• fleur111

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  • La vie

    Toutes ces images qu´on nous montre
    Ces horreurs qu´on nous raconte
    Ce grand robinet à douleurs
    Pour nous plomber le coeur
    Morosité moderne
    Du poison pour toute la semaine
    Sans faire aucun mal à personne
    Non coupable mais tout comme,

    Qu´on en oublie
    Que le monde est si beau
    Et que l´amour est un sacré cadeau
    La vie, la vie, quel joli mot la vie.

    C´est l´histoire de la bouteille
    A moitié vide, à moitié pleine,
    Tout n´est pas rose évidemment
    Ni tout noir pour autant
    Sans mettre des œillères
    On peut prendre un peu l´air
    Avoir envie de faire une pause
    Parler des belles choses

    De dire tout haut
    Que le monde est si beau
    Et que l´amour est un sacré cadeau
    La vie, la vie, quel joli mot la vie.

    Quitte à paraître politiquement incorrect
    Naïf, imbécile, je persiste et signe

    Je dis tout haut
    Que le monde est si beau
    Et que l´amour est un sacré cadeau
    La vie, la vie, quel joli mot la vie.

    Michel Fugain

     

    Île d'Oléron, Phare de Chassiron  (104)

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  • Étude de chat

     

    Aujourd'hui depuis l'aube, ayant ripaillé

    Au vieux château qui le vit naître,

    II est, sur son fauteuil poudreux et dépaillé,

    Accroupi devant la fenêtre.

     

    Il pleuvasse un peu, mais pour ce craintif de l'eau

    L'ondée a trop de violence ;

    II reste au gîte, y  fait son ronronnant solo

    Dans la musique du silence.

     

    Confit en sa mollesse, il peine à s'étirer ;

    Piété, sort sa griffe, la rentre ;

    Pour le moment, sans puce, et gavé son plein ventre

    II n'a plus rien à désirer.

     

    Une poussière ayant picoté son nez rosé,

    II éternue, et comme un loir,

    II s'étend, paresseux, chargé de nonchaloir,

    Et genoux plies se repose.

     

    L'œil mi-clos, rêvassant plutôt qu'il ne sommeille,

    Gardant l'ouïe et l'odorat,

     

    II guigne le grillon du mur, flaire le rat,

    Écoute ronfler une abeille.

     

    Le temps passe, à la fin, de sieste en somnolence,

    Il s’endort, puis, se réveillant,

    Se rendort de nouveau, se réveille en bâillant,

    Tant qu’il sort de son indolence.

     

    Il toussote, se mouche et se désassoupit,

    Bombe son échine et la creuse

    En redressant sa queue alerte, tout heureuse

    D’avoir terminé son répit.

     

    Maurice Rollinat

    chat 2212

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  • Citations Philosophiques de François Garagnon : extraites de  Bel Amour et Sainte Espérance (4)

    Citations extraites de  Bel Amour et Sainte Espérance

    De François Garagnon

     

    « N’attends pas d’être suffisamment riche pour donner, dit Bel Amour, sinon tu ne donneras jamais. »

    smile

    « L’homme est souvent sourd à mon appel, murmura Bel Amour, parce que c’est un cri silencieux tout à fait du dedans. »

    smile

    « Tu es le principe féminin, dit Bel Amour à Sainte Espérance, et moi le principe masculin. Et de nos désirs conjugués, nous ensemençons le monde et nous faisons naître des printemps d’hommes. »

    smile

    « La capacité de la Sainte Espérance est l’Inespéré. Et son centre historique, c’est Dieu. »

    smile

    « Parfois, l’important n’est pas tant de chercher à comprendre que de continuer à croire. La foi fait plus souvent défaut que la pure logique. Elle va pourtant plus loin car elle n’en a pas les limites. A ce trait de folle ivresse vitale, on reconnaît les chevaliers-servants de Dieu : Croire au-delà de ce qu’il est raisonnable d’espérer. »

    smile

    « L’essentiel, souvent n’est pas de faire, mais de laisser faire. S’abandonner, s’en remettre aux forces supérieures de la vie, au souffle salvateur de l’Esprit. Telle est la vérité de Sainte Espérance. »

     

    Ile de Ré, Pointe du Grouin (2)

     


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  • A un ami

     

    Qu’il est doux d’être au monde, et quel bien que la vie !

    Tu le disais ce soir par un beau jour d’été.

    Tu le disais, ami, dans un site enchanté,

    Sur le vert coteau de ta  forêt chérie.

     

    Nos chevaux, au soleil, foulaient l’herbe fleurie :

    Et moi, silencieux, courant à ton côté,

     

    Je laissais au hasard flotter ma rêverie ;

    Mais dans le fond du cœur je me suis répété :

    Oui, la vie est un bien, la joie est une ivresse ;

    Il est doux d’en user sans crainte et sans soucis ;

    Il est doux de fêter les dieux de la jeunesse,

     

    De couronner de fleurs son verre et sa maîtresse,

    D’avoir vécu trente ans comme Dieu l’a permis,

    Et, si jeune encore, d’être de vieux amis.

     

    Alfred de Musset

     

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