• Le chemin du pays où rien n'est impossible

    Le chemin du pays où rien n'est impossible

     

    Le chemin du pays où rien n'est impossible

    C'est moi qui ai choisi ce chemin difficile.

    Aujourd'hui je m'arrête à deux pas du ravin

    À regarder le vide avec un air tranquille,

    Et si je n'ai pas peur, c'est de tenir ta main.

    Je n'ai plus qu'à marcher vers l'étape suivante

    En mettant tout mon cœur à trouver le sentier

    De plus en plus étroit, de plus en plus en pente,

    Et qui déjà serpente au milieu de l'été.

     

    Tu m'as tenu la main jusqu'à ce coin tranquille

    Où nous avons posé nos valises et nos cœurs.

    Il me faut repartir vers les rues de la ville

    Et porter des nouvelles au miroir du bonheur.

    J'en ai rempli ma vie depuis que tu existes,

    Et j'ai tari mes larmes au creux de ton regard.

    J'ai découvert la peur de t'avoir rendue triste

    Et l'infinie fierté de te rendre l'espoir.

     

     

    Me revoilà debout, je marche, je décolle

    Et je plane au dessus des fenêtres allumées,

    Des cheminées qui fument et des préaux d'école,

    Et déjà ma raison s'endort à poings fermés.

    Un paysage entier couvert de feuilles mortes

    Avec une barrière dans une forêt,

    Quatre maisons de planches où s'ouvrent quatre portes,

    Au dedans la pénombre a gardé son secret.

     

    Des voix qui se répondent, étouffées par l'automne,

    En un concert bizarre où les cris des oiseaux,

    Tous les secrets échos dont la forêt résonne

    Ont mêlé leur silence au murmure de l'eau.

    Si je traverse encore les secrets de la bible

    Et l'écorce du temps jusqu'au cœur de la vie,

    J'irai jusqu'au pays où rien n'est impossible,

    Et j'en rapporterai ce qui te manque ici

     

    Yves Duteil

     

    Hautes Pyrénées, aout 2016


  • Commentaires

    1
    Lundi 23 Octobre 2017 à 10:48

    Encore un superbe texte que je ne connaissais pas. Merci du partage.

    Bonne semaine Renal

      • Lundi 23 Octobre 2017 à 13:02

        Merci Pestoune.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :