• EXTRAIT DU LIVRE PREDECATION DANS MA PAROISSE JOSEPH DE MIJOLLA

    EXTRAIT DU LIVRE PREDECATION DANS MA PAROISSE  JOSEPH DE MIJOLLA

     

    Le mystère de Dieu

     

     Dieu est autre de tout. Aussi, pour le prier, il lut se placer au bord du tout, se mettre à la fenêtre du tout  aller au désert, sur la montagne, se tourner vers le ciel, entrer dans la solitude pour trouver la porte de sortie de soi.

     

    Connaître dieu

     

    « Nous aussi, j'en suis sûr, nous avons une expérience Dieu. Peut-être y sommes-nous trop peu attentifs. Nous la vivons dans la prière, quand la parole de  Dieu nous touche, quand nous disons à Dieu un « oui »en  paroles et en actes, quand Dieu nous montre son amour dont les autres nous aiment et nous pardonnent.. »

     

    « Je suis sûr que, tous, vous avez l'expérience Dieu, de son amour pour vous, de votre amour pour lui Essayez d'y penser, de le dire, de l'écrire, d'en faire voir! « Magnificat ». C'est le plus précieux de votre foi. Plus  précieux que tout savoir. »

     

    «  Enfin, si vous voulez témoigner du Christ, il faut : savoir parler de lui et du peuple de Dieu avec son histoire. Vous me direz : « Mais c'est notre vie qui en parle ». C'est vrai Mais notre vie, pleine de belles choses, est pleine aussi de limites et de péchés. Il faut savoir parler de Dieu et de ses relations avec son peuple pour que nos amis puissent croire avec nous. » 

    La création

     

    « Et si tout à coup je me rappelle que cet univers est rempli d'aspects chaotiques, de malfaçons, j'éprouve un désarroi. Mais je crois quand même. Je crois malgré le mal. Je crois que cet univers existe par la bienveillance merveilleuse de Dieu. Et le mal sera guéri, résorbé, vaincu. Et si je crois cela, c'est à cause de tout ce que le peuple Dieu m'a fait comprendre, et, en particulier, Jésus : C'est là que j'ai trouvé la vérité de l'homme. »

     

    « L’homme est appelé à devenir humain d’abord par l’orientation et la libération de sa liberté. Aucun artifice ne pourra nous dispenser de cette aventure. »

     

    « Puisque notre liberté est création de Dieu, don de la dignité de sujet, alors Dieu ne veut pas nous conditionner, vous savez bien qu'une liberté ne peut être éveillée que par le respect, par l'amour, par la parole (même si elle doit quelquefois se faire véhémente) et par le don de soi pour  que vive l'autre car une liberté ne peut répondre que utilement. »

     

    « Même si elle est blessée et défigurée par le mal, la Création demeure comme le fond de notre être. »

     

    « La vie spirituelle n'est pas une autre vie, comme une  vie intérieure qui nous protégerait des chocs de la vie  extérieure, mais c'est notre vie humaine vécue autrement en  amitié avec Dieu, grâce à l'Esprit Saint ; »

     

    « Pourtant, même quand le malheur me ferme la bouche, je crois de tout mon être que l'amour créateur de Dieu est plus solide et plus profond que tous les séismes et que toute la vase de la vie. Et je redis les mots que la foi m'a donnés : « Je crois en toi, mon Dieu, créateur du ciel et de la terre. Béni sois-tu, Seigneur, de m'avoir créé ».

     

    Le mystère du Mal

     

     Ce n’est pas la souffrance qui sauve, mais c’est l’amour. L’amour nous montre sa vérité quand il affronte le mal. Alors la souffrance traversée devient la mesure de l’amour.

     

    « Les croyants ont cherché les sources de ce mal.ils ont appris à comprendre que la source principale, incontournable c'est le cœur des hommes et que c'est aussi la cristallisation du mal jusque dans des habitudes, des lois, institutions qui engendre le péché (des structures de péchés comme disait Jean-Paul II). »

     

     

    « La vraie façon d’aborder le mystère du mal, ce n’est  pas de l’expliquer. C’est de le traverser par la foi en Dieu, puis de l’affronter et de le combattre. »

     

    Les sacrements

     

    « Dans la partie les Sacrements j’ai beaucoup aimé quand tu compare L’église à une maman, c’est beau je trouve, et vrai !!! »

      

    La Vierge Marie

     

    «  La Vierge Marie, en premier, a cru, espérer, aimé pour tous ; nous sommes tous les enfants de sa foi, de son espérance et de son amour. Avec elle, nous complétons tous dans notre chair la passion de Jésus pour son corps qui est l'Eglise et, par là, nous devenons « membres les uns des autres »

     

    Parce que, nous aussi sommes, à notre petite place serviteurs quelconques, coopérateurs et médiateurs dans la  grande œuvre du salut. »

    « La femme, en sa féminité, est celle qui dit « oui » à l’enfant qui s'annonce. Avant l'homme, et plus que l'homme, elle lui donne l'hospitalité de son ventre et de sa tendresse. Elle dit « oui » à sa venue au monde. Et chaque être humain qu'il soit homme ou femme - sait bien à quel point il est redevable de cet accueil à celle qui l'a mis au monde. »

     

    « La femme, parce qu'elle a porté un enfant dans son ventre, dans sa communication, est aussi celle qui doit le laisser  partir, le sevrer, le confier à l'école, le laisser faire es bêtises, le laisser se marier, prendre un métier. Et il faut maintenir, quoi qu'il arrive, une maison ouverte. À cause de cela, les femmes savent d'instinct, mieux que les hommes, que les relations humaines ne sont pas d'abord un problème à régler, des lois à édicter, mais une communication  à cultiver. »

     

    Eléments d’une morale chrétienne

     

    « La  loi, si belle soit-elle, peut tuer la liberté; La liberté peut s'aliéner dans l'obsession de la loi. Il faut que tout soit précédé et porté par la chaleur d'un amour.

     

    {Parents, vous en avez l'expérience dans l'éducation de vos enfants), celui de nos frères et surtout celui de notre Créateur. Vous vous souvenez que les commandements sont ponctués par « Je suis le Seigneur » : « Tu ne tueras pas, je suis le Seigneur ; tu ne blesseras pas  ton esclave, je suis le Seigneur !

     

    » La loi morale nous tourne irrésistiblement vers Meu de qui elle procède et qui nous aime. Elle consiste à pré de notre vie humaine une action de grâce au Créateur nous aime et veut notre bonheur. Elle est une complicité l'affection avec Lui. » On t'a fait savoir, ô homme, ce qui est  bien : rien d'autre que de chercher la justice, d'aimer avec tendresse et de marcher humblement avec ton Dieu. »

     

    « La loi morale dessine un chemin d’action de grâce que nous pouvons vivre avec confiance et courage, avec le secours du sacrement de la confession et de l’accompagnement spirituel. »

     

    «  Pour nous aussi, la vie est souvent faite de choses que nous  n'avons pas décidées nous-mêmes, de défis, de bonheurs , d'épreuves qui nous viennent ou des événements, ou d'autrui, ou d'on ne sait où. Que la Vierge Marie nous donne cette humble et courageuse volonté de correspondre l'amour de Dieu, dans ce qui relève de nos décisions et notre créativité, mais aussi dans ce que la vie propose même impose à notre consentement. »

    « On ne peut faire la volonté de Dieu et devenir humain si on n’est pas attentif de tout son cœur à écouter la parole de Dieu, d’où qu’elle vienne (de l’Ecriture, de la voix de l’Eglise, d’autrui ou de notre conscience). »

     

    La vérité

     

    « Chacun est libre, mais que la liberté est une grâce et un combat : elle ne grandit que orientée vers le bien, sinon elle se dégrade. »

     

    « La vérité est souvent, dans le cœur d’un enfant ou d’un adulte, la confiance première en laquelle s’ouvre, pour toute une vie, l’exploration du monde et le bonheur d’y cheminer ».

     

    « Prier en vérité, grâce à l'Esprit, c'est s'attacher] pas à des formules, à des lieux, à des dévotions ni livres (qui peuvent néanmoins nous provoquer, nous introduire  nous aider), mais c'est s'attacher à Dieu, à Dieu seul toute notre cœur. Dans le silence et l'humilité, lui dire amour et encore plus écouter le sien, chercher sa volonté pour y correspondre ; nous mettre à sa disposition condition et sans mesure. »

                                 

    « La liberté, ce n'est pas de faire n'importe quoi. C'est venir à faire ce qui au fond travaille notre conscience :

     

    - suivre par amour le chemin des commandements : des Béatitudes ;

    - gérer nos biens avec sagesse, justice et partage ;

    - respecter autrui, pardonner ;

    - garder clairs nos cœurs et nos corps ;

    - aimer le monde car Dieu l'aime ;

    - aimer particulièrement ceux qu'il nous a confiés dans  l'engagement du mariage, de la vie religieuse, de la responsabilité pastorale. »

     
     

    L’eucharistie, repas du Seigneur

     

     « C'est en parlant à quelqu'un, qu'on reconnaît valeur de son existence. C'est en lui parlant qu'on se livre à lui jusqu'à la confidence, jusqu'à la demande, jusqu’au pardon sollicité ou reçu. La parole est l'acte le plus élémentaire  de reconnaissance d'autrui, de louange, de bienveillance. C'est un acte sacrificiel décisif. (Si vous ne nous  croyez pas, essayez de n'adresser la parole à personne pendant un repas de fête. Vous verrez les dégâts !). Cette assemblée parle, écoute, prie. Et, à certains moments, la voix fait  comme un feu d'artifice pour dire la louange, le merci, demande et encore la louange ; quant au chant, il dilate parole. »

     

    « Dans l'eucharistie, nous venons dire merci à Dieu, Cette louange nous unit. Mais nous avons tant de blessures et de duretés en nous et entre nous que le merci et l'unité de notre communauté peuvent rester superficiels. En revanche, si nous laissons le Christ guérir notre capacité d'aimer, alors notre louange et notre fraternité deviendront plus vraies et s'exprimeront par un « Par lui, avec lui, en  lui » plus profond. »

     

    «  Dans l'Eucharistie comme en toute notre vie, Jésus nous prend par la main. Nous venons à lui pour qu'il nous parle et nous introduise, comme il le veut, "dans son action de grâce et son sacrifice à la louange du Père. Il nous prend tellement par la main qu'il nous fera participants de sa résurrection : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang | demeure en moi et je le ressusciterai au dernier jour ».

     

    Un seul pour tous

     

    « Le monde est riche de la nature humaine avec sa' raison, sa mémoire, sa liberté, sa capacité d'aimer, son désir d'infini. Cette humanité est, bien sûr, contingente et blessée, vulnérable à la séduction du mal, mais sa valeur et sa  bonté radicales demeurent. Il est riche de potentialités, dont beaucoup sont encore à explorer : l'espace aux dimensions vertigineusement incommensurables, les énergies de la nature, la vie avec ses complexités, le patrimoine des réalisations techniques des civilisations, des cultures, des religions, des philosophies...

     

    Le monde contient le mystère de la condition humaine concrète à laquelle tout le monde émarge, y compris l'Église. En lui émerge la grâce première, grâce de la création, grâce fondamentale qui n'est pas récusée, mais au, contraire assumée et destinée à être transfigurée. Ce que le ! Monde apporte, il l'apporte à ce titre-là. »

     

    « Il faut donc considérer avec un regard nouveau s les actes élémentaires d'humanité : la confiance, la parole, le repas, le pardon, l'amour conjugal, le travail la vie  sociale... Ils sont fondamentalement dons et réception  échanges de vie ; ils ont une structure sacrificielle. Sont donc le chemin le plus naturel, le plus fondamental de ce sacrifice d'action de grâce par lequel, en Christ, nous donnons notre vie pour nos frères. Inversement par te « inter-cession » sacrificielle que Jésus nous donne de vivre, nous devenons enfin humains et frères les uns des autres La vocation que nous avons reçue par la Création s’accomplit surabondamment. »

    EXTRAIT DU LIVRE PREDECATION DANS MA PAROISSE  JOSEPH DE MIJOLLA


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