« L’œil, c’est notre point faible à tous. Qu’est-ce que nous remarquons en premier chez une personne ? Ses défauts ? Ses qualités ? Cherchons-nous à la mettre en valeur ou à la dénigrer ? Il est facile de regarder de travers, de grossir un détail... Quel regard portons-nous sur ceux qui font la manche ? Sur ceux qui font les quatre cent coups ? Sur ceux qui s'habillent différemment ? Sur les personnes avec un handicap visible ? Sur ceux qui consomment trop d'alcool, de tabac,...

Mais notre œil peut être aussi notre force. Un simple regard peut élever l'autre, le grandir, le réconforter. Il peut exprimer de l’encouragement, du pardon, de l'indulgence, de l'affection, de l’intérêt Ouvrons l'œil ! Et le bon !

Ayons le bon coup d'œil !

Tenons au bonheur des autres comme à la prunelle de nos yeux !"

« Que peut-il se produire quand deux personnes parfaites se rencontrent ? C’est comme deux boules de billard : elles arrivent, elles se rencontrent, se choquent et s’écartent. S’il n’y a pas un minimum de vulnérabilité, une brèche quelque part, une brèche assumée, alors nous pouvons être parfait, nous ne communiquons rien. Si Jésus parle de perfection, s’il invite à la perfection, ce n’est pas du tout de cet ordre là… Nous devenons « communicants » par nos côtés fragiles. Le problème est que nous cherchons toujours à cacher ces côtés-là. Dieu peut faire des merveilles avec nos fissures. »