à "se laisser vivre", mais pas au sens où nous l'entendons habituellement. En réalité, il s'agit de laisser vivre en soi ses : aspirations, ses élans et ses désirs les plus essentiels. | Et au lieu de considérer le temps comme l'ennemi de nos projets, le laisser venir à nous comme un précieux allié. Car « ce n'est point le temps qui manque, c'est nous qui lui manquons »...

     

    « L'homme pauvre, soutenait Sénèque, ce n'est pas celui qui n'a rien, c'est celui qui envie ». Car tout manque a qui tout fait envie. Descartes surenchérissait : « II n'y a aucun vice qui nuise tant à la félicité des hommes que celui de l'envie». Gémir en revendications et récriminations de toutes sortes est la spécificité moderne de ceux qui ont tout pour être heureux... et qui se paient le luxe de ne pas l'être ! Le bonheur est d'abord pureté du regard et simplicité du cœur : ne pas s'attarder sur ce qui nous manque, mais jouir de ce que l'on a ; ne pas gaspiller son temps à critiquer autrui, la société, ou les temps présents, mais considérer les chances qui nous sont offertes ici et maintenant et que nous auraient tant envié nos ancêtres, qui devaient faire tellement avec si peu !

     

    « On ne perd jamais son temps à mettre de la joie dans sa manière de vivre, d’agir et s’ouvrir au monde. Comme l’a dit fort justement un humoriste, mieux vaut être un imbécile heureux qu’un imbécile malheureux !. »<

    (François Garagnon)

     

     

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