• Extraits du livre : « Graines de sens »

    52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »

    D’Olivier Clerc

    Métaphores pour cultiver son jardin intérieur (Pousse de soja :  Une leçon de droiture)

    Pousse de soja :

    Une leçon de droiture

     

    Savez-vous pourquoi les graines de soja que l’on fait germer chez soi poussent généralement entortillées sur elles- mêmes, alors que celles que l’on trouve dans le commerce sont bien droites, tendues, et d’apparence plus tonique? Il y a une astuce !

    En effet, la clé, pour obtenir le même résultat chez vous, consiste à poser une planche surmontée d’un bon poids par-dessus les graines à germer, après les avoir étalées bien à plat sur un linge humide. Pour croître, celles-ci vont désormais devoir pousser contre la lourde résistance de la planche (d’où leur nom de pousses de soja, sans doute!). Ce faisant, elles vont à leur tour grandir fortes et droites.

     

    Dans notre existence à nous, vous l’avez sans doute observé sur vous-même ou dans votre entourage, c’est également la confrontation à des difficultés et des épreuves qui nous contraint à faire des efforts pour y résister. Ce refus de se laisser écraser par la pression extérieure et ce déploiement de toutes nos ressources intérieures nous aident à devenir des êtres « droits », forts, verticalistes

    Alors, quand les temps sont durs, quand les difficultés s’accumulent et nous pèsent, plutôt que de maudire le sort, d’en vouloir aux autres, à la vie ou au ciel, autant apprendre à utiliser ces circonstances comme des occasions de nous renforcer et, en suivant l’exemple des vaillantes pousses de soja, de tendre toujours plus résolument vers le haut, vers la lumière!

    Métaphores pour cultiver son jardin intérieur (Pousse de soja :  Une leçon de droiture)

     


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  • Extraits du livre : « Graines de sens »

    52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »

    D’Olivier Clerc

    Pollutions intérieures

    Un élément pour purifier les trois autres.

     

    Dans la nature, on peut polluer la terre et les sols. Il est également possible de polluer l’eau, les rivières et les océans. Enfin, la pollution peut aussi contaminer l’air et l’atmosphère. Ces trois types de pollution sont observables par n’importe qui aujourd’hui: elles sont devenues un sujet de préoccupation majeur. Les trois éléments de base ont leurs équivalents en nous, connus des sages et des poètes: ce sont le corps (la terre), le cœur (l’eau) et l’intellect (l’air).

    Ces trois dimensions de notre être subissent également des pollutions correspondantes:

    des toxines s’accumulent dans le corps, dues à notre façon de nous nourrir et de nous soigner;

    des émotions négatives obstruent et encrassent par moments le cœur, par manque d’hygiène émotionnelle;

    de sombres pensées obscurcissent parfois notre mental, qui est également saturé jour après jour d’informations négatives.

    Il reste toutefois un quatrième élément, le plus mystérieux de tous: le feu. Chose intéressante: on ne peut pas polluer cet élément-là. Au contraire, même: c’est souvent le feu qui permet de dépolluer les trois autres en brûlant leurs scories, afin de leur restituer leur pureté originelle.

    Dans toutes les traditions, le feu est un symbole de l’esprit, comme en témoignent les bougies qu’on allume dans les lieux de culte. En nous, le feu correspond à notre dimension spirituelle, à notre étincelle divine.

    En intensifiant ce feu intérieur, nous pouvons également parvenir à purifier progressivement les trois autres niveaux de notre être.

     

    Œuvrez chaque jour à insuffler plus de spiritualité dans votre vie, avec la méthode ou la voie qui vous convient, et ce feu intérieur croissant dépolluera progressivement tout en vous: il vous fera don d’un mental éclairé, d’un cœur chaleureux et d’un corps débordant de force et de vie.

     

    Métaphores pour cultiver son jardin intérieur ( Pollutions intérieures  Un élément pour purifier les trois autres.)

     


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  • Extraits du livre : « Graines de sens »

    52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »

    D’Olivier Clerc

    Cicatriser son cœur : La voie royale du pardon.

     

    Si vous êtes victime d’une agression entraînant une blessure physique, et que celle-ci est superficielle, votre corps sera capable de cicatriser pratiquement tout seul. En revanche, si la blessure est plus grave ou plus profonde, vous irez voir un médecin pour vous faire recoudre ou plâtrer. Jamais il ne vous viendrait à l’idée d’attendre que votre agresseur en personne revienne vous désinfecter et vous recoudre. En outre, aller chez le médecin ne vous empêchera pas d’aller ensuite à la police. Guérir votre corps est une chose; porter plainte contre l’agresseur en est une autre, et vous ne les confondez pas. Alors, pourquoi tomber dans cette confusion quand c’est notre cœur qui est blessé, cette fois? Pourquoi s’imaginer que seul notre agresseur a la capacité de nous guérir? Pourquoi lier notre guérison à son comportement à lui? C’est pourtant ce que l’on fait quand on s’imagine ne pas pouvoir se soigner tant qu’il ne nous aura pas demandé pardon et n’aura pas réparé ce qui peut l’être.

    Il en va des blessures du cœur comme de celles du corps: on peut en guérir seul ou avec l’aide d’un tiers, indépendamment de ce que fera ou non l’agresseur. La cicatrisation du cœur porte un nom: le pardon. Le pardon est la guérison des blessures du cœur. Il nous guérit de ces maladies qu’engendre le poison de la rancune, de la haine, de la rage sourde ou de l’envie de vengeance.

    Il existe aujourd’hui diverses approches pour réussir à soigner les blessures de son cœur, que l’on peut mettre en œuvre seul ou en groupe, selon les cas. Il y a plusieurs chemins possibles vers la guérison: personne n’est condamné à subir ou à souffrir passivement.

     

    Vous pouvez atteindre le pardon et cicatriser: cette décision ne dépend que de vous. Parallèlement, vous pourrez aussi déposer plainte ou demander réparation: mais vous le ferez le cœur en paix, si vous avez réussi à faire œuvre de pardon auparavant. Au tribunal, vous irez alors chercher justice et non vengeance. Et vous serez libre.


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  • Extraits du livre : « Graines de sens »

    52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »

    D’Olivier Clerc

    Les trois petits cochons : la symbolique intérieure

     

    Comme de nombreux contes, l’histoire des Trois Petits Cochons peut se lire comme une intéressante métaphore de notre fonctionnement intérieur. Le chiffre trois symbolise souvent les trois dimensions de base de l’être humain: physique, émotionnelle et mentale (comme pour les trois grandes tentations de Jésus - dans le désert, sur le temple et en haut de la montagne - par exemple).

     

    Le premier petit cochon qui construit sa maison en paille correspond à celui qui bâtit sa vie sur un savoir purement abstrait, non validé par l’expérience. La construction intellectuelle qui en résulte ne pèse pas lourd par rapport à la réalité concrète. Ainsi, lorsque les épreuves et les coups durs arrivent (alias le Grand Méchant Loup), sa maison de paille ne résiste pas à la confrontation à la réalité. Tout son univers intérieur s’effondre.

     

     Le deuxième petit cochon, dont la maison est en bois, correspond à celui qui fonde sa vie sur son ressenti, sur son cœur et ses croyances : c’est déjà plus dense, comme l’eau est plus dense que l’air.

    Mais avec le temps, le Grand Méchant Loup finit aussi par en venir à bout.

     

    Enfin, le dernier petit cochon, à la maison en briques, est celui qui bâtit son existence sur du vécu, sur ses propres expériences, sur des connaissances qu’il a personnellement vérifiées et validées. La connaissance est le savoir incarné. Le vécu a une densité que n’ont ni la croyance, ni le savoir abstrait. Ainsi, quand viennent les épreuves, certes ça secoue, mais cela tient bon.

     

    Notez pour finir que, dans cette maison en briques, il y a même une cheminée dont le feu - symbole universel de l’énergie spirituelle - vient à bout de tout méchant loup qui tenterait de s’y glisser !

    Au-delà du vécu, de la croyance et du savoir, la conscience spirituelle est la seule ressource fiable pour contrer toute forme d’adversité.

     

    Les trois petits cochons : la symbolique intérieure


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  • Extraits du livre : « Graines de sens »

    52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »

    D’Olivier Clerc

    Mental 2.0 : faites les dernières mises à jour !

     

    Lorsque l’on possède un GPS, il est nécessaire d’en télécharger régulièrement les mises à jour. Si vous ne le faites pas, un écart se creusera entre les cartes enregistrées dans votre appareil et la réalité du terrain qu’elles sont censées afficher. Telle route, tels pont, tunnel ou sens unique n’y seront pas indiqués; à l’inverse, d’autres y figureront peut-être... qui auront été supprimés et n’existent plus depuis votre dernière mise à jour. Vous risquez alors de choisir un itinéraire impossible, voire d’avoir un accident, si vous ne vous fiez qu’à l’image périmée qui s’affiche sur votre écran. En vous aussi, vous avez l’équivalent d’un GPS. C’est votre intellect. Y sont stockées des milliers de « cartes » de la réalité, c’est-à-dire des représentations de ce que sont les autres — votre conjoint, vos enfants, vos collègues, etc. — mais aussi de vous-même, du monde... de tout! Ces cartes mentales (ou clichés, si vous voulez) sont parfois très anciennes: on s’est fait une idée de telle personne rencontrée il y a dix ans... et l’on est resté fixé sur cette image, alors que la personne a beaucoup changé depuis. La carte ne correspond plus du tout à la réalité. Parfois, on est tellement convaincu de connaître les gens qui nous entourent qu’on en oublie de vérifier régulièrement ce qu’ils sont devenus, ici, maintenant.

    On se fie à des représentations passées, à des cartes périmées, plus ou moins fausses. Il nous arrive même de faire davantage confiance à nos vieux clichés mentaux qu’à la personne en chair et en os qu’on a sous les yeux: un comble ! Pour éviter ce dangereux décalage et tous les problèmes qu’il engendre, faites des « mises à jour » régulières de vos cartes mentales. Prenez le temps de regarder la réalité telle qu’elle est aujourd’hui, de voir les choses et les gens comme ils sont dans l’instant présent: peut-être sont-ils très différents de l’ancienne version que vous avez gardée en mémoire.

     

     


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