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  • Extraits du livre « L’enfant qui savait »

    De François Garagnon.

     

    Ce qui est en voie de disparition, ce ne sont pas les merveilles, ce sont les émerveillés. La beauté, nous l’oublions. Toutes nos tribulations découlent de cette amnésie, et le désenchantement est un poison lent qui fera notre décadence et notre perte.

     

    Chaque individu de la vie est contemplé du coin de l’œil par la Providence, laquelle se dit : « Qu’est ce que je vais pouvoir faire de beau, de bon et de bien avec ça ?

     

    J’avais le désir fou de sentir palpiter la vie, de laisser parler le silence, de retrouver la grâce et l’innocence des premiers temps du monde.

     

    Qui est le plus sage en vérité ? Celui qui a le savoir, ou celui qui garde la saveur ? Celui qui accède aux certitudes permettant la maîtrise de l’usage du monde, ou celui qui reste dans la vigueur inaugurale des puissances d’éveil ? Qui est le plus près de la Grande Vie ? Encore faut-il préciser que dans le langage de cette tribu, la Vie était l’abréviation de : Vérité, Infini et Éternelle. (A suivre...)

     

    Extraits du livre « L’enfant qui savait » (2)

    Chacra Avril 2017

     


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  • Extraits du livre « L’enfant qui savait »

    De François Garagnon.

     

    Résumé : Un récit enchanteur à la sagesse universelle, gorgé de saveur et de sens, et que vient sublimer une moralité bouleversante. L’auteur nous convie à un authentique voyage intérieur à la découverte d’un arrière-monde permettant de « renouer avec la densité et le rythme lent d’un univers primordial baigné de naïveté et de lumière ». Au cœur de ce lieu dépouillé et essentiel, tout environné des merveilles de la Création, un jeune orphelin venu de nulle part illumine par sa présence le Lodge où vient se ressourcer un écrivain. Peu à peu, ce dernier se montre captivé par les singulières fulgurances de « l’Enfant qui savait », lequel, par ses perceptions subtiles, son mystère et ses révélations, ressuscite toute la poésie de l’univers. Les personnages attachants de Papadou, l’Ancien qui initie à décrypter le filigrane de la vie, et de Souad, l’enfant lune-soleil qui épie les secrets d’éternité, contribuent à la féerie de ce conte allégorique. Une pépite aux éclats de kaléidoscope qui a de secrètes affinités avec « Jade et les sacrés mystères de la vie », du même auteur, mais aussi « Le Petit Prince » de Saint- Exupéry, et « Le Lion » de Kessel

     

    « Le désir est un désert, il faut le redire pour s’en imprégner : tout manque alors, et c’est ce manque qui conduit à la plénitude du Tout. »

     

    « Je m’affalai sur le rocking chair, soupirai d’aise en me balançant doucement et joignis mes deux mains sur la bouche pour contempler avec intensité la féerie de la savane qu’enflammait le couchant. J’étais littéralement transporté à la vue de cette vie primitive probablement peu différente de celle qui avait dû se déployer à l’origine du monde. Ce chant de la Création me bouleversa au plus profond de moi-même. Une vague de nostalgie grossit d’un coup et manqua de me submerger. Je sentis chavirer quelque chose en moi et je me pris à sangloter par douces saccades, ce qui m’arrive fréquemment quand j’éprouve un trop-plein de beauté. »

     

    « Ton rêve d’aujourd’hui, c’est ta plus belle réalité de demain. Du moins si tu continues d’y croire, sans jamais te résigner. La seule limite de tes réalisations de demain, c’est ce que tu t’interdis de rêver aujourd’hui. »

     

    J’ai toujours eu l’intuition confuse que le monde appartient à celui qui sait se tenir immobile, dans la paix du cœur.

     

    Ne te laisse pas entraîner loin de toi-même. Rêve. Ose. Vis. Transmet ta flamme et n’abandonne jamais ( A suivre.....)

     

    Extraits du livre « L’enfant qui savait » (1)

    Maintenon


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