• Pensées revigorantes (15)

    «  Le courage est toujours un acquiescement aux forces de vie, une manière d’épouser son destin pour le meilleur et pour le pire, et c’est pourquoi il est toujours accompagné de ferveur ou de joie. Parce qu’il célèbre les noces du désir et de l’action. »

     

    « II convient de distinguer la solitude en tant qu'isolement et la solitude en tant que quête intérieure. La solitude du désespéré, et la solitude du contemplatif. La "grande solitude intérieure" qu'évoqué Rilke avec insistance dans ses écrits, est une solitude bénéfique car c'est une solitude d'approfondissement de soi, en ce sens qu'elle permet de devenir ce que l'on est. La recherche de sa propre vérité passe toujours par les effets conjugués de la solitude et du silence. Les retraites loin du monde et du bruit les "ressourcements" que nous voulons vivre comme des ruptures de rythme par rapport à l'ordinaire de nos jours, n'ont-pas d'autre sens. Il est des choses que rien ni personne ne peut nous apporter, des choses tout à fait du dedans, qui appartiennent à notre stricte intimité. Et Si les relations humaines, qui nous offrent cette immense richesse de nous sentir reliés, peuvent ensuite nous ouvrir à d'autres horizons, c'est d'abord dans un seul à seul "habité", que nous pouvons espérer trouver a clé qui ouvrent nos portes fermées. C'est au cœur de ces déserts intérieurs où nous pensons que rien ne se passe, que tout se dénoue soudain. Le vide que nous creusons en nous est destiné à être comblé par cette plénitude à laquelle nous aspirons si ardemment. »

     

    « La vie est comme une pièce de monnaie : si vous voulez le côté pile, il faut accepter le côté face aussi.

     

    La vie est comme une montagne ; le chemin qui mène au sommet est tantôt sombre et tantôt ensoleillé. Mais quand on arrive en haut, le panorama apparaît dans toute sa superbe.

     

    La vie est un enchevêtrement inextricable de bien et de mal, tout comme la lumière est inséparable de l’ombre, et l’espérance est inséparable de la crainte.

     

    La vie est comme un paysage ; qu’il soit baigné de pluie ou de soleil, c’est toujours le même paysage.

     

    La vie est comme une route qui monte et qui descend, qui a des hauts et des bas, des raccourcis et des longueurs, qui tantôt exige des efforts, tantôt permet de se laisser aller en roue libre.

     

    Tout recto a son verso, tout endroit a son envers, tout être a son versant obscur et son versant lumineux

    Aussi, ne nous affligeons pas de cette alternance naturelle des choses : apprenons à aimer le doux et le dur, le sucré et le salé, le petit et le grand, les tribulations et les faveurs du sort, ce qui est immédiat et ce qui demande du temps. »(François Garagnon)

    Pensées revigorantes (15)


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