Proverbes, contes et histoires pour vivre mieux

De Jean-Pierre Delouche

Faites preuve de patience

La précipitation trahit un manque de sang-froid. Ne vous pressez jamais. Soyez patient, chaque chose vient en son temps. Attendez le bon moment : flairez l’air du temps, les tendances. Restez en garde tant que l’heure n’est pas venue et comme le chat, bondissez au bon moment. La tendance naturelle est de donner la priorité à la tache la plus récente. Savoir distinguer l’important de l’urgent est la clé de l’efficacité, et pour se faire, il faut définir ses priorités. (Jean Pierre Delouche)

L’insecte et l’escargot

Un escargot monte le long d’un tronc de cerisier et rencontre un insecte qui lui dit : « Mais où vas-tu ? Ce n’est pas la saison pour les cerises ! »

« Il y en aura quand j’arriverai », répond l’escargot. (J.C Carrière)

Extraits de « Petite philosophie pour ceux qui veulent atteindre le sommet de montagne »
De Catherine Rambert

  
« Une seule personne peut m'empêcher d'aller là
où je dois,
par paresse,
par peur,
par renoncement,
par facilité,
par conformisme,
par manque d'audace ou de volonté,
par crainte d'être différent,
par défaut d'ambition.
Une seule personne peut m'en empêcher...
MOI ! »

 

« Ce qui fait la valeur d'un être n'es
ni son talent,
ni ses dons naturels,
ni ses capacités,
ni sa beauté...
Sa valeur se juge à ce qu'il fera de son potentiel ;
aptitudes ou handicaps.
Il est si triste de vivre en dessous de ses possibilités !
Le talent galvaudé est de l'or jeté par les fenêtres. »

 

« Dans notre volonté d'atteindre un but, l'intention et l'action ne doivent jamais être dissociées. Vouloir et faire sont liés. Il faut vouloir ce que l'on fait, et faire ce que l'on veut. À l'origine de toute réalisation, il est une idée, un désir. Puis vient l'énergie que nous mettons à la réalisation de cette idée. La rencontre des deux permet de réaliser nos rêves. »

La pauvre fleur

La pauvre fleur disait au papillon céleste
— Ne fuis pas!
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !

Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !

Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !

Mais non, tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
À mes pieds !

Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !

Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !

Victor Hugo

Extraits de Petite philosophie de la gentillesse

De Catherine Rambert

« Quand on sera fatigué d’envisager la vie comme une lutte, alors peut-être apprendra-t-on à déposer les armes et à découvrir les vertus de la douceur et de la gentillesse. »

« La vraie gentillesse est désintéressée. »

« Oublions la vengeance et la rancœur !

Apprenons le pardon et l’indulgence. »

« La gentillesse est une disposition d’esprit qui nous rend plus heureux. »

« La méchanceté arme,

La gentillesse désarme. »

« Ne jugez pas, attendez que l’on vous explique. Il y a une raison cachée à tous les comportements que vous ne comprenez pas. »